Des histoires pour le mois de Marie, le mois de mai
Ayant pour thèmes : Vierge Marie, Sainte Vierge, Notre-Dame, Marie, Mois de Marie, Muguet
Légende de la montagne Saint-Eynard

Dans les pages d’un vieux livre Henri. — Comme c’est amusant, toutes ces petites maisons, perchées sur la pente de la montagne ! — Cette montagne, c’est la montagne amie de Grenoble, celle qu’on voit au bout de chaque rue : le Saint-Eynard. Je sais à son sujet une bien jolie légende, cueillie dans un vieux livre qui garde encore le parfum des œillets roses conservés entre ses pages jaunies. « Sachez d’abord que jadis, Dieu, la Vierge et les saints faisaient sur la voûte céleste de longues promenades. Quand ils arrivaient au-dessus de cette vallée, c’était pour leurs yeux un émerveillement. « Ils apercevaient les Sept-Laux, les crêtes du Belledonne toutes blanches de neige… Au soleil levant, le massif de la Chartreuse et le glacier lilial du Mont-Blanc. « A leurs pieds, l’Isère coulait avec ses flots argentés à travers des clairières bordées de chênes, de châtaigniers et de peupliers… Saint Pierre s’asseyait pour mieux voir ; la Vierge Marie joignait les mains d’admiration… Dieu souriait… « Mon Dieu ! dit un jour la …
lire la suite…Puissance du Scapulaire

Vous avez tous plus ou moins entendu parler de ce petit habit, remplacé aujourd’hui par une médaille, que l’on impose aux enfants le lendemain de leur Communion Solennelle. Peut-être connaissez-vous moins bien son histoire ? La voici, en quelques mots… Le scapulaire était, tout d’abord, une sorte de tablier que les Moines mettaient par-dessus leurs vêtements pour éviter de les salir lorsqu’ils allaient travailler aux champs. Par la suite cette sorte de blouse devint une simple pièce d’étoffe, beaucoup plus longue que large qui, munie d’une ouverture ronde pour passer la tête, descendait dans le dos et sur la poitrine. La plupart des moines la portaient, entre autres les Pères Carmes. Vous n’avez peut-être jamais entendu parler de ces religieux ? Cependant, vous avez tous vu des images représentant sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ! La petite Sainte appartenait à cet Ordre du Carmel, et c’est pour cela que l’on dit qu’elle était Carmélite. Or, vers le milieu du XIIe siècle, la Sainte Vierge apparut à un Père …
lire la suite…Notre-Dame de Boulogne

racontée aux enfants L’arrivée « Elle va passer ici ! — Qui ? — Notre-Dame de Boulogne ! — Qui c’est, Notre-Dame de Boulogne ? — Tiens, la Sainte Vierge ! Tu t’appelles Jean-Claude, ça ne fait pas deux garçons. Je m’appelle Marie-Françoise-Jeanne, ça ne fait pas trois filles ! La Sainte Vierge c’est pareil ! Elle a beaucoup de noms mais que nous l’appelions Notre-Dame de Lourdes, ou Notre-Dame de Fatima, ou Notre-Dame de Boulogne, ça ne fait pas plusieurs personnes. C’est toujours la Sainte Vierge ! — C’est loin, Boulogne ? — Tout en haut de la France, dans le Pas-de-Calais ; en face de l’Angleterre. Figure-toi que la Sainte Vierge y est venue en bateau. — En bateau ? — Mais oui. Maman m’a raconté l’histoire. Il y a très longtemps de cela, encore au temps des Gaulois, les Chrétiens avaient élevé à Boulogne une pauvre église en bois sur l’emplacement d’un temple païen. Bien des années après, un jour, comme ils priaient dans cette église, la Sainte Vierge leur apparut et leur dit : « Les anges, par l’ordre de Dieu, …
lire la suite…La Vierge aux Anges

Pendant les huit jours qu’elle passa dans l’étable de Bethléem, Marie n’eut pas trop à souffrir. Les bergers apportaient des fromages, des fruits, du pain, et du bois pour faire du feu. Leurs femmes et leurs filles s’occupaient de l’Enfant et donnaient à Marie les soins que réclament les nouvelles accouchées. Puis les rois mages laissèrent un amoncellement de tapis, d’étoffes précieuses, de joyaux et de vases d’or. Au bout de la semaine, quand elle put marcher, elle voulut retourner à Nazareth, dans sa maison. Quelques bergers lui proposèrent de l’accompagner, mais elle leur dit : — Je ne veux pas que vous quittiez pour nous vos troupeaux et vos champs. Mon Fils nous conduira. — Mais, dit Joseph, abandonnerons-nous ici les présents des Mages ? — Oui, dit Marie, puisque nous ne pouvons pas les emporter. — Mais il y en a pour beaucoup d’argent, dit Joseph. — Tant mieux, dit Marie. Et elle distribua aux bergers les présents des rois. — Mais, reprit Joseph, ne pourrions-nous en garder une petite partie ? — Qu’en ferions-nous ? …
lire la suite…Le message de Fatima

1. Les visites de l’ange LUCIA DOS SANTOS, âgée de 9 ans, et ses deux cousins, Francisco et Jacinta Marto, âgés de 8 et 6 ans, compagnons inséparables, se dirigèrent, un jour de printemps 1916, vers la grotte d’une colline voisine. Ils venaient d’y parvenir lorsque Dieu leur envoya son ange. Un seul coup de vent en fut le signe précurseur, et aussitôt, au milieu d’un groupe de quelques oliviers, les enfants remarquèrent un jeune homme paraissant 15 ans environ, très beau et tout resplendissant. — Ne craignez point, leur dit-il, je suis l’ange de la paix. Puis il s’agenouilla et, se prosternant, inclina son visage vers la terre. Les enfants l’imitèrent. L’ange fit, par trois fois, cette prière que les petits répétèrent : — Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je demande pardon pour ceux qui ne croient pas, n’adorent pas, n’espèrent pas et ne vous aiment pas. Il ajouta : — Priez ainsi. Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à …
lire la suite…Celle à qui la Dame parla

Au pied des Pyrénées, dans un site beau, mais sévère, le village de Lourdes menait, il y a cent ans, la vie simple, laborieuse, monotone, de tant de villages de par le monde, et rien n’indiquait qu’un jour il deviendrait un des lieux les plus célèbres de la terre. Les bergères y gardaient leurs moutons dans les pâturages ; le Gave solitaire roulait ses eaux vives sur les cailloux ; les gens n’y étaient ni meilleurs ni pires qu’en d’autres pays… Et pourtant, des faits merveilleux allaient s’y dérouler, et l’humanité chrétienne entière tournerait les yeux vers ce pauvre village, et les foules y accourraient, innombrables. Pourquoi ? A cause d’une très humble petite fille, à qui la Sainte Vierge parla… * * * Donc, le jeudi 11 février 1858, vers neuf heures et demie du matin, les sœurs Toinette et Bernadette Soubirous, accompagnées de leur inséparable amie Jeannette, sortirent pour aller ramasser du bois mort. Le besoin d’un peu de feu se faisait cruellement …
lire la suite…Le message de Fatima (suite)

Résumé. — Faites établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé a demandé la Vierge aux trois petits voyants. 6. Troisième apparition (13 juillet 1917). LES reproches encourus avaient convaincu Lucia qu’elle était victime d’illusion et que le diable la trompait. Par contre, la confiance de Jacinta et de Francisco ne fut jamais ébranlée. Lorsque le 12 juillet Lucia leur dit qu’il valait mieux reconnaître que « tout était mensonge », leur riposte fut véhémente : — Ne dis pas cela ! Ne vois-tu pas que tu mens et ce mensonge est un péché ? Elle leur conseilla d’aller seuls à la Cova, mais les petits furent effrayés et Jacinta se mit à pleurer. Cependant, le matin du 13, poussée par une force irrésistible, Lucia se rendit elle aussi à la Cova, où quelque cinq mille curieux se trouvaient déjà. La Dame parut à la même heure et de la même manière. Elle recommanda de nouveau la fréquente récitation du chapelet, mais cette fois comme moyen de hâter la fin de la guerre, …
lire la suite…Du moine qui voulut voir Notre-Dame

Tous ceux qui prétendent que rien ne vaut la joie de voir, chaque jour, en leur place, les belles choses que Dieu a créées, je répliquerai par le cas d’un jeune clerc qui eût donné sans regret tout ce que les yeux peuvent voir et tout ce que la main peut saisir, pour le bonheur de contempler, ne fût-ce qu’un instant, Celle dont on dit à bon escient qu’elle est la gemme, l’églantine, la gloire de la terre et des cieux, Notre-Dame Sainte Marie. Un jour que prosterné devant son image bénie, il lui disait, une fois après tant d’autres, qu’il ne souhaitait rien tant que la voir, non plus sous la forme imparfaite d’une statue de pierre ou de bois, mais telle qu’elle était en vérité : – Mon fils, lui répondit l’image, je n’annonce l’heure de mourir à personne, car tes jours ne sont pas à moi : ils appartiennent à mon Fils. Mais si tu tiens tant à me voir, sache …
lire la suite…La Vierge Marie, de la Croix à l’Assomption

A plupart d’entre vous ont déjà participé à un mariage. Vêtus d’un costume de satin bleu, d’une robe crème, tenant en main un petit bouquet d’œillets roses, ils ont suivi la mariée en portant la traîne blanche de sa robe jolie. Puis, après le cortège, le dîner des grandes personnes presque terminé, ils sont entrés dans la salle du festin, timides, un peu rougissants et, dans les exclamations de joie, se sont faufilés à une place réservée pour y savourer une bonne glace aux fraises et boire un doigt de champagne pétillant et mousseux, qui leur chatouillait le bout du nez et le fond de la gorge, délicieusement. Et vous tous à qui cela est arrivé, vous avez certainement pensé durant la messe à cette réjouissance qui vous attendait, et vous étiez très impatients de voir arriver le moment de vous présenter devant les grandes personnes et de prendre part à leur joie. Or imaginez-vous votre déception si, en arrivant dans la grande salle …
lire la suite…Notre-Dame de la Médaille-miraculeuse

Nous voici donc à la veille du premier dimanche de l’Avent, à la chapelle de la rue du Bac. Il est 18 h 30. Les bataillons du Père Vincent défilent en ordre, prennent place. Perdue dans leur nombre, notre petite Novice. C’est le grand silence, le cœur à cœur avec Dieu. Personne, sauf les anges, n’est dans le secret de sœur Catherine. Les yeux grands ouverts, elle regarde, elle voit … Mais laissons-lui donc la parole ! « Il m’a semblé entendre du bruit du côté de la tribune. J’ai aperçu la Sainte Vierge à la hauteur du tableau de Saint Joseph. Elle était debout, habillée de blanc, une robe en soie blanche aurore, manches plates, un voile blanc qui lui descendait jusqu’en bas ; par-dessous son voile, j’ai aperçu ses cheveux en bandeaux ; par-dessus une dentelle à peu près de trois centimètres de hauteur, sans fronces, c’est-à-dire légèrement appuyée sur les cheveux… (Fille d’Ève, comme elle campe bien le moindre détail de la toilette céleste !) « La …
lire la suite…Notre-Dame du Sacré-Cœur à Issoudun

Au cœur de la France, en Berry, la ville d’Issoudun est dominée par une blanche et légère église que surmonte la statue dorée du Sacré-Cœur. Les pèlerins qui pénètrent dans cette basilique sont saisis par le rayonnement des milliers de lampes rouges qui brûlent devant la statue de la Vierge, et par les innombrables plaques de marbre blanc qui tapissent les murailles et disent les grâces merveilleuses obtenues par l’intercession de Marie. Ces « ex-voto », il y en a partout, depuis les cryptes et les parvis jusqu’aux voûtes. Pas un coin, si petit soit-il, où la reconnaissance n’ait trouvé le moyen de se glisser pour crier la bonté, la puissance de Notre-Dame du Sacré-Cœur, que l’on invoque dans ce sanctuaire sous le beau nom « d’Espérance des désespérés ». Issoudun, capitale du Bas-Berry, avait eu à travers les siècles et les guerres, une histoire tourmentée. Sans cesse pillée, dévastée, brûlée, cette ville s’était pourtant toujours signalée par sa dévotion envers Marie. Longtemps, la Vierge y …
lire la suite…Sainte Marie

Une histoire vraie ? En voici une toute simple et jolie, qui nous fut contée par une des Sœurs Missionnaires-Catéchistes d’Alice Munet. Une de ces Sœurs blanches au calme et lumineux sourire, dont la vie est vouée au salut des Noirs. * * * O Vierge, comme vous êtes maternelle, pour vos enfants de la terre… Le soir tombait. Un peu de vent se leva dans les palmes… Le village, tout calme, se reposait au bord de l’oasis. Les troupeaux, lentement, s’en venaient boire à la source, plongeant leurs naseaux altérés dans l’eau vive. Les pâtres attendaient, les yeux fixés sur l’horizon, d’un rose-feu. L’heure était pleine de grâce. Pleine de grâce… Sourire de la terre. Et sourire du ciel. Les Pères venaient d’arriver, en tournée de mission, dans ce village aux confins du désert, et non évangélisé encore. Quelques indigènes se groupaient autour des robes blanches. Les porteurs de la mission, accroupis autour d’un feu de lentisques, préparaient le repas du soir. Pour les Pères, ils songeaient à dispenser …
lire la suite…D’un chevalier à qui Notre-Dame s’apparut

Il était un beau chevalier qui ne rêvait que tournois et fêtes. Une dame occupait sa pensée, ses soins, qui ne le payait pas de retour et se montrait d’autant plus rebelle qu’il la suppliait davantage et la souhaitait plus ardemment. C’est pourquoi, las et perdant courage, il porta sa peine devant un saint homme d’abbé. « Sire, lui confia-t-il, d’aucunes ont un cœur de plomb, mais celle que j’aime en a un de fer. Depuis que je la connais, je ne mange ni ne bois ou ne repose. Et je vais, j’en suis sûr, mourir de male mort, si vous ne me sauvez. » L’homme de Dieu connut la gravité du cas. Il sut que, pour de tels maux, il n’est point de médication temporelle. Aussi jugea-t-il bon de ne pas combattre de front l’adversaire et de faire appel à la grâce et à la miséricorde infinie du Christ et de la mère du Christ. Il ordonna au pénitent de dire cent cinquante …
lire la suite…N.-D. De la Guadeloupe du Mexique

N.-D. De la Guadeloupe du Mexique Première apparition Dix ans s’étaient écoulés depuis la prise de Mexico par les troupes espagnoles. A la faveur de la paix, la religion chrétienne commençait à se répandre dans le pays. Un samedi matin, le 9 décembre 1531, un Indien, pauvre d’aspect et de condition, un des récents convertis à notre foi catholique, qui avait reçu au baptême le nom de Juan-Diego, marié à une Indienne de même condition, qui s’appelait Maria Lucia, suivait, pour se rendre à la messe dite en l’honneur de la Vierge Marie, le chemin qui conduit de Tolpetiad à l’église fransciscaine de Tlaltelolco . Il avait devancé le jour, mais le soleil se levait comme il arrivait au pied de la colline Tepeyac . Tout à coup, un chant harmonieux et doux frappe son oreille, comme si une multitude d’oiseaux eussent tenu un concert. L’écho de la montagne en répétait les détails. Surpris, l’Indien leva les yeux du côté qui semblait envoyer la mélodie ; il …
lire la suite…La Vierge aux oiseaux

La Vierge fuyait avec l’enfant devant les soldats du roi Hérode. En chemin elle rencontra la colombe, et la colombe lui demanda : – Où vas-tu avec ton enfant ? La Vierge alors lui répondit : – Je fuis les soldats du roi Hérode. Mais déjà on apercevait la poussière que faisaient les cavaliers, et la colombe s’envola. La Vierge continuait de fuir devant les soldats du roi Hérode. En chemin elle rencontra la caille, et la caille lui demanda : – Où vas-tu avec ton enfant ? La Vierge alors lui répondit : – Je fuis les soldats du roi Hérode. Mais déjà on entendait le galop des chevaux, et la caille aussi s’envola. La Vierge s’enfuyait toujours devant les soldats du roi Hérode. En chemin elle rencontra l’alouette, et l’alouette lui demanda : – Où vas-tu avec ton enfant ? La Vierge alors lui répondit : – Je fuis les soldats du roi Hérode. Mais déjà on entendait les jurons des soudards, et l’alouette fit cacher la Vierge derrière une touffe de sauges. Les soldats d’Hérode ont rencontré la colombe, et ils ont …
lire la suite…La merveilleuse visite à la Salette

Au bord du lac Qu’elle est belle, cette route Napoléon ! Elle longe le beau lac de Laffrey, aux reflets d’azur… Voici maintenant le lac de Pétichet moiré d’argent, plus loin, le lac de Pierre-Châtel plein de mystère, parmi le chuchotement des roseaux. N’est-ce pas une bonne grand mère, qui rentre, chargée de bois mort, dans le soir tombant ? — Grand’mère, il doit en passer des autos sur la route ! GRAND-MÈRE. — L’été, ça ne cesse pas. Si vous aviez été ici, l’autre année, en septembre, vous en auriez compté des mille. C’était le Centenaire de la Salette. FRANÇOISE. — Qu’est-ce que la Salette ? GRAND-MÈRE. — Une haute montagne, à près de deux mille mètres et bien sauvage. Quelques prairies avec beaucoup de pierres et de rochers. Pas un arbre, pas un buisson. Et tout là-haut, une magnifique église où l’on vient de partout prier Notre-Dame. Ah ! j’y suis allée tant de fois quand j’étais jeune. On se mettait en route, avant le soleil, à pied, par les sentiers de la montagne, en chantant …
lire la suite…Notre-Dame de La Vang

Notre Dame de La-vang : origine du Pèlerinage La-vang est situé au milieu de la jungle vietnamienne, à quelques kilomètres de la citadelle de Quang-tri et de la florissante chrétienté de Co-vuu. La tradition rapporte que, il y a environ cent ans, des chrétiens de Co-vuu, fuyant la persécution, vinrent se réfugier en ce lieu alors entouré d’une grande forêt ; ces braves gens étaient très pieux. Tous les soirs, ils se réunissaient dans la pauvre chaumière qui leur servait d’oratoire, et là, devant une grossière image de la sainte Vierge, ils priaient avec ferveur. Demandaient-ils à la mère de Dieu la cessation de la peste, du choléra, fléaux si fréquents en Annam ? La suppliaient-ils de les préserver des tigres si nombreux dans la forêt ? Ou plutôt de faire jouir leur pays de la paix religieuse ? Un soir, au moment où ils se retiraient, une dame d’une beauté ravissante leur apparut ; elle était vêtue de blanc et entourée de lumière ; deux charmants enfants, portant chacun …
lire la suite…Notre-Dame de la prison

La cour du roi d’Aragon était en grande liesse, car on fêtait aujourd’hui le quinzième anniversaire du fils du roi : le prince Josiano. C’était un grand garçon, mince et souple, dont la douceur n’excluait ni la vaillance ni l’adresse. Ainsi, le jour même, en plusieurs jeux et combats, il avait fait triompher l’étendard d’Aragon à raies rouges sur fond or. Maintenant, dans la lice, c’était une somptueuse cavalcade de seigneurs aux chevaux superbement caparaçonnés. Mais soudain, fendant la foule, un cavalier arriva au triple galop, sauta à terre et, tout haletant encore de sa course, s’agenouilla aux pieds du roi en lui tendant un message. Ce dernier fronça les sourcils en prenant connaissance de la lettre, puis, se levant, il fit un geste ; immédiatement la fête s’interrompit. Alors, dans le silence angoissé qui plana soudain, le roi prit la parole : « Mes amis, une bien triste nouvelle vient de m’être mandée : il nous faut interrompre toutes réjouissances. Voici l’affaire : Astorg de Peyre, notre vassal, qui …
lire la suite…Pellevoisin

Écouter cette histoire Estelle Faguette Estelle Faguette naquit en Champagne, dans une famille pauvre et chrétienne. Ses parents cultivaient la terre et gagnaient péniblement le pain de leurs enfants. Estelle allait à l’école tenue par les Sœurs. C’était une petite fille simple, sérieuse, douée d’un bon jugement. Elle aimait la Sainte Vierge et montrait une grande pitié pour les malheureux. Volontiers, elle eût donné tout ce qu’elle avait sous la main. Estelle, bonne d’enfants Après sa première communion, faite pieusement dans l’église Notre-Dame de Châlons-sur-Marne, Estelle partit avec ses parents pour Paris. Là, elle est reçue « enfant de Marie », à Saint-Thomas‑d’Aquin. Puis, à 18 ans, désirant se donner au Seigneur et aux pauvres, elle entre chez les religieuses de l’Hôtel-Dieu. La novice se met de tout son cœur au service des malades, mais la faiblesse de sa santé l’oblige, à son grand chagrin, à quitter l’hôpital. Estelle à peu près rétablie entreprend, pour vivre, des journées de couture, puis se place comme bonne d’enfants chez la Comtesse de la …
lire la suite…Pontmain : Mais priez mes enfants !

(première partie) « Quelle scène sublime dans sa simplicité ! fait observer M. le comte Lafond. Au premier plan, sur le seuil de la grange, étaient les enfants, les mains jointes, les yeux tout grands ouverts, et recevant en plein cœur la mystérieuse lumière qui jaillissait de l’apparition, et que réverbéraient leurs naïves figures. « Sur le second plan, dans l’intérieur de la grange ouverte, était le groupe des hommes, des femmes et des religieuses, et, au milieu de ce groupe, le vénérable pasteur du Pontmain, prosterné jusqu’à terre. « Et plus loin, dans la pénombre, les bestiaux de Barbedette, ruminant en silence. « Ne se croirait-on pas transporté à cette nuit mémorable où les bergers de la Judée, avertis par des anges environnés d’une lumière divine, vinrent adorer Jésus dans l’étable de Bethléem ? » Alors, comme si la prière ajoutait à sa gloire la belle Dame grandit et s’éleva plus haut dans le ciel. « Elle est maintenant, dirent les enfants, deux fois grande comme sœur Vitaline. » « Le cercle bleu, disaient les petits voyants, s’étendait …
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