Étiquette : <span>Oiseau</span>

Auteur : Baeteman, R. P. J. | Ouvrage : Tout l'Évangile en images .

Temps de lec­ture : 2 minutesPour mieux nous faire com­prendre encore que nous devons nous aban­don­ner, comme des enfants, à la Pro­vi­dence divine, Jésus nous offre l’exemple des petits oiseaux. « Consi­dé­rez, dit-il, les oiseaux du ciel : ils n’a­massent rien dans les gre­niers ; et cepen­dant votre Père céleste les nour­rit. N’êtes-vous pas beau­coup plus qu’eux ? »…

Auteur : Vérité, Marcelle | Ouvrage : La semaine de Suzette .

Temps de lec­ture : 6 minutes

Cette année, dit maman, il n’y aura pas d’œufs de Pâques. 

Les petits crurent tout d’a­bord avoir mal enten­du. Pas d’œufs le jour de Pâques ! 

— Vous savez bien, pour­sui­vit maman avec un sou­pir, qu’il n’y n ni sucre, ni chocolat. 

— Mais, fit Syl­vi­nette aux yeux bleus, ce sont les cloches qui les apportent et nous man­ge­rions aus­si bien des œufs de poule, tu sais. 

— Ça m’é­ton­ne­rait qu’elles en trouvent plus que moi. Allons, au revoir, mes ché­ris, soyez sages et à ce soir. 

Nid pour accueillir les oeufs de Pâques

Maman s’en fut faire des ménages comme chaque jour, lais­sant Pou­pon sous la garde de Sylvinette.

— Vous en faites une tête ! chan­ton­na Moi­neau-Gen­til, pas­sant la tâte par la fenêtre. Ne savez-vous pas que c’est le prin­temps, que les oiseaux sifflent et que dans le square il fait bien meilleur qu’ici ? 

Il faut vous dire que Moi­neau-Gen­til était très aimé des enfants. Je ne sais si vous l’a­vez remar­qué, mais sou­vent, plus les gens sont pauvres, meilleurs ils sont pour les bêtes. Aus­si, quand Syl­vi­nette lui eut conté leur cha­grin, l’oi­seau réflé­chit un ins­tant, puis bat­tit des ailes. 

— Vous aurez des œufs de Pâques, foi de moi­neau ! Je vais dire un mot aux cloches : je suis au mieux avec le bour­don de Notre-Dame.

Auteur : Quenette, Luce | Ouvrage : La Lettre de la Péraudière .

Temps de lec­ture : 18 minutes

« Stille Nacht, hei­lige Nacht. »

Une his­toire vraie

Un saint curé 

Le 24 décembre 1818, mon­sieur le curé Josef Mohr reve­nait à son pres­by­tère d’O­ben­dorf, après le bap­tême du der­nier né de la famille Köh­ler. Oben­dorf veillait sous la neige. C’est un joli vil­lage au bord de la Sal­zach, à 15 km au nord de Salz­burg. Mon­sieur le curé était jeune (né le 11 décembre 1792) et très pieux. Sa paroisse, par consé­quent, vivait édi­fiante et sage. Mon­sieur le curé, rentre à la nuit, sen­tait la recon­nais­sance débor­der de son cœur de prêtre. Il venait de don­ner à l’Église un petit chré­tien. Et cette nuit sainte, nuit com­men­cée, il mon­te­rait à l’au­tel pour la messe de Noël, messe mer­veilleuse que la cho­rale ren­drait encore plus belle car Oben­dorf jouis­sait d’un curé musi­cien et d’un orga­niste excellent, ins­ti­tu­teur au petit vil­lage voi­sin d’Arns­dorf. Cet orga­niste s’ap­pe­lait Franz Xaver Gru­ber. Mon­sieur le curé l’a­vait en grande ami­tié et sou­vent, les deux amis se réunis­saient pour la plus grande gloire de Dieu : le cure chan­tait, et Gru­ber l’ac­com­pa­gnait sur sa guitare.

La première inspiration

Ce soir-là, mon­sieur le curé avait donc grand besoin de se recueillir et de remer­cier Dieu dans l’at­tente de la grande action de minuit. Mais, tan­dis qu’il médi­tait hum­ble­ment le mys­tère de la sainte nati­vi­té, une grande paix l’en­va­hit, avec le désir d’ex­pri­mer les douces pen­sées qui affluaient dans son âme. Sans effort, comme d’un seul jet, il écrivit :

Stille Nacht, heilige Nacht, 
Alles schläft ; einsam wacht
Nur das traute hochheilige Paar.
Holder Knabe im lockigen
Haar, Schlaf in himmlischer Ruh !

Intra­dui­sibles ! parce que chaque langue a son génie, ces syl­labes rêveuses et dis­crètes, semées du doux éclat des voyelles encras­sées, rare­ment libres et brillantes, sans l’é­tin­cel­le­ment des langues « du Sud ».

Je tra­duis pour qui ignore la langue des lie­der, ce qui est bien per­mis. Mais je tra­duis le sens, exprès, sans tenir compte de la mélo­die que mon­sieur le curé n’a­vait pas encore : 

Auteur : Pourrat, Henri .

Temps de lec­ture : 4 minutesI

l y avait une fois… C’é­tait la grande fois, celle du pre­mier Noël. Il y avait une fois les oiseaux, tout le peuple qui vole et chante, l’a­louette, la seule qui chante en volant, et tous les autres.

Ils sont venus à crèche avant les ber­gers et les mages. C’est le coq Chante-Matin qui les a éveillés au pre­mier gris de l’aube.

Diu is nas­cu – u‑u-u !

Dieu est né !… Le bœuf pesam­ment s’est mis sur pied.

Meuh ! meuh ! Hou ! Et où donc ?

La chèvre, tou­jours en fièvre bêlait déjà :

Bé‑é ! À Bé-éth-lé-em !

Et l’âne en bon vou­loir, de secouer ses oreilles et de braire :

I cau ana ! I cau ana !

Conte de Noël - les animaux : le boeuf

Auteur : Tharaud, Jérôme et Jean | Ouvrage : Les contes de la Vierge .

Temps de lec­ture : 3 minutesL'Immaculé Conception récit pour les enfants - Nicolas Poussin - La fuite en EgypteLa Vierge fuyait avec l’enfant devant les sol­dats du roi Hérode. En che­min elle ren­con­tra la colombe, et la colombe lui demanda :

– Où vas-tu avec ton enfant ?

La Vierge alors lui répondit :

– Je fuis les sol­dats du roi Hérode.

Mais déjà on aper­ce­vait la pous­sière que fai­saient les cava­liers, et la colombe s’envola.

La Vierge conti­nuait de fuir devant les sol­dats du roi Hérode. En che­min elle ren­con­tra la caille, et la caille lui demanda :

– Où vas-tu avec ton enfant ?

La Vierge alors lui répondit :

– Je fuis les sol­dats du roi Hérode.

Mais déjà on enten­dait le galop des che­vaux, et la caille aus­si s’envola. La Vierge s’enfuyait tou­jours devant les sol­dats du roi Hérode.