Temps de lecture : 2 minutesAvant de commencer sa vie publique, Jésus se retira dans le désert, où il pria et jeûna durant quarante jours. Après quoi, il eut faim. Le démon alors voulut le tenter. Il le tenta d’abord de gourmandise, lui proposant de changer les pierres en pain. — Il le tenta ensuite d’orgueil, l’invitant…
Étiquette : <span>Orgueil</span>

C’était le plus beau rameau, celui de la petite Vivette, un rameau chargé de jouets et de bonbons, suivant la coutume du pays. Et Vivette, bien qu’elle le trouvât lourd à porter, en était très fière, Elle faisait « sa glorieuse », comme disait son père, et se réjouissait fort à l’idée de l’effet qu’elle produirait tout à l’heure à l’église…

…lors de la bénédiction des rameaux. Mais voilà que le bon ange gardien de Vivette, qui se tenait tout près d’elle, fut très peiné par ce sentiment d’orgueil. Il essaya bien de souffler à la petite fille que ce n’était vraiment pas joli d’aller voir le Bon Dieu en pensant seulement à éclabousser ses compagnes de sa richesse.
Temps de lecture : 19 minutes
Conte de Noël
Il faisait froid. La neige des chemins criait sous l’acier des traîneaux. Les prés et les collines resplendissaient dans leurs blanches draperies, et les sapins sombres, chargés de brillants flocons, inclinaient vers le sol leurs rameaux pesants.
C’était la veille de Noël. La terre allait tressaillir et les anges allaient chanter, comme il y a dix-neuf siècles.
« Gloria in excelsis Deo. »
Mais seuls les petits et les humbles, comme alors peut-être, pourraient entendre le céleste cantique.
Il semble qu’à cette heure solennelle un doux effluve d’amour se répand dans les airs. Les fronts se relèvent, les courages se raffermissent, l’espérance rafraîchit, comme une ondée bienfaisante, les cœurs meurtris. Et pourtant il se trouve encore des âmes qui souffrent et des lits de douleur où la vie agonise.
Là-bas, dans la maison de madame Verchamp, une veuve très estimée, dormait, sur un lit tout blanc, une jeune fille malade. Elle dormait, et un songe agréable la visitait sans doute en ce moment, car malgré sa souffrance, elle souriait. Elle revivait peut-être un beau jour perdu, comme cela arrive parfois dans le sommeil. Elle était amaigrie, et la pâleur de ses joues faisait ressortir son grand œil noir plein de tristesse. Près d’elle, sa mère pleurait.
Sa mère pleurait, et en essuyant ses larmes du coin de son tablier, elle pensait :
Pourquoi l’a‑t-elle tant aimée ?…
Soudain la porte s’ouvrit. Elle vit entrer deux hommes. Elle ne les reconnut pas d’abord, à cause des grandes capotes qui les enveloppaient, et des collets de fourrure qui leur montaient jusqu’aux yeux. Elle tressaillit cependant, et s’avança au devant d’eux.
* * *
Trois ans auparavant, un soir de la fenaison, Mariette, la jeune malade d’aujourd’hui, revenait au fenil sur un charriot de foin. Enfoncée dans le trèfle et le mil comme dans un nid, elle se laissait bercer au cahotage des roues, et chantait, de sa voix douce et quelque peu plaintive, une chansonnette gracieuse dans sa forme et sage dans son enseignement :
La fleur de la charmille,
La fleur de la famille,
Ont un destin commun,
Lorsque les mains les cueillent,
L’une et l’autre s’effeuillent
Et perdent leur parfum…Petite rose blanche,
Reste donc à la branche
Dont la sève nourrit,
Petite fille chère,
Reste donc à ta mère
Dont l’amour te sourit.
Octave Desruisseaux qui traversait le clos voisin, la faux sur l’épaule, l’entendit et fut charmé. Il ne la connaissait point. Il devina qu’elle était belle et se prit à l’aimer, sans se demander s’il ne courait pas au désenchantement. Il était jeune, d’humeur agréable, bien découplé, laborieux, avec cela il serait bien maladroit s’il ne réussissait pas à décrocher un bon petit cœur. Cela ne tient pas tant après tout.
Il était de Sainte-Croix. Victor Poudrier l’avait fait venir pour les foins et les récoltes, car il passait pour vaillant. Sa faux allongeait de fiers andains, et son « javelier » couchait d’épaisses javelles, depuis les heures fraîches du matin jusqu’aux ombres de la soirée.
Un dimanche, la jeunesse se réunit, après le repas du soir, chez Marcelin Thiboutot, le forgeron, pas loin de la côte de sable. Octave et Mariette se virent et s’aimèrent. Ils gardèrent leur secret cependant.
Le lendemain, Mariette alla au champ pour faner le foin nouveau. Le soleil rayonnait et donnait aux clôtures grises une apparence de cadre lumineux. Un large chapeau de paille protégeait contre les rayons trop chauds, sa jolie figure. Car elle était jolie, Mariette. Un mince fichu de mousseline se tordait négligemment sur sa gorge un peu brunie. Elle tenait une fourche de saule et jetait dans l’air pur les bribes perlées de la dernière chanson du village. De temps à autre, ses regards curieux se promenaient sur le pré voisin. Une pensée douce l’obsédait. Elle éprouvait les délices du réveil de l’amour, et trouvait à aimer un bonheur inexprimable.
Tout à coup elle aperçut un jeune faucheur courbé sur la prairie, et elle sentit son cœur se serrer et sa joue rougir. C’était lui. Quand elle fut plus près, elle vit, comme un serpent de feu, la faux luisante s’enfoncer dans l’herbe, et elle entendit, comme un chant d’amour, le crissement de l’acier qui montait du clos, par intervalles courts et mesurés.
Le faucheur ne la devina point.
Un peu plus tard, il suspendit son travail et marcha vers l’endroit où il avait déposé sa pierre à aiguiser. Plusieurs jeunes filles fanaient dans les alentours, en criant des choses gaies, et en jetant des éclats de rire. Il chercha à les reconnaître, mais il n’y parvint guère, à cause des larges bords de leurs chapeaux. Il se tourna vers le clos de la veuve Verchamp. Mariette paraissait absorbée dans sa tâche. Il aurait bien voulu qu’elle regardât de son côte. Il prit la pierre qui trempait dans un vase plein d’eau, et leva sa faux devant lui. La lame décrivait une courbe étincelante comme un nimbe vis-à-vis son front trempé de sueurs. La pierre mordit l’acier. D’autres faucheurs aussi affilèrent leurs outils, et ce fut comme un clair retentissement de cymbales dans l’air sonore. Les jeunes filles levèrent la tête, et les fourches restèrent piquées dans le foin parfumé. Les cigales, cachées dans le feuillage des grands arbres, jetèrent comme des fusées leurs trilles vibrants. Des oiseaux, entraînés par le plaisir, se mirent à voltiger d’une aile folle, en éparpillant de joyeuses notes… Et des rires s’égrenaient de toute part. Jamais fête plus belle n’avait fait tressaillir ces champs tant de fois moissonnés.
Temps de lecture : 30 minutes
Barsabas ou le don des langues
II
LE CITOYEN DU MONDE
Quiesce a nimio sciendi desiderio,
quia magna ibi invenitur distractio
et deceptio !
(Imitatio Christi, I, s.)
Devant la grâce inattendue qui venait de lui échoir, Barsabas se sentit d’abord si heureux à la fois et si effrayé que, bien qu’il pût maintenant répondre sans effort aux questions de ses amis, il ne prit pas même le temps de les écouter. Rentré dans sa chambre, il se hâta d’en faire sortir un petit garçon avec qui tous les soirs il avait coutume de jouer, et qui, ce soir-là encore, voulait, à toute force, lui grimper sur le dos. Puis, ayant verrouillé la porte pour n’être plus dérangé, il se prosterna et pria humblement Seigneur, s’écria-t-il, vous m’avez honoré par delà mon mérite ! Au dernier de vos serviteurs vous avez daigné confier le plus précieux de vos dons ! Et voici cependant, – telle est ma faiblesse ! – voici que je tremble de frayeur à la pensée des devoirs nouveaux qui en résultent pour moi : « Soutenez-moi, Seigneur, éclairez-moi, dites-moi ce que je dois faire, afin que je ne sois qu’un outil entre vos mains, l’instrument de votre gloire et de votre justice ! » Mais le Seigneur ne lui dit rien, et Barsabas se vit contraint de décider lui-même ce qu’il devait faire.
Aussi bien ne pouvait-il guère hésiter sur le premier et le plus urgent des devoirs nouveaux qui s’imposaient à lui ; et sa frayeur ne lui venait, précisément, que de sa trop claire conscience de ce pénible devoir. Il avait, en effet, tout de suite compris que le don des langues ne lui avait pas été accordé simplement pour qu’il pût s’entretenir, à Jérusalem, avec des étrangers déjà convertis, ni moins encore pour qu’il s’en retournât mener sa vie silencieuse à l’ombre des collines de son cher village. Le don des langues lui imposait le devoir de parcourir le monde, pour porter aux païens la sainte parole : cela était certain, hélas ! trop certain !
Tout au plus eut-il un instant l’idée que, si son maître avait vraiment exigé de lui un pareil sacrifice, c’est lui qu’il aurait désigné pour faire partie des douze apôtres, au lieu de Mathias. Mais aussitôt il rougit de cette idée, misérable prétexte suggéré par sa lâcheté. Le pouvoir miraculeux de parler toutes les langues n’était-il pas un signe d’apostolat aussi évident, pour le moins, qu’une élection où peut-être le hasard avait seul agi ? Non, non, Barsabas sentait que nul doute ne lui était possible ! Et plus était cruel le sacrifice que son maître exigeait de lui, plus il se sentait tenu de l’accomplir, en échange de l’immense faveur qu’il avait reçue. Il résolut donc de quitter Jérusalem dès le lendemain, et de se mettre en route vers les pays étrangers, après avoir dit un rapide adieu à sa femme, à sa mère, aux lieux qui, jusqu’alors, avaient été pour lui l’univers entier.
Encore ne leur dit-il cet adieu que par procuration. Ayant rencontré, aux portes de Jérusalem, un paysan de son village qui rentrait chez lui, c’est sur lui qu’il se déchargea du soin d’annoncer aux siens sa nouvelle mission.
« Je comptais aller moi-même prendre congé d’eux, ajouta-t-il, mais le ciel a eu pitié de moi, et voici qu’il t’a envoyé sur mes pas, pour m’épargner un supplice au-dessus de mes forces. Ou plutôt ce sont les dangers de la tentation que le ciel, sans doute, aura voulu m’épargner : car je me demandais comment, après avoir revu tout ce qui m’est cher, je trouverais le courage de m’en séparer. Adieu donc, frère bien-aimé ! Et quand, après-demain, du haut de la colline, tu apercevras à tes pieds les maisons de notre village, rappelle-toi ton frère Barsabas qui s’en va, seul et triste, parmi des inconnus ! »
Barsabas pleurait en disant ces mots ; puis il se jeta, tout pleurant, au cou de son ami. Mais à peine l’eut-il vu disparaître, dans la poussière du chemin, qu’il ne put s’empêcher de songer qu’il avait été, lui aussi, la veille encore, semblable à ce paysan inutile et grossier. Et, fiévreusement, il eut soif d’employer au plus vite, pour le bien de son maître, le magnifique don qu’il portait en lui. Quand son ami, le surlendemain soir, aperçut du haut de la colline les maisons du village, il soupira en se rappelant le pauvre Barsabas qui allait, seul et triste, sur des routes lointaines ; mais Barsabas, au même instant, marchait d’un pas alerte et la tête haute, méditant le discours qu’il prononcerait dès qu’il rencontrerait une ville, devant lui.
Cette ville se trouva être Péluse, dans la Basse-Égypte ; et Barsabas, qui y était parvenu après cinq jours de marche, fut d’abord tenté de marcher cinq jours de plus pour s’en éloigner. Habitué comme il l’était aux mœurs rustiques de la Galilée, Jérusalem déjà lui avait paru inhabitable ; mais il se sentait prêt maintenant à la regretter, en comparaison de cette ville étrangère où, depuis les traits des visages jusqu’à la façon de manger et de se vêtir, rien ne ressemblait à ce qu’il connaissait. La largeur des rues, la hauteur des maisons, les amples manteaux et les lourds souliers, tout cela était, à ses yeux, aussi laid qu’incommode. Il éprouvait une indignation mêlée de mépris à la vue des litières qui servaient à traîner, d’une maison à l’autre, des hommes parfaitement capables de se servir de leurs jambes. Il ne comprenait pas que des êtres humains pussent se passer d’arbres et d’oiseaux, ni se résigner à vivre enfermés dans d’obscures boutiques, sans autre profit que de gagner un argent aussitôt dépensé. En un mot, il jugeait Péluse l’endroit le plus monstrueux du monde : et telle il continua de la juger pendant les six mois qu’il y demeura.
Car le fait est qu’il y demeura six mois, en dépit de sa mauvaise humeur : et ce fut bien là qu’il prêcha pour la première fois. S’étant rendu sur le port, le lendemain de son arrivée, il aborda quelques matelots qui musaient au soleil, et se mit à leur expliquer la doctrine chrétienne. Il la leur expliqua dans la langue grecque, qui était leur langue ; mais il répéta ensuite son explication en arabe à des marchands arabes qui s’étaient approchés ; il la répéta en syrien et en éthiopien, de telle sorte que, bientôt, une foule énorme se pressa autour de lui, curieuse d’entendre un homme qui parlait toutes les langues. Et Barsabas raconta à cette foule la vie et la mort divines de Jésus. Il leur raconta sa propre vie, de quelles ténèbres il avait été tiré, et vers quelle lumière. Il leur dit quelques-unes des paraboles de son maître, les plus simples et les plus touchantes, s’efforçant de retrouver, dans sa voix, un écho de la voix surnaturelle qui les lui avait enseignées. Longtemps il parla, debout sur un banc de pierre, indifférent aux injures comme aux railleries ; et d’heure en heure, à mesure qu’il parlait, injures et railleries devenaient plus rares, jusqu’à ce qu’enfin il eut le bonheur de voir jaillir des larmes presque de tous les yeux. Lui aussi, il pleurait ; une ardente émotion faisait frémir ses lèvres, donnait à sa parole des accents pathétiques. Quand il descendit du banc et cessa de prêcher, cent personnes de tout âge et de toute condition, s’approchant de lui avec déférence, lui exprimèrent leur désir d’être baptisées.
Et comme, quelques heures plus tard, Barsabas, tout heureux de la belle moisson qu’il avait rapportée à son maître dès son premier discours, s’en retournait joyeusement vers l’auberge où il s’était logé, un petit vieillard l’accosta dans la rue. C’était un aimable petit vieillard, chauve, replet, avec un visage ridé où s’ouvraient de grands yeux naïfs et bienveillants, Il avait la mise d’un riche bourgeois. Et, en effet, il apprit à Barsabas qu’il vivait de ses rentes, mais qu’il employait son temps à s’instruire et à méditer. « Or, je regrette d’avoir à vous dire, poursuivit-il, que votre Jésus n’est pas le vrai Dieu. Car le vrai Dieu, je le connais : il m’a été révélé par un homme admirable, le philosophe Épistrate, auteur du traité sur l’Essence de l’Être. Peut-être n’avez-vous pas lu ce livre sans pareil ? Tenez, je n’ai pas pu m’empêcher de vous l’apporter ! » – Et le vieillard tendait à Barsabas un épais rouleau. – « Je vous en prie, lisez-le ! Que si même il ne réussissait pas à vous convaincre tout à fait, vous y trouveriez encore de quoi réfléchir ! »
Le petit vieillard avait une si honnête et douce figure que Barsabas crut pouvoir lui parler comme à un ami. Il lui avoua donc qu’il lirait volontiers, pour l’obliger, le traité de son philosophe, mais que, par malheur, il ne savait pas lire. Et, loin de lui en témoigner le moindre mépris, le vieillard lui proposa aussitôt de lui apprendre lui-même à lire et à écrire. « Quelques leçons vous suffiront, lui dit-il, aidées d’un peu d’exercice. Et vous acquerrez là un bien inestimable, qui doublera l’effet de vos prédications ! »
Temps de lecture : 11 minutes« S’il te plaît, grand-mère, voudrais-tu me faire réciter l’Histoire Sainte ? » demanda le petit Joseph à la vieille paysanne de la ferme des Tilleuls, assise près de la cheminée et qui faisait glisser les grains de son chapelet entre ses doigts.
« Attends que j’aie fini », répondit-elle, en commençant la dernière dizaine des mystères glorieux.
« Mais tu n’auras qu’à continuer de prier après », dit le petit avec une moue de mécontentement. Mais grand-mère ne répondit point. Ses pensées suivaient la Vierge au ciel, où le Père Éternel la parait de la couronne de toute magnificence.
« Je peux te faire réciter, moi », proposa Louis, quatorze ans, qui fréquentait le lycée de la ville. « Viens, donne-moi ton Histoire Sainte. »
« Soit ! » répliqua Joseph, et il tendit le livre à son frère. Et il commença à réciter sa leçon.
« La construction de Babel. L’humanité entière parlait la même langue. Mais s’aventurant vers l’est, les hommes découvrirent une plaine dans le pays de Senaar et y plantèrent leurs tentes. Et ils se dirent : Faisons des tuiles et cuisons-les. Et la tuile leur servit de pierre de construction et l’asphalte de béton. Et ils dirent : Construisons-nous une ville et une tour dont la pointe atteigne le ciel. Ainsi, nous nous créerons un nom avant de nous disperser par toute la terre. »
« Eh bien ! ils auraient mieux fait de rester tranquilles », grogna Louis en jetant un regard furibond sur son livre de latin posé sur la table.
« Mais laisse-moi donc réciter et ne me fais pas perdre le fil », grogna Joseph et il continua à réciter :
« Et le Seigneur descendit voir la ville et la tour que les enfants d’Adam construisaient. Et il dit : « C’est un seul peuple et il parle une même langue. Nous allons embrouiller leur langue, afin qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres. »
« C’est ce qui fit notre malheur », grogna Louis en frappant violemment sur le livre de latin. « Si les maçons, à ce moment-là, avaient fait grève, je ne serais pas obligé, maintenant, de me bourrer le crâne de tous ces mots étranges. Ils auraient bien pu trouver autre chose pour se faire un nom. »
« Qu’est-ce que cela signifie, au juste, se faire un nom ? » demanda Joseph.
« Allons donc ! Tout le monde comprend cela », expliqua l’aîné. « Dernièrement il y avait une troupe de saltimbanques dans notre village, tu t’en souviens ? Et ils avaient collé des affiches, sur lesquelles se trouvaient les noms de tous les artistes ; les uns étaient inscrits en petits caractères, d’autres en grands, le nom de l’homme qui faisait des acrobaties sur un mât de quarante mètres de haut, eh bien ! celui-là avait son nom en lettres géantes sur la pancarte. Te voilà renseigné. »
« J’aimerais bien que mon nom figure un jour sur une affiche comme ça », soupira Joseph. « Mais je ne saurais pas me tenir sur la tête au bout d’un si grand mât. »