Des histoires pour se préparer à la première communion
Ayant pour thèmes : Première communion, Communion
Pourquoi il disait la prière du soir… le matin ?…
Parmi les plus belles processions du Saint-Sacrement, je place celle que j’ai faite un jour comme vicaire d’une paroisse. Elle ne comptait pas beaucoup de monde : Jésus, le petit Pierrot et moi. Je vais vous la raconter. J’étais arrivé depuis quelques jours dans la paroisse. Un soir, M. le Curé me dit : « Demain, il faudra porter la sainte communion aux malades. » Il y avait cinq malades à voir, et chacun habitait dans une autre rue. Pour m’indiquer le chemin et les maisons, M. le Curé me donna Pierrot, car les enfants de chœur étaient déjà à l’école à cette heure, et le sacristain ne pouvait pas venir. Pierrot était un petit bout d’homme ; cinq ans, à peine, mais il avait de l’esprit. Je vis cela tout de suite quand il se présenta à la sacristie le matin. Poliment il me donna la main et salua : « Bonjour, M. l’Abbé ». Il me semblait l’avoir déjà vu à l’église, probablement, parmi …
lire la suite…« Jamais… ! »
Reine et Colette sont en brouille. C’est arrivé pour une bêtise : Reine voulait un livre ; Colette le désirait aussi ; elles se sont chamaillées. Reine a traité Colette de tricheuse ; Colette a giflé Reine ; puis elles se sont tourné le dos en proclamant très haut que « jamais elles ne se recauseraient ». Jacqueline-la-douce a bien essayer d’arranger l’affaire. Mais elle s’est heurtée à de sombres visages fermés, aux regards fuyants et aux lèvres pincées. – Elle m’a appelée « tricheuse » ! explosa Reine aux yeux fulgurants. – Elle m’a giflée ! grogna Colette, renfrognée. – Mettons que vous êtes quitte, et faites la paix ! Hélas ! Colette ne répondit rien et Reine déclara : – Jamais ! Puis elle sortit en claquant la porte. *** Cela dure depuis des semaines. Au fond, elles sont très ennuyées, l’une et l’autre ; avant cette histoire, elles étaient les meilleures amies du monde ; voisines, toujours ensemble. Maintenant, elles vont à l’école à la queue leu leu ; le soir, Reine s’en va toute seule faire les commissions, et Colette s’en va …
lire la suite…Le plus beau cadeau
Jean-Pierre, le fils du docteur, s’était réjoui depuis longtemps pour la rentrée des classes après les vacances de Noël. Il aimait pourtant bien les vacances, surtout en hiver, quand il y a de la neige et qu’on peut faire du ski ou aller en luge. Ce premier jour de classe avait son importance, car chaque premier communiant devait tirer au sort son compagnon de première communion. Jean-Pierre, à ce sujet, a un désir secret : « Si seulement le sort tombe sur Albert Clément. C’est le fils d’un riche fabricant, il a de si beaux jouets. Nous irions très bien ensemble : moi, le fils du docteur, et Albert, toujours si bien habillé ». * * * Le Bon Dieu connaissait ce désir secret, puisqu’il sait tout ! Et pourtant — il ne l’a pas exaucé, car ce désir n’était pas tout à fait bon. Ainsi, quand on eut fini de tirer au sort, ce n’était pas Albert qui se trouvait à côté de Jean-Pierre, mais le …
lire la suite…Un Tarcisius breton
L’Eucharistie. La Révolution française venait d’éclater. Partout les églises étaient profanées, les prêtres dénoncés, traqués comme des bêtes fauves, souvent fusillés sur le bord des chemins. Les fidèles eux-mêmes voyaient leurs maisons envahies par des bandes de forcenés qui menaçaient de les égorger s’ils ne dénonçaient pas les prêtres qu’ils connaissaient. Le curé de la paroisse de Moned, en Bretagne, avait abandonné son presbytère pour échapper aux révolutionnaires. Depuis des semaines il errait à travers la campagne, ne voulant compromettre personne par sa présence. Voyant sa misère, un brave paysan décida de l’accueillir chez lui et de mettre sa ferme à sa disposition. « Vous serez ici chez vous, lui dit-il. La grange vous servira pour dire la messe et mon fils Benjamin sera votre enfant de chœur. » L’enfant, qui désirait vivement faire sa Première Communion, fut au comble de la joie, car le prêtre pourrait ainsi lui enseigner le catéchisme et le préparer facilement à ce …
lire la suite…Un drame au collège
La pénitence Ce récit est une histoire absolument vraie : seuls les noms propres ont été changés. On comprendra aisément pourquoi. Roger de Préval était élève au collège Sainte-Anne à X, depuis octobre. Il avait eu le malheur de tomber sous la coupe d’un mauvais camarade, plus âgé que lui, nommé Laudry. Non seulement ce dernier lui avait passé de mauvais livres, enseigné de vilaines choses, mais un soir il l’avait entraîné à la chapelle poux voler l’argent déposé dans le tronc ! Roger, terrorisé par Laudry, avait consenti à tout… N’osant avouer ses fautes au confesseur, il s’était tu, accumulant pendant six mois sacrilèges sur sacrilèges. Et voici qu’arrivait pour lui le Grand Jour de la Première Communion, la vraie, puisque à cette époque on ne faisait pas encore de communion privée. La retraite commença, prêchée par un jeune Père dominicain. Le prédicateur rappela aux retraitants les grandes vérités de notre sainte religion : la mort, le jugement, le ciel, …
lire la suite…Saint Pie X
La famille Celui qui devait être le grand Pape Pie X naquit dans la pauvreté, le 2 juin 1835, au village de Riese, en Italie. Joseph, « Beppi », comme on le nommait familièrement, était l’aîné de neuf enfants. Son père, Jean-Baptiste Sarto, possédait une humble maison et deux petits champs. Agent communal, il balayait la mairie, faisait les courses, ce pour quoi il recevait chaque jour, 0 fr. 50. Maigre salaire pour nourrir tant de monde ! La mère de famille, Marguerite Sarto, essayait de son côté de gagner quelque chose. Avant son mariage, elle était couturière. Une fois le ménage rangé, les petits habillés, la soupe au feu, elle reprenait son aiguille et cousait pour les voisines. Tous ceux qui connaissaient Marguerite admiraient ses vertus, son courage, sa foi. C’était un foyer modèle que celui des Sarto. Chaque soir, après la journée de travail, le père expliquait le catéchisme à ses enfants et récitait tout haut la prière. Élevé par …
lire la suite…Anne de Guigné.
Oh ! le beau modèle eucharistique ! comme elle a bien su se sanctifier par la Communion, cette enfant bénie ! La COMMUNION était pour cet Ange de pureté un festin de joie. A tous ceux qui la considéraient, elle apparaissait alors transfigurée : « On eût dit, déclare un témoin, un ostensoir vivant qui s’avançait tout rayonnant d’amour. » Ceux qui ont vu cette virginale enfant revenir de la Sainte Table, ne l’oublieront jamais, plusieurs affirment que son visage prenait alors un éclat extraordinaire. Jésus transparaissait en son petit lis éclatant de pureté. Tout cela, c’était la récompense merveilleuse de sa générosité, de sa préparation toujours fervente à la sainte Communion. Quand le moment en approchait, rien ne pouvait la sortir de son recueillement. Un jour, la matinée était splendide et chaque brin d’herbe comme serti de diamants, la lumière s’accrochant à chaque goutte de rosée, Les hirondelles alignées sur les fils du télégraphe gazouillaient, tout était enchantement, et son frère, …
lire la suite…Jésus, le petit frère
Un bébé était arrivé pendant la nuit chez les voisins Dupré. Le matin, il était là, tout simplement couché dans le berceau. Il avait un mignon petit nez et des doigts si minuscules qu’il pouvait en porter plusieurs à la fois à la bouche. Le bébé dormait et ne s’occupait nullement des gens qui l’entouraient. Ce n’était au fond pas bien poli ; et, les six enfants Dupré avaient l’air bien déçus. Ils auraient tant voulu saluer leur petit frère. Papa leur expliqua qu’il ne fallait pas prendre cela comme une offense, que le petit enfant, ayant eu un long chemin à parcourir pour leur arriver, était fatigué, et que maintenant il voulait dormir. Chacun fut satisfait de cette explication ; même, les enfants se mirent à parler tout bas pour ne pas empêcher le nouveau frère de dormir. Quand la nurse arriva et commanda à toute la petite compagnie de sortir, elle obéit sagement et se retira aussitôt, dans la …
lire la suite…La sainte communion
Chapitre XXI C’est demain l’Ordination, après-demain la première Messe d’Yvon et la première Communion de petit Pierre. Le grand cousin est en retraite depuis huit jours, et le benjamin est en retraite aussi. Parfaitement, trois grandes journées de recueillement, entre maman et M. le Curé. Ce soir, petit Pierre vient de rentrer. Il monte trouver sa mère qui, par bonheur, est toute seule dans sa chambre. Comme lorsqu’il était « petit », Pierrot grimpe sur ses genoux, et maman devine sans peine que c’est l’heure des confidences. — Qu’as-tu à me raconter, mon chéri ? — Je voudrais que ce soit vous, ma maman à moi, qui me disiez les choses que je ne sais pas encore bien. — Lesquelles ? — On n’a jamais fini de m’expliquer toute la Messe, parce que les grands sont retournés sans moi à la cure… et puis Yvon a disparu,… et moi, comprenez-vous, je serais content de me préparer à communier comme fera Yvon. Je recevrai Jésus pour la première fois, et lui, pour la …
lire la suite…Le mur de sucre
La petite Thérèse était une charmante enfant, aux yeux bleus rayonnants, aux joues roses et aux longues tresses ! Vraiment, on ne pouvait s’empêcher de l’aimer. Disons plutôt : on n’aurait pu s’empêcher de l’aimer, s’il n’y avait pas eu une chose : les mains de cette petite Thérèse ! Ses mains ? Qu’avaient-elles de particulier ? N’étaient-elles pas propres ? Pour sûr, elles l’étaient : sa maman s’en occupait quand elle revenait de l’école ou du jeu et devait se mettre à table. Il fallait alors laver ces mains fort longtemps avec du savon, et même avec la brosse si c’était nécessaire, jusqu’à ce qu’elles fussent propres comme un sou neuf. Mais il y a avait tout autre chose : c’est que ces mains avaient des doigts trop longs, qui fourraient partout. Ils trouvaient toutes les sucreries de la maison. Hélas, les mains de la petite Thérèse volaient ! Qui l’aurait cru ! Mon Dieu !… tout ce que ces mains avaient déjà attrapé ! Du sucre surtout, et …
lire la suite…Deux Moinillons
Ding-Dong… Deux petits moines, — des moinillons, — disent leur Angelus, leur bénédicité ; puis, tandis que les Pères prennent leur repas au réfectoire, ils déballent leurs petites provisions au pied d’une belle statue de Notre-Dame. Demi-pensionnaires au Couvent des Frères Prêcheurs (Dominicains), ils arrivent tôt, servent la messe, puis reçoivent les leçons du Père Bernard et l’aident dans son office de sacristain. Le soir seulement ils dévalent la colline pour rentrer chez eux, au village d’Alfange. Cette histoire se passe au Portugal, au XIIIe siècle. Voilà cent ans, ce pays était encore aux mains des Maures, venus d’Afrique, et qu’ils avaient conquis cinq siècles plus tôt. Vers le XIe siècle, Alphonse VI, roi de Castille, reprit partiellement ce territoire et donna ce qui était compris entre le Minho et le Douro à Henri de Bourgogne, lequel prit le nom de Comte de Porto ou de Portugal. Le fils d’Henri, Alphonse-Henriquez, gagna sur les Maures une victoire décisive. Pour des Français, …
lire la suite…Ce qu’ils désiraient le jour de la première communion
Ils s’appelaient Robi… et Bobi… Les noms se ressemblaient et les deux garçons aussi. Ils étaient jumeaux. À l’école, ils se trouvaient l’un à côté de l’autre, et c’est à peine si on pouvait les distinguer. Cependant, si on les connaissait bien, on savait que Bobi avait une touffe de cheveux qui se dressait un peu plus hardie. Avec le temps on constatait qu’il était quelquefois un peu plus tranquille que son frère. Quelquefois ! car en général, ils étaient tout aussi taquins et étaient très unis dans la joie comme dans la peine, surtout s’il s’agissait de jouer un bon tour et de recevoir la punition méritée. En ce moment, ils se préparaient à leur première communion. C’était une vraie joie de les voir se donner tant de peine. Tous deux voulaient être prêts pour le grand jour, ils étaient, comme le sont en général les garçons, au dehors, gais et exubérants, mais, leur cœur était, …
lire la suite…La communion d’Imalda
— Imalda ! Imalda ! La mère de l’enfant, qui l’appelait, se dirigea sans hésiter vers le fond du jardin. Quand on ne voyait pas la fillette, on pouvait être sûr qu’elle était là, dans ce coin tranquille où l’on n’entendait que le souffle du vent sur la cime des cyprès et le gazouillement de la fontaine. Contre le mur se dressait un petit oratoire, fait tout simplement d’un toit en auvent, abritant une fresque : cette peinture représentait une Sainte Vierge tenant l’Enfant Jésus sur ses genoux, comme en avait tant peint le meilleur artiste de la ville, celui qu’on appelait « Vital des Madones », une Sainte Vierge d’une merveilleuse douceur. Imalda aimait cette belle image. De longues heures, bien qu’elle eût seulement neuf ans, elle demeurait agenouillée sur les dalles de l’allée, priant, méditant, récitant les Psaumes qu’elle savait par cœur comme un moine ou une religieuse. Et ses parents s’en étonnaient. Son père, le comte Lambertini, un des …
lire la suite…Le secret de Jean
Depuis quelque temps déjà, M. le Vicaire trouvait que Jean avait changé ; il semblait que quelque chose n’allait pas. Lui, si gai autrefois, presque trop, il devenait morose, triste. Un jour, que M. le Vicaire expliquait le malheur qu’il y a à commettre le péché mortel, qui nous conduit en enfer pour toujours, Jean s’était mis à pleurer à chaudes larmes. Il avait essayé de se cacher derrière un camarade, mais les yeux de M. le Vicaire l’eurent bientôt découvert. « Qu’est-ce qui peut bien lui faire tant de peine ? » se demanda M. l’Abbé. Après la leçon, les enfants se disputaient l’honneur de porter la serviette du prêtre. Ce jour là, Jean lui rendit ce service et l’accompagna jusqu’à la maison. Arrivé à la cure, Jean ne fut pas étonné d’entendre M. le Vicaire l’inviter à entrer chez lui ; c’était l’habitude. « Eh bien, mon petit Jean, assieds-toi un instant, dit M. le Vicaire en avançant une chaise. Et maintenant, …
lire la suite…La boite de vermeil
Des coups violents contre la porte. Des hommes armés qui crient d’une voix furieuse : « Ouvrez ! ouvrez tout de suite ! » Est-on revenu au temps des origines du Christianisme, à l’époque des Persécutions, lorsque les gardes des empereurs romains faisaient la chasse aux baptisés ? Non. On est en France, en l’année 1793, c’est-à-dire au plein de la tragique période de la Révolution. Il y a plus de trois ans qu’à Paris le peuple révolté s’est emparé de la Bastille, et certains disent qu’une nouvelle époque de l’histoire a commencé ce jour-là. Il y a quelques mois que, dans la douleur ou la stupeur de la nation, le roi Louis XVI a gravi les marches de la guillotine et que le bourreau a montré à la foule sa tête ruisselante de sang. — Ouvrez ! ouvrez donc ou nous enfonçons la porte ! Dans combien de villes de France, jusque dans les plus petits villages, de telles scènes ne se reproduisent-elles …
lire la suite…La première et la dernière communion de Léon
Tandis que M. le Régent est en conversation avec le nouveau Vicaire, les garçons de la deuxième classe se demandent s’il sera sévère ou indulgent, s’il donnera beaucoup ou peu de devoirs, et surtout, s’il racontera des histoires ? Tout en lui remettant la liste des élèves, M. le Régent explique : « Il y en a 43. C’est beaucoup ! Mais je suis persuadé que tous vous feront plaisir, car ils travaillent bien, et ne sont pas méchants. Il y a Léon, avec qui il faudra de la patience, car il est très lent à comprendre, encore plus lent à apprendre. Parfois, malgré sa bonne volonté, il n’arrive pas à savoir sa leçon. Le pauvre garçon souffre des suites d’une chute très grave alors que tout petit, sa maman travaillant à la fabrique, il restait seul à la maison. » Après cette explication, M. le Régent introduit le nouveau vicaire. 43 garçons se lèvent et saluent joyeusement : « Bonjour M. le Vicaire », …
lire la suite…La communion de la grive
Je veux vous conter un miracle, qui me fut conté à moi-même par un vieux prêtre, ami de saint François d’Assise, auquel l’histoire est arrivée. Un matin de Noël, alors qu’il était jeune encore et vicaire à Saint-Thomas‑d’Aquin, il se demanda, en s’éveillant, quelle bonne action il pourrait faire pour sanctifier cette journée. Et tout de suite s’offrit à ses yeux une maison sordide, que la pioche des démolisseurs aurait dû depuis longtemps jeter bas, mais qui, par un défi à l’urbanisme et à l’hygiène, s’obstinait à rester debout au milieu des bâtisses neuves qui l’étouffaient de toutes parts. Là vivait sous les toits, au fond d’un long couloir obscur, une vieille impotente, qu’il visitait de temps en temps pour lui porter la communion. Prisonnière dans sa chambre, sans parents, sans amis, elle n’avait d’autre distraction qu’un oiseau de l’espèce qu’on appelle grive musicienne, et qu’elle chérissait tendrement. « Que deviendrais-je, monsieur l’abbé, disait-elle chaque fois que le …
lire la suite…La prière d’une protestante
Sortant de l’usine où elle a travaillé tout le jour, une femme aux traits amaigris s’engage dans l’étroit chemin qui mène hors de la ville jusqu’à une « grotte de Lourdes ». Voilà huit jours qu’elle fait ce trajet. L’inquiétude et la peine courbent ses épaules lasses. Au logis, son mari est couché depuis six mois, souffrant cruellement. De son travail à elle dépend l’existence de tous. Mais la malheureuse, épuisée de surmenage et de privations, voit venir l’heure où la misère fera suite à la gêne au foyer désolé. À peu de distance se dresse le rocher où rayonne la blanche statue de la Sainte Vierge. Celle qui monte vers ce but s’arrête dans le sentier, indécise, l’âme angoissée. — Qu’est-ce que je fais !… Moi, protestante, venir la prier ! Qu’est-ce que j’espère ! De quel droit réclamer sa pitié ?… Mais une voix s’élève au fond de l’âme troublée, une voix qui rassure et invite à l’espoir « Ton mari et tes …
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