Temps de lecture : 2 minutes Jésus n’en peut plus : Il est là, par terre, le dos écrasé par cette croix si lourde… S’Il n’écoutait que sa fatigue, immense, Il resterait là, sur le chemin, et Il se laisserait mourir. Mais non : Il sait qu’Il doit mourir en haut du chemin, sur la Croix, pour accomplir…
Et maintenant une histoire ! Posts
Vous avez tous plus ou moins entendu parler de ce petit habit, remplacé aujourd’hui par une médaille, que l’on impose aux enfants le lendemain de leur Communion Solennelle.
Peut-être connaissez-vous moins bien son histoire ?
La voici, en quelques mots…
Le scapulaire était, tout d’abord, une sorte de tablier que les Moines mettaient par-dessus leurs vêtements pour éviter de les salir lorsqu’ils allaient travailler aux champs. Par la suite cette sorte de blouse devint une simple pièce d’étoffe, beaucoup plus longue que large qui, munie d’une ouverture ronde pour passer la tête, descendait dans le dos et sur la poitrine. La plupart des moines la portaient, entre autres les Pères Carmes. Vous n’avez peut-être jamais entendu parler de ces religieux ? Cependant, vous avez tous vu des images représentant sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ! La petite Sainte appartenait à cet Ordre du Carmel, et c’est pour cela que l’on dit qu’elle était Carmélite.
Or, vers le milieu du XIIe siècle, la Sainte Vierge apparut à un Père Carme, du nom de Simon Stock. C’était un Anglais. On dit qu’avant d’entrer au Carmel il se serait retiré, vers l’âge de 12 ans, dans une épaisse forêt où il aurait vécu pendant vingt ans, logeant dans le tronc d’un vieux chêne ! D’où son surnom de « Stock » qui, en anglais, veut dire « tronc ». Quand la Vierge se présenta à lui Elle tenait en main le scapulaire du Carmel. Le lui montrant Elle lui dit : « Voici le privilège que je te donne, à toi et à tous les enfants du Carmel. Quiconque mourra revêtu de cet habit sera sauvé ! »
Temps de lecture : < 1 minute Ne pleurez pas sur Moi, mais plutôt sur vous et sur vos enfants. Cela veut dire : Le plus grave, ce n’est pas ma souffrance. Le plus grave, ce sont vos péchés, ceux de tous les hommes : c’est cela qu’il faut changer, qu’il faut supprimer de votre vie. Ce qu’il faut…
Temps de lecture : < 1 minute La Croix est très lourde : Jésus tombe encore une fois. Et encore une fois, Il se relève, dans des souffrances horribles. Pour aider les pécheurs à se relever, chaque fois qu’ils retombent dans leurs mauvaises habitudes, et qu’ils refont toujours les mêmes péchés. Et moi ? Est-ce que je fais des…
Saint Benoît, né en l’an 480 à Nursia (ville de la Sabine au nord de l’Italie, aux pieds des Apennins), mort au Mont Cassin (sud de Rome) le 21 mars 543, fondateur de l’Ordre des Bénédictins.
Saint Benoît naquit à Nursia, d’une noble famille austère et guerrière. Quand il naquit, l’Empire Romain était en pleine décadence, la société dissolue, un monde s’écroulait ; partout régnaient la corruption, le désespoir et la mort. L’Église elle-même était ébranlée ; les schismes la divisaient, l’Institut monastique, après la magnifique floraison de saints qu’il avait donnée au monde était en pleine dégradation, l’hérésie d’Arius triomphait, se servant des barbares pour persécuter l’Église. Et voici que l’illustre race des Aniciens donne un rejeton qui va reconquérir l’Occident au Christ par ses légions pacifiques, n’ayant d’autres armes que la prière et l’exemple.
On donna à l’enfant, à son baptême, le nom de Benoît : Benedictus le « biendit » ou « béni ». Alors qu’il était encore très jeune, Dieu se révéla à lui comme l’Unique Réalité dans un monde où tout se disloquait. À quatorze ans, il s’arracha ainsi à sa famille et s’enfuit. À chaque grand tournant de l’Histoire, lorsque le désordre est devenu intolérable, une soif d’absolu saisit d’innombrables âmes et les pousse au désert.
Le renoncement le plus sensible pour lui fut d’abandonner sa vieille nourrice, dont l’affection l’avait entouré dès son berceau. Mais elle le suivra aussi loin que cela lui sera possible. Et voici le jeune homme fuyant pour chercher dans le massif des Apennins un refuge loin de la corruption. Et il le trouvera enfin. L’Anio avait creusé là une gorge profonde séparant la Sabine du pays autrefois habité par les Eques et les Merniques. Le lieu était constitué d’un bassin où la rivière s’élargissait entre d’énormes parois de rochers, et, de cascade en cascade, tombait dans un lieu appelé Subiaco (du latin sublaquem) formant un lac où se trouvaient encore les ruines d’une villa que Néron, séduit par la beauté du site, y avait fait construire. En chemin, Benoît avait d’ailleurs rencontré un solitaire, nommé Romain, à qui il avait confié ses aspirations ; le moine lui avait donné un cilice et un habit en peaux de bêtes et promit de lui donner le pain quotidien nécessaire à sa subsistance.
Benoît établit sa demeure dans une de ces sombres et étroites cavernes. Il y demeura trois ans, se livrant à la contemplation et luttant contre les tentations qui venaient l’assaillir dans sa retraite. Des souvenirs profanes le harcelaient encore et pour se vaincre, il n’hésitera pas à se rouler dans les ronces et les épines. Depuis, il fut à jamais vainqueur de ses sens ; maître de ses passions, il était désormais capable d’établir une école où l’on apprendrait à servir le Seigneur.
En effet, peu à peu, des hommes viendront à lui ; sa parole touche les cœurs et bientôt des disciples, parmi lesquels se côtoient Goths et Romains, laïcs et clercs, avides de perfection, affluent. Il établit alors douze monastères, peuplés chacun de douze moines. Et voici l’Ordre Bénédictin fondé, avec les inévitables épreuves du début.