Étiquette : <span>Scapulaire</span>

| Ouvrage : Petites Vies Illustrées pour enfants .

Temps de lec­ture : 20 minutes

En 1166 nais­sait un petit Anglais : Simon Stock.

Chez ses parents, de très noble famille, on menait grand train, sur­tout à l’é­poque de la chasse, mais aux récep­tions, Simon pré­fé­rait la soli­tude des bois.

Enfants d’au­jourd’­hui, nour­ris de ciné­mas et d’illus­trés, vous rêvez d’ex­tra­or­di­naires aven­tures ; mais les petits d’a­lors, enten­daient plu­tôt par­ler des grands moines aux­quels l’An­gle­terre, l’Ir­lande, la France et la Ger­ma­nie devaient non seule­ment leur Foi, mais l’ins­truc­tion et la Science ; cela les ouvrait au recueille­ment et les atti­rait au désert. Autre­fois, Mar­tin-éco­lier, vou­lait être ermite ; à douze ans, Simon Stock s’é­vade et se cache dans les bois. Près d’une petite fon­taine il trouve un chêne creux dont il fait sa cabane. Il vit là trente-trois ans, et ce n’est pas banal, vu son nom ou sur­nom : « Stock » : tronc, tas de bois. Nous disons nous aus­si un stock de bois.

Saint Simon Stock dans un chêne creux
Il trouve un chêne creux dont il fit sa cabane.

Dans son désert, notre ermite a pour­tant des « visites »… des visites du ciel… Un jour, la Sainte Vierge, pour laquelle il a une extrême dévo­tion, lui annonce que les Carmes membres d’un ordre reli­gieuse consa­cré à viennent de débar­quer en Angle­terre, et ajoute qu’elle serait heu­reuse de le voir entrer dans son ordre : L’ordre de Notre-Dame du Mont-.

Aus­si­tôt, Simon quitte son tronc d’arbre, sa claire fon­taine, et s’en va rejoindre les reli­gieux incon­nus, arri­vés d’Orient.

Le Mont-Carmel

À peine est-il Carme que Simon demande à par­tir en Terre-Sainte… Il visite Beth­léem, Jéru­sa­lem, Naza­reth et gagne le Mont-Car­mel qui n’en est pas très éloi­gné. Une mer­veille que cette mon­tagne cou­verte de fleurs, sur­vo­lée par des mil­liers d’oi­seaux, du roi­te­let au grand aigle. Ici, ce n’est pas Blanche-Neige qui est reine, mais celle qui est plus blanche que la Neige : la Reine imma­cu­lée du ciel et de la terre ; et les habi­tants des bois ne sont pas d’af­freux petits nains (si bon soient-ils), mais des moines innom­brables à man­teaux blancs.

L’his­toire de Blanche-Neige n’est qu’un conte, inven­té pour le plai­sir des petits et des grands. Ici, c’est du vrai, et que l’his­toire est belle ! Simon ne se lasse pas de l’en­tendre, de se la redire à lui-même. Autre­fois… neuf cents ans avant le pre­mier Noël, le pro­phète habi­tait la mon­tagne du Car­mel, et les jeunes accou­raient vers lui pour qu’il leur apprenne à aimer Dieu. Du côté de la Médi­ter­ra­née, plus de mille grottes, qui ser­vaient d’a­bri aux ermites, sont creu­sées dans le rocher. Était-ce plus confor­table que le tronc d’arbre ?

| Ouvrage : 90 Histoires pour les catéchistes II .

Temps de lec­ture : 7 minutes

Vous avez tous plus ou moins enten­du par­ler de ce petit habit, rem­pla­cé aujourd’­hui par une médaille, que l’on impose aux enfants le len­de­main de leur Com­mu­nion Solennelle.

Peut-être connais­sez-vous moins bien son histoire ?

La voi­ci, en quelques mots…

scapulaire carmel - sainte Therese de Lisieux - Histoire pour les veillées scoutes.Le était, tout d’a­bord, une sorte de tablier que les Moines met­taient par-des­sus leurs vête­ments pour évi­ter de les salir lors­qu’ils allaient tra­vailler aux champs. Par la suite cette sorte de blouse devint une simple pièce d’é­toffe, beau­coup plus longue que large qui, munie d’une ouver­ture ronde pour pas­ser la tête, des­cen­dait dans le dos et sur la poi­trine. La plu­part des moines la por­taient, entre autres les Pères Carmes. Vous n’a­vez peut-être jamais enten­du par­ler de ces reli­gieux ? Cepen­dant, vous avez tous vu des images repré­sen­tant sainte Thé­rèse de l’En­fant-Jésus ! La petite Sainte appar­te­nait à cet Ordre du , et c’est pour cela que l’on dit qu’elle était Carmélite.

Or, vers le milieu du XIIe siècle, la Sainte Vierge appa­rut à un Père Carme, du nom de Simon Stock. C’é­tait un Anglais. On dit qu’a­vant d’en­trer au Car­mel il se serait reti­ré, vers l’âge de 12 ans, dans une épaisse forêt où il aurait vécu pen­dant vingt ans, logeant dans le tronc d’un vieux chêne ! D’où son sur­nom de « Stock » qui, en anglais, veut dire « tronc ». Quand la Vierge se pré­sen­ta à lui Elle tenait en main le sca­pu­laire du Car­mel. Le lui mon­trant Elle lui dit : « Voi­ci le pri­vi­lège que je te donne, à toi et à tous les enfants du Car­mel. Qui­conque mour­ra revê­tu de cet habit sera sauvé ! »