Temps de lecture : 2 minutesMadeleine était une pécheresse. Poursuivie par les remords, elle aperçoit Jésus qui passe et qui la regarde. N’en pouvant plus, elle entre chez le Pharisien où le Sauveur dînait, et, sans rien dire, se jette à ses pieds, pleure, et essuie les pieds du Maître de ses beaux cheveux dénoués.…
Étiquette : <span>Péché</span>
La belle vertu
Ce songe a été raconté par Don Bosco à ses élèves en 1867 :
« Dans la nuit du 29 au 30 mai, dit le Saint, je me trouvais dans une immense plaine peuplée de brebis. Je me demandais à qui pouvait bien appartenir une telle multitude d’animaux lorsque j’aperçus tout à coup près de moi un berger appuyé sur son bâton. Je lui demandai à qui était ce troupeau. Il me répondit de ne pas m’en inquiéter, que je le saurais plus tard. Guidé par lui je me mis à parcourir la plaine et à examiner les bêtes. Ici de superbes brebis broutaient, à l’ombre de grands arbres, une herbe verte et épaisse. Un peu plus loin, un grand nombre d’autres, plus ou moins malades, cherchaient leur nourriture dans des coins remplis de pierres et de ronces où ne se trouvait pas un brin d’herbe fraîche. Je demandai quelques explications à mon guide. Il se contenta de me répondre : « Tu n’es pas fait pour conduire ce troupeau. Je vais te montrer celui que tu dois faire paître. » Et il me conduisit dans une autre partie de la plaine, couverte de broussailles, où des milliers d’agneaux paissaient, maigres et le corps couvert de plaies. Chose curieuse, ils avaient de longues cornes comme de vieux béliers, et toutes se terminaient par une sorte d’S.
« Comment se fait-il, demandai-je, que des agneaux si jeunes aient des cornes pareilles ? — Regarde plus attentivement », me répondit le berger. Je regardai à nouveau et vis que leur corps était couvert de chiffres représentant un 3. « Qu’est-ce que tout cela signifie ? » demandai-je à nouveau. « Voici, reprit l’homme. Cette plaine immense représente
(Conte...)
Le vieux curé était resté au confessionnal jusqu’à la tombée de la nuit, jusqu’à ce que le dernier pécheur eût quitté l’église. Cependant, il décida d’attendre encore un peu, au cas où un pénitent en retard se présenterait encore.
Il était fatigué et malgré lui ses paupières se fermaient.
Tout à coup, il sursauta. La porte de l’église avait bougé ; peut-être n’était-ce qu’un coup de vent car la tempête faisait rage autour de la maison de Dieu. Mais une silhouette se détachait sur le mur : un homme s’avançait. Son pas résonnait de façon étrange sur les dalles, comme s’il avait une jambe de bois. Il avait relevé le col de son manteau, et à travers les grilles du confessionnal, le prêtre ne put distinguer du visage que deux yeux au regard sombre. L’étranger entra dans le confessionnal après une brève hésitation et s’agenouilla.
« Quand vous êtes-vous confessé pour la dernière fois ? » demanda le prêtre.
« Je n’ai encore jamais reçu ce sacrement » répliqua l’homme d’une voix étouffée.
« Jamais, dites-vous ? »
« Jamais. »
« Quel âge avez-vous donc ? »
« Je ne sais pas, il y a beau temps que j’ai cessé de compter les années. »
« Mais vous devez bien savoir à peu près votre âge ? »
« Une demi-éternité. »
« Bien, disons alors soixante-dix ans ! De quoi vous accusez-vous ? »
« J’ai été orgueilleux » répliqua le pécheur.
« Rien d’autre ? » insista le prêtre, étonné. « Vous n’avez été orgueilleux qu’une seule fois durant toutes ces années ? »
« Oui, une seule fois seulement. »
« Et rien d’autre ? »
« J’ai été envieux. »
« Envieux ? »
« Oui, envieux. J’étais jaloux de tout le monde. »
« De tout le