Étiquette : <span>Vierge Marie</span>

Auteur : Schnebelin, Marguerite | Ouvrage : 90 Histoires pour les catéchistes II .

Temps de lec­ture : 6 minutes

Sor­tant de l’u­sine où elle a tra­vaillé tout le jour, une femme aux traits amai­gris s’en­gage dans l’é­troit che­min qui mène hors de la ville jus­qu’à une « grotte de  ». Voi­là huit jours qu’elle fait ce tra­jet. L’in­quié­tude et la peine courbent ses épaules lasses. Au logis, son mari est cou­ché depuis six mois, souf­frant cruel­le­ment. De son tra­vail à elle dépend l’exis­tence de tous. Mais la mal­heu­reuse, épui­sée de sur­me­nage et de pri­va­tions, voit venir l’heure où la misère fera suite à la gêne au foyer désolé.

À peu de dis­tance se dresse le rocher où rayonne la blanche sta­tue de la . Celle qui monte vers ce but s’ar­rête dans le sen­tier, indé­cise, l’âme angoissée.

— Qu’est-ce que je fais !… Moi, pro­tes­tante, venir la prier ! Qu’est-ce que j’es­père ! De quel droit récla­mer sa pitié ?…

Mais une voix s’é­lève au fond de l’âme trou­blée, une voix qui ras­sure et invite à l’es­poir « Ton mari et tes enfants sont catho­liques et c’est pour eux que tu viens. » « Et puis, mur­mure la pauvre femme, j’ai fait ce que je devais : j’ai res­pec­té les croyances du père, j’ai veillé à ce que les petits connaissent et pra­tiquent leurs devoirs… »

Auteur : Bastin, R., O.M.I | Ouvrage : La simple histoire de la Vierge Marie .

Temps de lec­ture : 19 minutes

A lire en ligne : les noces de Cana

Les mariés de Cana - Histoire à lire au catéchismeA plu­part d’entre vous ont déjà par­ti­ci­pé à un .

Vêtus d’un cos­tume de satin bleu, d’une robe crème, tenant en main un petit bou­quet d’œillets roses, ils ont sui­vi la mariée en por­tant la traîne blanche de sa robe jolie. Puis, après le cor­tège, le dîner des grandes per­sonnes presque ter­mi­né, ils sont entrés dans la salle du fes­tin, timides, un peu rou­gis­sants et, dans les excla­ma­tions de joie, se sont fau­fi­lés à une place réser­vée pour y savou­rer une bonne glace aux fraises et boire un doigt de cham­pagne pétillant et mous­seux, qui leur cha­touillait le bout du nez et le fond de la gorge, délicieusement.

Et vous tous à qui cela est arri­vé, vous avez cer­tai­ne­ment pen­sé durant la messe à cette réjouis­sance qui vous atten­dait, et vous étiez très impa­tients de voir arri­ver le moment de vous pré­sen­ter devant les grandes per­sonnes et de prendre part à leur joie.

Or ima­gi­nez-vous votre décep­tion si, en arri­vant dans la grande salle toute bleue de la fumée des cigares, vous vous trou­viez devant le maître de la mai­son qui vous dirait :

« Mes chers enfants, je suis ravi de vous voir, mais il ne reste plus rien à vous offrir. Nous avons tout man­gé, tout bu… Les plats, les bou­teilles sont vides. Vous arri­vez trop tard. Embras­sez la mariée et retirez-vous ! »

C’est char­mant d’embrasser une mariée, rose, fraîche et jolie, mais cela ne vaut pas un gros bai­ser de cham­pagne et une déli­cieuse glace qui vous fond dans la bouche avec un goût de fraise !

Eh bien ! cette désa­gréable aven­ture allait arri­ver aux enfants qui, le matin, avaient assis­té aux céré­mo­nies reli­gieuses des noces de Cana. Ils s’é­taient tenus sage­ment durant le long office, avaient recon­duit la mariée à la mai­son du ban­quet, en por­tant non sa traîne, car elle n’en avait pas, mais des pla­teaux sur les­quels se trou­vaient du sel, de la farine, du levain, ces sym­boles de la vie ména­gère que la jeune épouse devrait mener. Puis, ils avaient été s’a­mu­ser dans un coin de la cour, en essayant de ne pas trop salir leurs robes de céré­mo­nie. À quoi jouer, quand on ne peut ni se traî­ner par terre, ni se pour­suivre, ni se battre ?

histoires bibliques illustrées : les noces de Cana

Ne sachant trop que faire, les enfants s’é­taient appro­chés de la cui­sine et de ses dépen­dances. Ils joui­raient à l’a­vance des excel­lents mets dont ils pour­raient se réga­ler et se dis­trai­raient au spec­tacle ani­mé qui se dérou­lait sous leurs yeux. Sans cesse, l’on voyait pas­ser des ser­vi­teurs, por­tant solen­nel­le­ment de grands plats de terre cuite sur les­quels repo­sait un mou­ton rôti, avec tant de sauce autour qu’elle en dégou­li­nait et que les chiens du voi­si­nage léchaient les longues traî­nées brunes sur le sol pous­sié­reux. Des esclaves affai­rés cou­raient sans arrêt rem­plir à de grandes urnes ven­trues les brocs de , dont les invi­tés sem­blaient faire une énorme consom­ma­tion. Il faut dire qu’ils étaient très nom­breux (plus d’une cen­taine), que la cha­leur était acca­blante, et puis qu’ils étaient tous très émus : et l’é­mo­tion donne soif. Pen­sez donc, à ce mariage, c’é­tait la pre­mière fois que Jésus se mon­trait en public, et tout le monde savait que Jean-Bap­tiste, qui était très célèbre, l’a­vait décla­ré bien plus grand que lui !

Lors­qu’on ren­contre pour la pre­mière fois un impor­tant per­son­nage, l’on est tou­jours un peu angois­sé. Pour se don­ner du cou­rage, volon­tiers l’on boit un petit coup de vin. Cela fouette le sang, donne du nerf, de la verve. On se sent plus assu­ré. Puis lors­qu’on l’a vu, ce grand homme, lors­qu’on a com­pris com­bien il est simple, gen­til, accueillant, une grande joie vous enva­hit et l’on se sent si heu­reux qu’on reprend encore un petit verre de vin. Un verre de vin de fête. C’est pour­quoi les invi­tés de la noce témoi­gnaient d’une telle soif.

Auteur : Bastin, R., O.M.I | Ouvrage : La simple histoire de la Vierge Marie .

Temps de lec­ture : 19 minutes

Histoire pour les petits

La Vierge Marie racontée aux Jeannettes et LouveteauxL était une fois, dans la capi­tale de la Pales­tine, deux vieux époux, cas­sés par l’âge et le travail.

Ils habi­taient une petite mai­son blanche et pro­prette, au bout de la grand’­rue de Jéru­sa­lem, juste devant le Temple. Le soir, lors­qu’il fai­sait beau, ils aimaient s’as­seoir sur le pas de leur porte et regar­der, sans rien dire, le soleil tout rouge entrer dans son lit de nuages der­rière les tours et les cou­poles du monument.

Mais ils n’é­taient pas heu­reux, car ils n’a­vaient pas d’en­fant et se trou­vaient bien seuls.

Un soir, comme ils se sen­taient plus tristes que jamais, Joa­chim prit la main d’Anne, la ser­ra très fort et lui dit :

« Puisque c’est ain­si et que nous deve­nons vrai­ment très âgés, nous allons faire encore un immense sacrifice…

— Quel sacri­fice encore ? dit Anne, sen­tant un petit pin­ce­ment du côté de son cœur.

— Eh bien ! dit Joa­chim, tout bas et tout len­te­ment, nous allons nous séparer !

— Quoi ! pleu­ra la pauvre Anne.

— Oui, nous allons vivre pen­dant quelque temps cha­cun très loin l’un de l’autre. Nous offri­rons ain­si au Bon Dieu ce qui nous coûte le plus parce que c’est cer­tai­ne­ment cela qui sera le plus dur ».

Ils s’ai­maient tel­le­ment, ces deux bons vieux, que la pen­sée de n’être plus ensemble leur fen­dait le cœur.

Joa­chim, qui savait très bien ce qu’il vou­lait, ne se lais­sa pas atten­drir par les larmes d’Anne ; il pré­pa­ra son petit balu­chon (en Orient, il faut bien moins de bagages que par ici pour voya­ger) et, le len­de­main matin, après avoir embras­sé sa femme très fort, s’en alla seul sur la grand’­route blanche. Anne pleu­rait tel­le­ment qu’elle ne put regar­der long­temps ; et qua­si toute la jour­née, elle demeu­ra, la tête dans le coude, à san­glo­ter silencieusement.

Saint Anne et Saint Joachim les parents de Marie

En ce temps-là, la Pales­tine pos­sé­dait de vastes régions cou­vertes d’une herbe drue et sèche, dont se nour­ris­saient d’in­nom­brables trou­peaux de mou­tons. Comme il eût été dan­ge­reux de les lais­ser ain­si se pro­me­ner seuls, des ber­gers les accom­pa­gnaient. Vêtus d’une houp­pe­lande brune ou ver­dâtre, appuyés sur un long bâton ter­mi­né par une petite bêche et qu’on nomme une hou­lette, ils res­taient de longs mois loin de chez eux, pas­sant la jour­née en plein air à sur­veiller leurs trou­peaux. Le soir, assis en cercle autour d’un feu, ils se racon­taient des his­toires sous le beau ciel clair d’O­rient. C’est eux que Joa­chim alla rejoindre lors­qu’il eut quit­té sa femme et sa blanche petite mai­son. Les ber­gers étaient de braves gens, pas curieux. Ils le reçurent sans rien lui deman­der. Alors, en gar­dant les mou­tons, Joa­chim pen­sait au Bon Dieu, à Anne, sa femme, au petit enfant qu’ils vou­draient tant avoir ; et ses jour­nées et par­fois même ses nuits n’é­taient qu’une longue prière.

Saint Joachim priant Dieu et gardant son troupeauQuand on prie le Bon Dieu avec per­sé­vé­rance, on finit tou­jours par être exau­cé. Il faut conti­nuer pen­dant long­temps. Puis, ne pas avoir peur d’un sacri­fice pour accom­pa­gner cette prière. Anne et Joa­chim en avaient déjà fait beau­coup : jamais de plus grand que de se quit­ter. Parce qu’ils furent vrai­ment géné­reux, le Bon Dieu se mon­tra, à son tour, par­fai­te­ment bon.

Un soir que Joa­chim, assis sur un rocher, regar­dait ses mou­tons se perdre dou­ce­ment dans la brume, il aper­çut une lumière flot­tant à l’ho­ri­zon. Intri­gué, il scru­ta ce point lumi­neux, ten­dant en avant son visage ridé. La lumière parais­sait appro­cher, briller davan­tage. Joa­chim se mit debout pour mieux obser­ver ; mais alors qu’il se rele­vait péni­ble­ment, tant ses membres étaient gourds et tor­dus par les rhu­ma­tismes, il dut quit­ter des yeux, un ins­tant, l’é­trange clar­té. Lors­qu’il se fut dres­sé, il fut stu­pé­fait de voir un ange : un bel ange dont les ailes fris­son­naient encore avec un bruit si doux, si léger et si frais que Joa­chim crut le prin­temps devant lui. Ahu­ri, il s’ap­puya de tout son poids sur sa hou­lette et ouvrit bien grande sa vieille bouche éden­tée, mais il n’eut pas le temps de poser des ques­tions. L’ange par­lait, et sa voix était déli­cieuse comme une musique de fête :

Histoire pour veillée scout : la naissance de Marie« Joa­chim, tu vas être exau­cé ! — (Ce n’est jamais pos­sible ! se dit Joa­chim). — Le Bon Dieu a été tou­ché de tes prières, de tes sacri­fices. Il a été content de voir que tu ne déses­pé­rais pas, qu’au contraire tu conti­nuais de Le ser­vir de ton mieux. Tu auras bien­tôt une petite fille : une char­mante petite fille que tu appel­le­ras . Elle sera si exquise que, dès qu’elle pour­ra mar­cher, tu la confie­ras aux prêtres du Temple afin qu’ils l’offrent au Bon Dieu.

« Tu avais long­temps espé­ré. Tu avais long­temps atten­du. Ta récom­pense est magni­fique, car tu vas pos­sé­der le plus beau cadeau que jamais Dieu ait fait aux hommes.

« Rentre chez toi. La vieille Anne s’in­quiète de ta longue absence et part à ta rencontre.

« Pour te prou­ver la véra­ci­té de ma pro­messe, je t’an­nonce que tu retrou­ve­ras ta femme auprès de la fon­taine, à l’en­trée de la ville ».

Joa­chim n’en croyait ni ses yeux, ni ses oreilles. Ses vieilles mains trem­blantes agi­taient son bâton, et l’ange avait dis­pa­ru depuis long­temps déjà qu’il demeu­rait encore sur place, abasourdi.

Lors­qu’il revint à lui, il vou­lut immé­dia­te­ment se mettre en route ; il ramas­sait son sac et ses pro­vi­sions éparses, quand il se sou­vint des mou­tons. La nuit était venue. On dis­tin­guait à peine, sur le pacage, la masse grise de tous ces dos, ser­rés les uns contre les autres, d’où mon­taient de tristes bêlements.

Auteur : Filloux, H. | Ouvrage : Au Cœur des Grandes Alpes. Dauphiné et Savoie .

Temps de lec­ture : 5 minutes

Dans les pages d’un vieux livre

Hen­ri. — Comme c’est amu­sant, toutes ces petites mai­sons, per­chées sur la pente de la  !

— Cette mon­tagne, c’est la mon­tagne amie de Gre­noble, celle qu’on voit au bout de chaque rue : le Saint-Eynard. Je sais à son sujet une bien jolie légende, cueillie dans un vieux livre qui garde encore le par­fum des œillets roses conser­vés entre ses pages jaunies.

Légende de Savoie racontée aux petits : Saint Pierre, La Sainte Vierge et Jésus

« Sachez [1] d’a­bord que jadis, Dieu, la Vierge et les saints fai­saient sur la voûte céleste de longues pro­me­nades. Quand ils arri­vaient au-des­sus de cette val­lée, c’é­tait pour leurs yeux un émerveillement.

« Ils aper­ce­vaient les Sept-Laux, les crêtes du Bel­le­donne toutes blanches de neige… Au soleil levant, le mas­sif de la Char­treuse et le gla­cier lilial du Mont-Blanc.

« A leurs pieds, l’Isère cou­lait avec ses flots argen­tés à tra­vers des clai­rières bor­dées de chênes, de châ­tai­gniers et de peu­pliers… Saint Pierre s’as­seyait pour mieux voir ; la Vierge joi­gnait les mains d’ad­mi­ra­tion… Dieu souriait…

« Mon Dieu ! dit un jour la , pour­quoi les bords de cette rivière, ces forêts et ces pâtu­rages sont-ils inha­bi­tés ! Les hommes y seraient si heureux !

— Il n’y a pas de mai­sons, dit saint Pierre, un peu bour­ru. Et com­ment diable ! vou­lez-vous que les pauvres humains trans­portent des maté­riaux dans ces montagnes ?…

— Eh bien ! saint Pierre, dit le Père Éter­nel, tu vas tout de suite en apporter.

— Oh ! dit saint Pierre, des chan­tiers du Para­dis à cette val­lée, le tra­jet est long. Des mai­sons, c’est lourd. Je ne suis plus jeune… Que saint Eynard s’en charge !…

  1. [1] Cette légende est tirée de Sous le signe des Dau­phins (de Paul Ber­ret), édi­tions Didier et Richard, à Gre­noble.
Auteur : Tharaud, Jérôme et Jean | Ouvrage : Les contes de la Vierge .

Temps de lec­ture : 6 minutes

Troubadour et jongleurGui­no­cha­tus qui­dam, un cer­tain Gui­ne­ho­chet, racontent les Actes des Saints, prince des sau­teurs, ambas­sa­deur de la lune, maître-fou, empe­reur des ânes, ayant failli se rompre le cou en état de péché mor­tel, se sen­tit tou­ché par la grâce et fit vœu de se consa­crer à la . À l’un, il don­na ses cer­ceaux, à l’autre, la corde qui lui ser­vait à sau­ter, à celui-ci, à celui-là, tous les ins­tru­ments de son métier, spe­cio­sa quae his­triones expe­diunt, et il se ren­dit, les mains vides mais le cœur plein de foi, vers le le plus proche.

Le Prieur du couvent fut bien sur­pris de voir l’é­trange pèle­rin, et plus sur­pris encore quand il connut le vœu qu’il avait fait. C’é­tait un homme de grande science et de haute ver­tu, vir sapiens et egre­gia vir­tute ador­na­tus, mais trop enclin à mettre la connais­sance avant les œuvres, inge­nio autem ad sapien­tiam prius ope­ra propenso.

– Mon fils, lui deman­da-t-il, que sais-tu faire pour le ser­vice de Dieu ?

– Hélas ! répon­dit l’autre, je ne sais guère faire que freins pour vaches, gants pour chiens, coiffes pour chèvres, hau­berts pour lièvres, et sot­tises pareilles, comme sai­gner les chats, ven­tou­ser les bœufs ou cou­vrir les mai­sons d’œufs frits. J’i­mite le cri du renard, l’ap­pel de la colombe, je puis par­ler avec mon ventre et faire mille autres tours pour amu­ser le monde. Mais il n’est que trop vrai de dire que je ne me suis jamais éle­vé vers le saint Para­dis plus haut que la hau­teur d’un saut.

– Passe donc ton che­min, mon ami, répon­dit le Prieur, et sois homme de bien dans ton métier. Ta place n’est pas dans ce couvent. On y adore Dieu le Père, son divin Fils et la Vierge , par la prière, la médi­ta­tion et le chant, hym­nis et can­ti­cis, et cela ne s’ap­prend plus à ton âge.

Mais le insis­ta tel­le­ment, tam vehe­men­ter Prio­rem pre­ci­bus obse­cra­vit, qu’il finit par obte­nir qu’on le gar­dât dans le monas­tère en qua­li­té de frère lai.

Mul­to modo, en cent manières diverses, le nou­veau frère se ren­dit utile. Jar­di­nier, menui­sier, cor­don­nier, tailleur, pêcheur, cui­si­nier, que sais-je encore, omni­bus arti­bus prae­cel­le­bat, il excel­lait en tous métiers. De ses dix doigts il était incom­pa­rable, manu per­itis­si­mus, mais de l’es­prit il était mal­ha­bile, imbe­cil­li­tate qua­dam inge­nii. Mys­tère pour lui, les livres écrits dans le lan­gage que les Anges parlent entre eux dans les prai­ries du Para­dis, ser­mo quem usur­pant Ange­li inter pra­ta Para­di­sii. Mys­tère aus­si, les notes de musique posées sur les anti­pho­naires comme des oiseaux sur les branches, tan­quam aves in ramis.