Des histoires pour le Temps de la Passion
Ayant pour thèmes : Passion, Carême, Semaine Sainte
La main desséchée
« Comment, Oscar ! Tu ne manques pas seulement la messe, tu dis encore des mensonges ? … Tu m’as menti quatre fois maintenant, avant d’avouer que tu es allé jouer au football au lieu d’aller à l’église ! » M. le Curé avait l’air fâché. Il ne peut pas souffrir les mensonges. Oscar, le menteur attrapé, se serait volontiers caché derrière un banc ou aurait préféré disparaître complètement. En effet, c’est très désagréable d’être grondé devant toute la classe. « Va à ta place, dit enfin M. te Curé, tu devrais avoir honte ! Mentir, c’est vilain ! et pour un garçon qui se prépare à la première communion c’est doublement vilain ! Écoutez, mes chers enfants, je vais vous raconter une histoire afin que vous sachiez pourquoi un premier communiant ne doit pas tromper, ni tricher, ni mentir. L’histoire est bien vieille ; il y a 1500 ans qu’elle est arrivée. Je l’ai lue quand j’étais enfant, et je ne l’ai jamais oubliée. Pour mieux comprendre cette histoire, il faut …
lire la suite…Sur le bord du chemin
Le voilà ! Le voilà ! courons vite… » Saisissant la main de sa petite sœur, Jacques l’entraîne à toute vitesse sur le sentier rocailleux. Il y a de la joie partout aujourd’hui : dans l’air pur et le ciel bleu, dans le soleil qui brille radieux, et sur le visage de tous ces gens qui courent, chargés de branches vertes, dans la direction d’un point mystérieux où la foule s’amasse peu à peu. « Hosanna ! Hosanna .…» Des cris arrivent jusqu’aux oreilles de Jacques et de Myriam qui, tout essoufflés, cherchent à se faufiler parmi les groupes. Comme ils sont petits, ils arrivent sans trop de peine à se frayer un passage à travers la foule qui s’agite de plus en plus, brandissant ses palmes et redoublant ses cris : « Hosanna ! Hosanna ! Gloire au fils de David !… » Les enfants sont arrivés au premier rang, au bord même du sentier où ils demeurent soudain immobiles, le cœur battant d’émotion. A quelques pas d’eux, les hommes s’avancent, essayant tant bien que mal d’écarter la foule. Au milieu …
lire la suite…Pour trente billets
« C’est bien, dit l’officier, en considérant avec un étrange sourire le garçon debout devant lui ; nous allons voir… » Il se frotte les mains et, se penchant vers son secrétaire, lui parle bas. Guy Mercier réprime un soupir de soulagement. Eh bien ! grâce à Dieu, il ne s’en est pas trop mal tiré ; il a su éviter les embûches de l’interrogatoire, racontant, avec le plus de naturel possible, la petite histoire toute préparée qui doit lui servir d’alibi… Bien que soigneusement faite, la fouille n’a rien donné, et pourtant… Du bout de l’index, discrètement, Guy vérifie la présence du dangereux papier. C’est une vraie chance ! Si les Allemands avaient trouvé la cachette, l’affaire était claire… Tout de même, plus le garçon y songe, plus son arrestation lui semble bizarre… Il a été « cueilli » juste au premier tournant, comme si on l’attendait… Bah ! qu’importe, puisque l’aventure ne tourne pas trop mal ! « Mais enfin, songe le garçon, qu’attendent-ils pour me relâcher puisqu’il n’y a pas de preuves ?… » L’officier ne semble …
lire la suite…Un garçon s’enfuit dans la nuit
Un bruit, troublant la paix de la nuit, l’éveilla en sursaut. Ce n’était pas le grondement familier du Cédron dont les eaux sales, en cette saison de printemps, bouillonnaient sur les cailloux à une portée d’arc de la maison. Ce n’était pas non plus le cri réglementaire des sentinelles romaines qui, là-haut, sur les remparts de Jérusalem, de quart en quart d’heure, se renvoyaient l’une à l’autre le mot de la garde. Que se passait-il donc ? Dans ce coin de banlieue écarté de la ville, tout était à l’ordinaire si tranquille ! Le garçon bondit de son lit, — un simple tapis posé sur une paillasse de roseaux, — et courut à la fenêtre. Il se nommait Marc et avait à peine quinze ans. Depuis la mort de son père, sa mère Marie l’avait élevé ; pour le faire vivre, elle gérait un petit commerce : dans cette propriété qu’elle possédait à peu de distance de la ville, plantée d’oliviers centenaires, elle avait installé un pressoir à huile, …
lire la suite…La vie et la mort d’un Dieu
« Dieu a tant aimé le monde qu’Ila donné son Fils unique ». Jean s’éveilla, le lendemain matin, tout surpris de ne pas entendre la voix aigre de la mère Mathieu lui ordonner de se lever et, comme déjà le soleil printanier inondait sa chambre, il se dit qu’il ne serait pas à la gare, à l’heure de l’arrivée des journaux… Mais la porte s’ouvrit, et la vieille bonne entra, avec un bon sourire. Quelle joie ce fut pour l’enfant de faire une toilette soignée, de mettre du linge et des vêtements propres. Madame Lagarde vint chercher Jean : dans un joli geste affectueux, l’enfant lui sauta au cou, comme s’il était redevenu le petit Jeannot qu’une mère tendre couvrait jadis de baisers. La vieille bonne entra avec un bon sourire. — Cher petit, dit Madame Lagarde, en embrassant l’enfant, comme tu me rappelles le fils que j’ai perdu à la guerre et dont tu as, cette nuit, occupé la chambre… Elle emmena Jean dans la salle à …
lire la suite…Le voyage des Cloches à Rome.
« Grand’mère ! grand’mère ! m’écriai-je, voici le marchand de gâteaux : viens vite ! j’ai été sage. » J’entendais en effet au loin, dans la rue du village, la claquette du pâtissier ; et il ne venait pas lentement comme chaque jour ; comme chaque jour, il ne s’arrêtait pas de porte en porte ; la claquette, aux battements si mal assurés d’ordinaire, n’alternait plus avec le cri tremblotant du bonhomme ; elle frappait fort et sans cesse. Les petits gâteaux venaient droit à moi, leur plus constant ami, et je me disais tout joyeux : « Nul ne les arrête au passage, nul ne me prendra celui que je préfère » Mais à mesure que le bruit approchait, un doute cruel grandissait dans ma tête : mon vieux marchand n’avait ni une démarche aussi précipitée, ni un bras aussi ferme. « Mon Dieu, me disais-je, si ce n’était pas lui ! ne viendrait-il plus ? serait-ce maintenant un autre à sa place, et à la place de mes bons petits gâteaux dorés, les mauvais gâteaux de tout le monde ? » Il …
lire la suite…Le mur de sucre
La petite Thérèse était une charmante enfant, aux yeux bleus rayonnants, aux joues roses et aux longues tresses ! Vraiment, on ne pouvait s’empêcher de l’aimer. Disons plutôt : on n’aurait pu s’empêcher de l’aimer, s’il n’y avait pas eu une chose : les mains de cette petite Thérèse ! Ses mains ? Qu’avaient-elles de particulier ? N’étaient-elles pas propres ? Pour sûr, elles l’étaient : sa maman s’en occupait quand elle revenait de l’école ou du jeu et devait se mettre à table. Il fallait alors laver ces mains fort longtemps avec du savon, et même avec la brosse si c’était nécessaire, jusqu’à ce qu’elles fussent propres comme un sou neuf. Mais il y a avait tout autre chose : c’est que ces mains avaient des doigts trop longs, qui fourraient partout. Ils trouvaient toutes les sucreries de la maison. Hélas, les mains de la petite Thérèse volaient ! Qui l’aurait cru ! Mon Dieu !… tout ce que ces mains avaient déjà attrapé ! Du sucre surtout, et encore du sucre, et toujours …
lire la suite…Quelques heures d’une grande semaine à Jérusalem.
Samedi. En descendant du Calvaire, hier, après la mort de Jésus, j’étais tellement fatiguée et impressionnée par tout ce que j’avais vu que je me suis étendue sur ma natte pour dormir et oublier. Mais, sans cesse, dans ma tête et devant mes yeux, les scènes terribles que j’avais vues passaient et repassaient, comme un rêve. Tous les événements de ces derniers jours défilaient, et je n’arrivais pas à comprendre comment Jésus, que la foule acclamait, était devenu l’ennemi public numéro un, que tous voulaient faire mourir et qu’on avait cloué sur une croix. On ne l’appelle plus Jésus, ici. Tout le monde dit : « Le Christ ! » Je revoyais sa figure couverte de sang et de crachats, je revoyais sa mort… Et, comme tous les autres, je pensais « C’est bien fini, Il est mort. » Pourtant, malgré ces moments de désespoir, au milieu de mes larmes, je voyais tout de même le visage de Marie, sa maman, lorsqu’elle est redescendue du Calvaire : la paix et …
lire la suite…CXXI. Jésus renvoyé à Pilate.
Dès que le jour parut, Caïphe rassembla une seconde fois les Princes des Prêtres, les Anciens du peuple, les Scribes et les Pharisiens. Ils interrogèrent de nouveau Jésus, qui affirma encore qu’il était le Christ, le Fils de Dieu fait homme, Ils confirmèrent la condamnation à mort ; mais comme le gouverneur romain pouvait seul faire exécuter les condamnations à mort, Jésus fut conduit au palais de Ponce Pilate, qui était gouverneur de Jérusalem au nom de l’Empereur Tibère. Pilate était un homme faible et égoïste ; il désirait plaire à tout le monde et il ne cherchait pas à être juste dans ses jugements. Il était environ six heures du matin quand Jésus fut amené à son tribunal. Les Juifs accusèrent Jésus d’une foule de crimes et ils affirmèrent qu’il se disait Roi de Judée, et qu’il méprisait l’autorité de César Tibère. Pilate interrogea Jésus ; il fut frappé de sa majesté et de sa douceur. « Es-tu Roi ? lui demanda-t-il. — Oui ; répondit le Sauveur, tu l’as …
lire la suite…CXXV. Pilate abandonne Notre-Seigneur à ses bourreaux.
Tout sanglant, tout brisé par la douleur, le Rédempteur du monde fut traîné devant son juge. Pilate, marchant devant lui hors de la salle du Prétoire, le montra à la foule en disant : « Voilà l’Homme. » Lui-même, juge inique, eut peur de sa cruelle faiblesse. Il crut qu’en montrant au peuple ce corps ensanglanté, ce visage déchiré, ils auraient pitié de lui. « Voilà l’Homme ! » dit Pilate. Oui, voilà l’Homme, l’Homme saint, l’Homme-Dieu qu’ils ont méconnu, outragé, torturé. Voilà l’Homme qui veut souffrir, qui veut mourir pour sauver ceux qui le méconnaissent, qui l’outragent, qui le torturent ; voilà l’Homme-Dieu mourant, mais qui veut souffrir encore jusqu’à ce qu’il ait expié tous les péchés de tous les hommes qu’il appelle ses frères. Et les Juifs n’ont aucune pitié de ses atroces douleurs ; ils veulent qu’il souffre encore, ils veulent l’avilir plus encore par le supplice ignominieux de la croix, et tous rugissent de plus fort en plus fort : « Crucifiez-le ! crucifiez-le ! » Pilate, à ces cris, rassemble son courage : « Pourquoi le crucifierai-je, demanda-t-il, puisqu’il …
lire la suite…Et pour prier :
Le chemin de Croix pour les jeunes
1e Station : Jésus est condamné à mort
Jésus n’a jamais rien fait de mal, mais Il est condamné à mort par un mauvais juge, comme s’Il était un criminel. Et Jésus se tait, Il ne cherche pas à se défendre. C’est pour MES péchés qu’Il est accusé et condamné à mourir, c’est pour les réparer. Et moi ? est-ce que je sais me taire quand on me gronde ? Jésus, apprenez-moi à me taire et à supporter avec patience les remarques qu’on me fait, à savoir reconnaître mes torts, et surtout à ne jamais accuser les autres. Et même, comme Vous, à ne rien dire si on me gronde à la place d’un autre. Sources …
2e Station : Jésus est chargé de sa croix
Jésus prend sa croix. Elle est lourde, très lourde : lourde de toutes les méchancetés des hommes. Mais Jésus la prend avec amour : Il sait que c’est le moyen de réparer tout ce que nous avons fait de mal. Si quelqu’un m’aime, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive … Jésus, chaque fois que j’aurai quelque chose à faire qui m’ennuie, donnez-moi la force de le faire avec le sourire, ce sera ma manière de porter un peu ma petite croix avec Vous.
3e Station : Jésus tombe pour la première fois
Jésus est très fatigué (Il n’a pas dormi, et Il a perdu beaucoup de sang à sa flagellation), et la croix est très lourde : Il tombe. Mais Il pense à nous, et Il se relève : pour nous sauver, Il doit aller jusqu’au bout de son chemin de douleur. Jésus se relève, Il nous donne l’exemple de ce qu’il faut faire quand nous tombons dans un péché : Il faut toujours se relever, demander pardon, aller se confesser,et demander à Jésus la force pour continuer à avancer.
4e Station : Jésus rencontre sa sainte Mère
Comme la Sainte Vierge est malheureuse de voir son Fils si maltraité ! Mais elle a voulu être là, sur le bord du chemin, pour que Jésus la voie sur son passage. Peut-elle Lui parler ? Non. Et pourtant juste en Le regardant, ses yeux vont lui dire quelque chose de très important : « Mon Fils, toute cette souffrance, je sais que c’est la volonté de Dieu pour sauver tous les hommes. Je l’accepte : que la volonté de Dieu soit faite ! » Et Marie s’unit de tout son cœur au sacrifice de son Fils. Elle sait que c’est pour sauver les hommes, pour leur ouvrir le ciel, et …
5e Station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa Croix
Jésus est épuisé, les soldats voient bien qu’il ne pourra pas arriver au bout du chemin. Alors, ils vont obliger un passant à porter la croix avec Jésus. Aider Jésus : qui voudra encore le faire maintenant ? Et comment allons-nous pouvoir L’aider, Le soulager, chercher à rendre sa croix moins lourde ? En supportant tout ce qui nous ennuie, tout ce qui nous « pèse », avec courage, avec patience. Chaque fois que, pour l’amour de Jésus, je fais un effort, un sacrifice, quelque chose qui me coûte, je fais comme Simon de Cyrène : j’aide Jésus à porter sa Croix. Et quand j’aurai envie de faire un caprice, ou un …
6e Station : Véronique essuie la face de Jésus
Une femme, Véronique, toute émue de voir Jésus si maltraité, court chez elle, prend une serviette, la mouille avec de l’eau fraîche et, sans avoir peur des soldats qui veulent l’en empêcher, elle court essuyer le visage défiguré de Jésus pour le rafraîchir. Pour la remercier de sa compassion, Jésus lui fait un très beau cadeau : lorsqu’elle rentre chez elle et qu’elle veut laver ce linge tout sali, elle découvre que le visage de Jésus est comme photographié sur le linge. Alors elle l’a gardé bien précieusement. Et nous : pensons-nous que nous avons aussi dans notre âme l’image de Jésus ? Comment cela ? …
7e Station : Jésus tombe une seconde fois
La Croix est très lourde : Jésus tombe encore une fois. Et encore une fois, Il se relève, dans des souffrances horribles. Pour aider les pécheurs à se relever, chaque fois qu’ils retombent dans leurs mauvaises habitudes, et qu’ils refont toujours les mêmes péchés. Et moi ? Est-ce que je fais des efforts pour lutter contre mes défauts ? Est-ce que je demande à Jésus de m’aider ? Il nous a dit : « Sans Moi, vous ne pouvez rien faire ». Tout seul, je n’y arriverai pas, mais avec sa grâce, si je Lui demande, je pourrai y arriver.
8e Station : Jésus console les filles d’Israël
Ne pleurez pas sur Moi, mais plutôt sur vous et sur vos enfants. Cela veut dire : Le plus grave, ce n’est pas ma souffrance. Le plus grave, ce sont vos péchés, ceux de tous les hommes : c’est cela qu’il faut changer, qu’il faut supprimer de votre vie. Ce qu’il faut pleurer, ce sont vos péchés : il faut les regretter. Alors ma souffrance ne sera pas perdue. Jésus veut nous faire comprendre qu’Il veut bien souffrir pour nous sauver, mais Il veut que nous changions de vie, que nous ne fassions plus de péchés, car c’est cela qui offense Dieu et qui rend …
9e Station : Jésus tombe pour la troisième fois
Jésus n’en peut plus : Il est là, par terre, le dos écrasé par cette croix si lourde… S’Il n’écoutait que sa fatigue, immense, Il resterait là, sur le chemin, et Il se laisserait mourir. Mais non : Il sait qu’Il doit mourir en haut du chemin, sur la Croix, pour accomplir pleinement la Volonté de Dieu. Alors, en pensant à tous les pécheurs, de tous les temps, Il va se relever, si péniblement : c’est pour nous, pour chacun de nous, qu’Il offre toutes ses souffrances, sans se plaindre. Pour effacer nos péchés, pour nous sauver et nous ouvrir le ciel. Chaque fois que je retombe dans le …
10e Station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
Avant de clouer Jésus sur le bois de la croix, les soldats vont lui enlever sa robe : brutalement, tout d’un coup. Mais n’oublions pas que le corps de Jésus avait été complètement déchiré par la flagellation, et toutes ces plaies qui saignaient avaient collé sur son vêtement. Vous, vous savez bien ce que c’est lorsqu’on a un pansement qui colle à un bobo et combien cela fait mal quand il faut le décoller. Alors pensez à toutes ces plaies de Jésus qui se sont remises à saigner. Jésus n’a pas eu une plainte, pas un mot de méchanceté pour ses bourreaux. C’est …
11e Station : Jésus est cloué sur la croix
Jésus s’est laissé clouer sur la croix parce qu’Il l’a voulu. Lui qui est Dieu, qui est tout-puissant, il aurait pu empêcher les bourreaux de le toucher, de Lui faire mal. Non : Il a tant souffert parce qu’Il l’a voulu pour réparer nos péchés, pour demander pardon à Dieu à notre place, pour tout ce que nous faisons de mal. C’est par amour pour nous que Jésus a voulu souffrir. Il a supporté les clous dans ses mains pour réparer tous les péchés que nous faisons avec nos mains. Quoi, par exemple ? (se battre, voler, toucher à quelque chose de défendu, geste de colère …) Il a …
12e Station : Jésus meurt sur la croix
Jésus est resté 3 heures sur la croix avant de mourir. C’est très long, 3 heures, quand on a si mal. Sur la croix, Il a encore prié pour nous : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Comme Jésus est bon ! Au lieu de nous accuser, Il demande à Dieu de nous pardonner. Et nous, nous sommes souvent prêts à accuser les autres : « ce n’est pas de ma faute, c’est la faute de l’autre… » Jésus nous donne l’exemple de toujours pardonner : il ne faudra plus accuser les autres. Demandons à Jésus de nous donner la force de toujours pardonner quand quelqu’un nous a …
13e Station : Jésus est descendu de la croix
Jésus est mort, Il ne souffre plus. Mais la Sainte Vierge, elle, a‑t‑elle fini de souffrir ? Oh, non. On a décloué le corps de Jésus, on l’a enlevé de la croix, et Marie le reçoit sur ses genoux et dans ses bras. Elle regarde ce pauvre corps tout déchiré, elle enlève les épines qui sont restées enfoncées sur son front, elle pleure tout doucement. Et, dans son cœur, elle aussi elle dit : « Pardon, mon Dieu, pardon pour tous ces hommes qui ont fait tant de mal à votre Fils. Oui, je le sais, c’est pour sauver tous les hommes que Jésus est mort. Que …
14e Station : Jésus est mis au tombeau
Que fait-on lorsque quelqu’un est mort ? On le dépose dans un tombeau. Sa vie est finie. C’est ce qu’on a fait pour le corps de Jésus : on l’a déposé dans un tombeau. Alors tout est fini ?… Mais non. Pour Jésus, ce n’est pas fini. Pourquoi ? Que va-t-il se passer ? Jésus est mort dans son corps d’homme, et Il est mort à cause de nos péchés. Mais vous savez bien que Jésus est en même temps homme et Dieu. Et parce qu’Il est Dieu, Il est tout-puissant, Il peut TOUT faire. Alors, par sa force de Dieu, Il va redevenir vivant, le troisième jour après sa mort : on dit qu’il va …
Vous pouvez aussi utiliser les chemins de Croix proposés les années précédentes :