Étiquette : <span>Don Bosco</span>

| Ouvrage : 90 Histoires pour les catéchistes II .

Temps de lec­ture : 7 minutes

Vous avez tous plus ou moins enten­du par­ler de ce petit habit, rem­pla­cé aujourd’­hui par une , que l’on impose aux enfants le len­de­main de leur Com­mu­nion Solennelle.

Peut-être connais­sez-vous moins bien son histoire ?

La voi­ci, en quelques mots…

scapulaire carmel - sainte Therese de Lisieux - Histoire pour les veillées scoutes.Le était, tout d’a­bord, une sorte de tablier que les Moines met­taient par-des­sus leurs vête­ments pour évi­ter de les salir lors­qu’ils allaient tra­vailler aux champs. Par la suite cette sorte de blouse devint une simple pièce d’é­toffe, beau­coup plus longue que large qui, munie d’une ouver­ture ronde pour pas­ser la tête, des­cen­dait dans le dos et sur la poi­trine. La plu­part des moines la por­taient, entre autres les Pères Carmes. Vous n’a­vez peut-être jamais enten­du par­ler de ces reli­gieux ? Cepen­dant, vous avez tous vu des images repré­sen­tant sainte Thé­rèse de l’En­fant-Jésus ! La petite Sainte appar­te­nait à cet Ordre du , et c’est pour cela que l’on dit qu’elle était Carmélite.

Or, vers le milieu du XIIe siècle, la Sainte Vierge appa­rut à un Père Carme, du nom de Simon Stock. C’é­tait un Anglais. On dit qu’a­vant d’en­trer au Car­mel il se serait reti­ré, vers l’âge de 12 ans, dans une épaisse forêt où il aurait vécu pen­dant vingt ans, logeant dans le tronc d’un vieux chêne ! D’où son sur­nom de « Stock » qui, en anglais, veut dire « tronc ». Quand la Vierge se pré­sen­ta à lui Elle tenait en main le sca­pu­laire du Car­mel. Le lui mon­trant Elle lui dit : « Voi­ci le pri­vi­lège que je te donne, à toi et à tous les enfants du Car­mel. Qui­conque mour­ra revê­tu de cet habit sera sauvé ! »

| Ouvrage : 90 Histoires pour les catéchistes II .

Temps de lec­ture : 5 minutes

Histoire pour les scouts et louveteau - Miracle de Jean Bosco à nd AuxiliatriceC’é­tait en mai 1869, un same­di soir. Une jeune fille, les yeux cou­verts d’un épais ban­deau noir et gui­dée par deux dames, entra dans le sanc­tuaire de N.-D. Auxi­lia­trice à Turin. Elle venait du vil­lage de Vino­vo et se nom­mait Stardero.

Atteinte depuis deux ans d’un mal d’yeux par­ti­cu­liè­re­ment violent, elle avait fini par perdre com­plè­te­ment la vue. Inca­pable de se conduire elle fai­sait un pèle­ri­nage au Val­doc­co, accom­pa­gnée par sa tante et une cha­ri­table voisine.

Après une fer­vente prière faite devant l’au­tel de la Vierge, l’in­firme deman­da à par­ler à . Celui-ci la reçut à la sacristie.

« Depuis com­bien de temps avez-vous mal aux yeux ? lui demanda-t-il.

— Il y a très long­temps, mon Père, répon­dit la jeune fille. Mais il n’y a qu’un an que je n’y vois plus du tout.

— Avez-vous consul­té quelque spé­cia­liste et sui­vi un traitement ?

— Nous avons essayé toutes sortes de remèdes, répon­dit la tante. Aucun ne lui a pro­cu­ré la moindre amé­lio­ra­tion. Quant aux méde­cins, ils disent que les yeux sont per­dus et qu’il n’y a rien à faire. »

À ces mots, la jeune infirme se mit à pleurer…

« Dis­tin­guez-vous les gros objets des petits ? reprit Don Bosco.

— Je ne dis­tingue abso­lu­ment rien.

— Otez votre ban­deau », ordon­na le Saint.

Et pla­çant la malade face à une fenêtre bien éclai­rée il lui demanda :

« Voyez-vous la lumière de cette fenêtre ?

— Je ne vois abso­lu­ment rien !

— Vou­driez-vous voir ?

— De tout mon cœur ! Je ne suis qu’une fille du peuple et la perte de mes yeux va me rendre mal­heu­reuse pour le reste de mes jours.

| Ouvrage : Petites Vies Illustrées pour enfants .

Temps de lec­ture : 20 minutes

Au Para­dis ter­restre, Adam et Ève ne se nour­ris­saient que de fruits et de légumes. Ils n’a­vaient donc pas à tuer les qui, de ce fait, ne les crai­gnaient pas et qui vivaient tous en par­faite intel­li­gence avec nos pre­miers parents ; cette inti­mi­té était, pour Adam et Ève, un charme de plus. Le ori­gi­nel a détruit cet ordre par­fait que Dieu avait éta­bli. Les bêtes sont deve­nues crain­tives, féroces par­fois, non par méchan­ce­té mais par ins­tinct de conser­va­tion. Elles se méfient de l’homme, et, avouons-le, elles ont le plus sou­vent raison.

Le bon Dieu per­met aux saints, très sou­vent, de revivre l’âge d’or du Para­dis ter­restre, dans leurs rela­tions avec les ani­maux. C’est ain­si que, dans la vie d’un très grand nombre de saints, nous voyons ces der­niers expo­sés à des bêtes féroces, affa­mées à des­sein, et les ani­maux féroces, au lieu de dévo­rer la proie qui leur est expo­sée, venir se cou­cher aux pieds des mar­tyrs et, loin de leur faire aucun mal, leur lécher les mains et les pieds.

Il faut apprendre aux enfants à res­pec­ter toute créa­ture de Dieu. En cha­cune, même les plus petites, appa­raît un reflet de la puis­sance, de la sagesse et de la misé­ri­cor­dieuse bon­té de Dieu, qu’ils apprennent à ne jamais leur faire aucun mal, à moins qu’ils n’y soient obli­gés par la néces­si­té ou le besoin de se défendre. Il faut bien tuer des bêtes, pour nour­rir les hommes ; Dieu le veut ain­si. Mais il ne per­met pas qu’on les mar­ty­rise. Les enfants, inno­cents, ont géné­ra­le­ment de la sym­pa­thie pour les ani­maux et c’est réci­proque. J’ai sou­vent vu un , de l’es­pèce des chiens-loups, féroce pour les mal­fai­teurs, pro­té­ger avec vigi­lance et presque ten­dresse, le ber­ceau d’un nou­veau-né, et cou­rir après des enfants de sa taille, affo­lés, les pauvres, pour leur lécher affec­tueu­se­ment la figure, puis se mêler à leurs jeux, attra­per les balles au vol, retrou­ver des objets, ou même des enfants, cachés dans les bois. Il faut encou­ra­ger l’af­fec­tion des enfants pour les ani­maux, les enfants qui sont bons pour les bêtes ont toutes chances, en gran­dis­sant, d’être bons pour les gens. Et le contraire a lieu ; on raconte que Néron, enfant, s’a­mu­sait à arra­cher les ailes des mouches. Il devint plus tard le tyran que l’on sait.

Dieu, dans sa bon­té, fait béné­fi­cier les saints d’une par­tie des pri­vi­lèges de l’âge d’or du Para­dis ter­restre qui explique com­ment les ani­maux obéis­saient à la voix de beau­coup d’entre les saints.

Histoire pour les enfants de Saint Roch et son chien - coloriage

et son chien

Roch naquit au XIIIe siècle de parents riches. A la mort de ceux-ci il ven­dit tous ses biens et en don­na le prix aux pauvres. Puis il se ren­dit à Rome. Che­min fai­sant, la peste régnant dans une ville du Nord de l’I­ta­lie, il s’y arrête, se fait admettre comme infir­mier à l’hô­pi­tal de cette ville et y lave les plaies des pes­ti­fé­rés, les gué­ris­sant tous en tra­çant sur eux un simple signe de croix. Arri­vé à Rome où la peste régnait éga­le­ment, il y par­cou­rut la ville et ses envi­rons, y fai­sant preuve du même dévoue­ment et y opé­rant les mêmes miracles. Il visite ensuite suc­ces­si­ve­ment les contrées d’I­ta­lie atteintes par la peste. Mais en se réveillant un matin il est sai­si d’une fièvre ardente. Il se sent atteint lui-même par la peste et on le mène à l’hô­pi­tal l’in­ten­si­té de sa dou­leur lui fait pous­ser des cris mal­gré lui. Pour ne point incom­mo­der ses com­pa­gnons, il se traîne jus­qu’à la porte de l’hô­pi­tal. Les pas­sants, crai­gnant de contrac­ter le ter­rible mal, le pressent de ren­trer. Alors, pour n’in­quié­ter et n’in­com­mo­der per­sonne, il se traîne péni­ble­ment hors de la ville où une cabane lui sert d’a­sile. « O Dieu de misé­ri­corde, s’é­crie-t-il, je vous remer­cie de me faire souf­frir pour vous, mais ne m’a­ban­don­nez pas. »

| Ouvrage : 90 Histoires pour les catéchistes II .

Temps de lec­ture : 6 minutes

La belle vertu

Histoire pour le KT - Saint Jean BoscoCe songe a été racon­té par à ses élèves en 1867 :

« Dans la nuit du 29 au 30 mai, dit le Saint, je me trou­vais dans une immense plaine peu­plée de bre­bis. Je me deman­dais à qui pou­vait bien appar­te­nir une telle mul­ti­tude d’ lorsque j’a­per­çus tout à coup près de moi un ber­ger appuyé sur son bâton. Je lui deman­dai à qui était ce trou­peau. Il me répon­dit de ne pas m’en inquié­ter, que je le sau­rais plus tard. Gui­dé par lui je me mis à par­cou­rir la plaine et à exa­mi­ner les bêtes. Ici de superbes bre­bis brou­taient, à l’ombre de grands arbres, une herbe verte et épaisse. Un peu plus loin, un grand nombre d’autres, plus ou moins malades, cher­chaient leur nour­ri­ture dans des coins rem­plis de pierres et de ronces où ne se trou­vait pas un brin d’herbe fraîche. Je deman­dai quelques expli­ca­tions à mon guide. Il se conten­ta de me répondre : « Tu n’es pas fait pour conduire ce trou­peau. Je vais te mon­trer celui que tu dois faire paître. » Et il me condui­sit dans une autre par­tie de la plaine, cou­verte de brous­sailles, où des mil­liers d’a­gneaux pais­saient, maigres et le corps cou­vert de plaies. Chose curieuse, ils avaient de longues cornes comme de vieux béliers, et toutes se ter­mi­naient par une sorte d’S.

Catéchèse pour les enfants - troupeau de moutons - Songe de Don Bosco« Com­ment se fait-il, deman­dai-je, que des agneaux si jeunes aient des cornes pareilles ? — Regarde plus atten­tivement », me répon­dit le ber­ger. Je regar­dai à nou­veau et vis que leur corps était cou­vert de chiffres représen­tant un 3. « Qu’est-ce que tout cela signi­fie ? » deman­­dai-je à nou­veau. « Voi­ci, reprit l’homme. Cette plaine immense représente

| Ouvrage : 90 Histoires pour les catéchistes II .

Temps de lec­ture : 6 minutes

La

Histoire de Saint Domenique SavioCe jeune Saint, c’est Domi­nique Savio, l’é­lève modèle de . Il venait d’en­trer en 4e. Comme n’a­vait pas encore de pro­fes­seur pour cette classe, Domi­nique fut ins­crit au cours que diri­geait un pro­fes­seur en ville. Ce der­nier avait sur­tout des élèves riches appar­te­nant à la noblesse de Turin. Mal­gré cela, Domi­nique, simple fils de for­ge­ron de vil­lage, était si gen­til, si ser­viable, que tous ses cama­rades l’aimaient.

Un jour, raconte Don Bos­co, deux des com­pa­gnons de Domi­nique eurent une vio­lente que­relle. Mal­gré la noble condi­tion de leurs familles ils s’in­sul­tèrent copieu­se­ment puis ter­mi­nèrent en inju­riant réci­pro­que­ment leurs parents ! Les gros mots n’ayant pas réus­si à les satis­faire, les deux gar­çons réso­lurent de se retrou­ver au sor­tir de l’é­cole et de se battre en duel dans les ter­rains vagues où s’é­le­vaient alors les rem­parts de la ville. Par bon­heur Domi­nique eut vent de la chose et le saint gar­çon réso­lu de récon­ci­lier ces deux enne­mis. Mais com­ment y par­ve­nir ? Ni l’un ni l’autre ne parais­sait vou­loir céder et tous les deux étaient plus âgés et plus forts que lui… Domi­nique com­men­ça donc par prier pour eux avec fer­veur, deman­dant au ciel de l’ai­der dans cette dif­fi­cile entreprise.

A la pre­mière récréa­tion il prit à part ses deux cama­rades et essaya de leur faire entendre rai­son. Hélas, ce fut peine per­due ! Ren­tré en classe il fit alors pas­ser à cha­cun un billet les mena­çant de faire savoir la chose au direc­teur de l’é­cole et au besoin à leurs parents. Ce deuxième appel ne fut pas plus écou­té que le pre­mier. Domi­nique atten­dit alors les deux gar­çons au sor­tir de la classe et leur dit :

« Puisque vous ne vou­lez rien entendre, je veux vous deman­der une faveur. Vous me l’ac­cor­de­rez, j’en suis sûr, au nom de notre ami­tié. Lais­sez-moi mettre une petite condi­tion à votre ren­contre de ce soir.

— Parce que c’est toi, d’ac­cord, dirent les deux gar­çons, mais il ne faut pas que cette condi­tion empêche le duel !