Catégorie : <span>Histoire Sainte Illustrée - bd</span>

| Ouvrage : Histoire Sainte Illustrée - bd .

Temps de lec­ture : minute
Le prêtre Matathias tue un apostat et lance la révolte des Macchabées

Au temps où la était sous la domi­na­tion des Syriens, le roi Antio­chus IV vou­lut impo­ser aux Israé­lites le culte et les mœurs des païens. Les offi­ciers du roi étant venus à Modin pour orga­ni­ser des sacri­fices, un grand nombre de gens du pays se lais­sèrent aller à l’a­po­sta­sie. Ce que voyant le prêtre

Matha­thias s’in­di­gna : il tua sur l’au­tel un de ses com­pa­triotes apos­tats, ain­si que l’of­fi­cier royal. Ain­si com­men­ça la révolte de ceux que l’on a appe­lés « Les  », c’est-à-dire « les mar­te­leurs » de leurs enne­mis, et qui ont réus­si, après mille com­bats, à rendre à leur patrie son indé­pen­dance et sa foi.

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Temps de lec­ture : 2 minutes
Assuérus choisit Esther pour épouse
Mardochée refuse d'adorer Aman
le prince Aman demande le droit de persécuter les juifs
Les juifs se désepèrent de cet édit les persécutant
Esther se présente devant Assuérus et lui révèle la méchanceté d'Aman
Assuérus protège le peuple juif

Le roi perse (Xerxès) ayant répu­dié la reine Vas­thi, fit choix d’ pour la remplacer. 

Esther était une juive, orphe­line, qui avait été éle­vée par son oncle . Un prince, nom­mé Aman, que le roi avait éle­vé au-des­sus des plus hauts sei­gneurs de sa cour, exi­gea de tous l’a­do­ra­tion. Mar­do­chée, n’a­do­rant que Dieu seul, s’y refu­sa. Aman en conçut une grande colère ; il réso­lut de le faire

périr, et, avec lui, tous les autres Juifs. Il en deman­da la per­mis­sion au roi qui la lui accor­da. Aus­si­tôt, Aman don­na l’ordre de piller et d’exter­mi­ner tous les Juifs qui se trou­vaient dans le royaume d’As­sué­rus. Cet édit fut affi­ché dans Suse, la ville royale, et les Juifs fon­dirent en larmes. Mar­do­chée ins­trui­sit Esther de ce qui se pas­sait. Elle se ren­dit bien vite chez le roi et obtint la déli­vrance des Juifs. Aman fut pen­du à la potence qu’il avait fait éle­ver pour Mar­do­chée et un édit en faveur des Juifs fut publié dans tout le royaume.

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Temps de lec­ture : 2 minutes
Daniel explique à Balthazar la signification de MANE THECEL PHARES apparut sur la muraille

Le roi Bal­tha­zar, fils de Nabu­cho­do­no­sor, fit un grand fes­tin et com­man­da d’ap­por­ter les vases d’or et d’argent que son père avait pris dans le temple de afin de boire dedans. Ils buvaient et louaient leurs dieux de pierre de métal quand, sou­dain, on vit paraître sur la muraille de la salle du fes­tin des doigts qui écri­vaient. Le roi fit venir qui expli­qua « Voi­ci ce qui est écrit : Mané, Thé­cel, Pha­rès. — Mané, c’est-à-dire Dieu a comp­té les jours de votre règne et il en a mar­qué l’ac­com­plis­se­ment. Thé­cel : vous avez été pesé dans la balance et on vous a trou­vé trop léger. Pha­rès votre royaume a été divi­sé et il a été don­né aux Mèdes et aux Perses ». Cette même nuit, Bal­tha­zar, roi des Chal­déens, fut tué et Darius, roi des Mèdes lui succéda.

Daniel loue Dieu dans la fosse aux lions

Darius éta­blit cent vingt satrapes dans son royaume, mais il mit au-des­sus d’eux trois princes, dont Daniel. Et comme le roi pen­sait à l’é­ta­blir sur tous les états, les satrapes et les princes, jaloux, cher­chèrent à le perdre. Ils firent signer au roi un édit défen­dant à tout homme de prier un dieu quel­conque pen­dant trente jours, en dehors de Darius. Or, ils sur­prirent Daniel priant et ado­rant son Dieu. Ils le dénon­cèrent et le roi, en le condam­nant à être jeté à la fosse aux lions, lui dit : « Votre Dieu que vous ado­rez sans cesse, vous déli­vre­ra ». Et, en effet, les lions ne le tou­chèrent pas. Alors, trans­por­té de joie, Darius le fit sor­tir et livra aux lions ses accu­sa­teurs. Or Daniel fut tou­jours en digni­té sous le règne de Darius et celui de Cyrus, roi de Perse.

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Temps de lec­ture : 3 minutes
Songe Ézéchiel : il prophétise sur les ossements

Par­mi les cap­tifs emme­nés à se trou­vait un prêtre nom­mé . Dieu le choi­sit pour être le pro­phète de l’exil. Le peuple d’Is­raël déses­pé­rait dans sa captivité.

« Pour Israël, dit-il, il n’est plus d’avenir. »

Alors, Ézé­chiel eut une vision : « Le Sei­gneur décla­ra-t-il, me pla­ça au milieu d’une plaine recou­verte d’os­se­ments des­sé­chés et me dit : « Pro­phé­tise sur ces osse­ments et dis-leur : 

« Osse­ments des­sé­chés, enten­dez la parole du Sei­gneur. Je vais faire entrer en vous l’es­prit et vous vivrez ; je vous cou­vri­rai de muscles, de chair et de peau… et vous sau­rez que je suis le Sei­gneur… ». Alors, il se fit un cli­que­tis, puis un bruit reten­tis­sant et les os se rap­pro­chèrent les uns des autres ; ils se revê­tirent de muscles, de chair et de peau…, l’es­prit ren­tra en eux et ils prirent vie. 

Le pro­phète ajou­ta : « Ain­si parle le Sei­gneur Dieu : j’ou­vri­rai vos tom­beaux et je vous ferai remon­ter hors de vos tom­beaux, ô mon peuple, et je vous ramè­ne­rai sur la terre d’Israël. 

« Je met­trai mon esprit en vous et vous vivrez, et je vous don­ne­rai du repos sur votre sol et vous sau­rez que moi, le Sei­gneur, je dis et j’accomplis. »

Daniel annonce le règne du Christ qui n'aura pas de fin

Cette pro­phé­tie annon­çait la res­tau­ra­tion d’Is­raël, c’est-à-dire le retour des cap­tifs en Terre pro­mise, la recons­ti­tu­tion du Temple, de nou­veau habi­té par Dieu, et la réor­ga­ni­sa­tion du culte. Ces évé­ne­ments se réa­li­sèrent à par­tir de 533 av. J.-C. et inau­gu­rèrent la der­nière phase de l’his­toire d’Israël. 

La pre­mière année du règne de Bal­tha­zar, eut une vision rela­tive à l’é­poque de la venue du .

Il vit quatre ani­maux sym­bo­liques figu­rant les empires qui devaient se suc­cé­der. Puis, Dieu appa­rut sous l’as­pect d’une vieillard. Alors « sur les nuées, vint comme un Fils d’homme ; il s’a­van­ça jus­qu’au vieillard et on l’a­me­na devant lui. Et il lui fut don­né domi­na­tion, gloire et règne, et tous les peuples, nation, et langues, le ser­virent. Sa domi­na­tion est une domi­na­tion éter­nelle qui ne pas­se­ra point, et son règne ne sera Jamais détruit ». 

Jésus a fait plu­sieurs fois allu­sion à cette pro­phé­tie, par­ti­cu­liè­re­ment dans sa Pas­sion, lors­qu’il pro­cla­ma devant le Grand Prêtre sa digni­té messianique.