Étiquette : <span>Ange gardien</span>

| Ouvrage : La semaine de Suzette .

Temps de lec­ture : 4 minutes
Vivette se rend à la procession des Rameaux

C’é­tait le plus beau , celui de la petite Vivette, un rameau char­gé de jouets et de bon­bons, sui­vant la cou­tume du pays. Et Vivette, bien qu’elle le trou­vât lourd à por­ter, en était très fière, Elle fai­sait « sa glo­rieuse », comme disait son père, et se réjouis­sait fort à l’i­dée de l’ef­fet qu’elle pro­dui­rait tout à l’heure à l’église…

L'ange gardien lutte contre l'orgueil de la petite fille

…lors de la béné­dic­tion des rameaux. Mais voi­là que le bon de Vivette, qui se tenait tout près d’elle, fut très pei­né par ce sen­ti­ment d’. Il essaya bien de souf­fler à la petite fille que ce n’é­tait vrai­ment pas joli d’al­ler voir le Bon Dieu en pen­sant seule­ment à écla­bous­ser ses com­pagnes de sa richesse.

Auteur : Winowska, Maria | Ouvrage : La belle aventure de Catherine - La médaille miraculeuse .

Temps de lec­ture : 10 minutes

Et main­te­nant, cédons-lui la parole, en cor­ri­geant sim­ple­ment les fautes d’or­tho­graphe… qui fourmillent. 

« Vient la fête de Saint Vincent. La veille, notre bonne Mère Marthe nous fit une ins­truc­tion sur la dévo­tion à la , ce qui m’a don­né un si grand désir de la voir que je me suis cou­chée avec cette pen­sée… Enfin, je me suis endormie. 

« À onze heures et demi du soir, je m’en­tends appe­lée par mon nom : « Ma sœur Labou­ré ! Ma sœur Labou­ré » M’é­veillant, je regar­dai du côté d’où venait la voix qui était du côté du pas­sage. Je tire le rideau : je vois un enfant habillé de blanc, âgé à peu près de quatre à cinq ans, qui me dit : « Venez à la Cha­pelle, la Sainte Vierge vous attend » ! Aus­si­tôt la pen­sée me vient : « Mais on va m’en­tendre » ! Cet enfant me répond : « Soyez tran­quille, il est onze heures et demi, tout le monde dort bien, venez, je vous attends » ! 

Soeur Catherine Labouré est menée par son petite ange gardien jusqu'à la chapelle de la rue du Bac

« Je me suis dépê­chée de m’ha­biller et je me suis diri­gée du côté de cet enfant qui était res­té debout, sans avan­cer plus loin que la tête de mon lit. Il m’a sui­vie ou plu­tôt je l’ai sui­vi, tou­jours sur ma gauche, par­tout où il pas­sait. Les lumières étaient allu­mées par­tout où nous pas­sions, ce qui m’é­ton­nait beau­coup ; je fus bien plus sur­prise lorsque je suis entrée à la cha­pelle. La porte s’est ouverte à peine l’en­fant l’a­vait tou­chée du bout du doigt. Mais ma sur­prise a été encore bien plus com­plète, quand j’ai vu tous les cierges et flam­beaux allu­més, ce qui me rap­pe­lait la Messe de minuit. Cepen­dant, je ne voyais pas la Sainte Vierge. 

« L’en­fant me condui­sit dans le sanc­tuaire, à côté du fau­teuil de M. le Direc­teur, et là, je me suis mise à genoux, et l’en­fant est res­té debout tout le temps. Comme je trou­vais le temps long, je regar­dais si les veilleuses (les sœurs dési­gnées pour veiller la nuit) ne pas­saient pas par la tribune.

« Enfin l’heure est arri­vée. L’en­fant me pré­vient. Il me dit : « Voi­ci la Sainte Vierge, La voi­ci » ! J’en­tends comme un bruit, comme le frou-frou d’une robe de soie qui venait du côté de la tri­bune. L’en­fant qui était là me dit : « Voi­ci la Sainte Vierge ! ». Regar­dant la Sainte Vierge, je n’ai fait qu’un bond auprès d’elle, à genoux, sur les marches de l’au­tel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge. 

Sainte Catherine au pied de la Vierge Marie dans la chapelle.
Auteur : Diethelm, P. Walther | Ouvrage : Le plus beau cadeau .

Temps de lec­ture : 9 minutesLa vie était tou­jours très gaie dans la famille Dumas. Cela ne peut être autre­ment dans une mai­son où habitent quatre enfants, tous en bonne san­té. Léon, qui était en cin­quième classe, aimait à sif­fler, ou à crier. Suzette, fillette de dix ans, sau­tait et chan­tait toute la jour­née. Et les deux autres, les petits, un frère de deux ans et une sœur de cinq semaines, fai­saient du bruit aus­si, à leur façon.

* * *

Histoire pour le KT : Ignacio Pinazo - Petite fille lisantUn jour tout se trou­va calme dans la mai­son, bien que, per­sonne ne man­quât. Y avait-il quel­qu’un de malade ? Pas pré­ci­sé­ment, mais depuis quelques jours déjà, Léon était de mau­vaise humeur ; il avait mal aux dents. Depuis hier, il avait une joue enflée, et son humeur allait de mal en pis. On n’au­rait su dire ce qui le tour­men­tait le plus : ses dents, ou ce que sa maman avait ordon­né : aller chez le den­tiste. Ah ! on n’aime pas y aller, chez le dentiste !

Mais Suzette, pour­quoi était-elle pen­chée sur son livre, toute silen­cieuse ? Il y avait sûre­ment quelque chose qui n’al­lait pas. Elle n’é­tait pas à son affaire. Dis­traite, elle regar­dait tou­jours la même page, sans pour­tant la lire. Était-ce com­pas­sion envers son frère ? — Avait-elle mal, elle aussi ?

Oui, Suzette avait mal ; pas aux dents. Suzette avait mal dans son cœur, qui bat­tait fort et drô­le­ment, sur­tout le soir, quand elle ne pou­vait pas dor­mir. Suzette avait peur de la