Étiquette : <span>Moïse</span>

| Ouvrage : Histoire Sainte Illustrée - bd .

Temps de lec­ture : 4 minutes

Moise alla donc trou­ver Pha­raon et lui dit : « Je viens de la part du Sei­gneur vous dire de lais­ser aller les Israëlites ». 

— « Non, répon­dit le roi, je ne lais­se­rai pas sor­tir Israël et il fit redou­bler le tra­vail des 

Hébreux. Moise se plai­gnit au Sei­gneur qui lui dit : « J’o­bli­ge­rai Pha­raon à lais­ser aller mon peuple, car je suis le Dieu tout puis­sant. Dites au peuple : « Je suis le Sei­gneur, c’est moi qui vous tire­rai de la pri­son des Égyp­tiens et vous déli­vre­rai de la ser­vi­tude… ».

Première plaie d'Égypte : l'eau changée en sang

Les d’

1° Pha­raon ayant refu­sé, Moise frap­pa avec sa verge l’eau du fleuve qui fut chan­gée en sang ain­si que toutes les eaux des ruis­seaux, des marais et des lacs, les pois­sons mou­rurent et il y eut du sang dans toute l’Égypte.

Deuxième plaie d'Égypte : l'invasion des grenouilles

2° Aaron, frère de Moise, éten­dit sa main sur les eaux de l’É­gypte et les gre­nouilles sor­tirent, cou­vrant tout le pays.

Troisième plaie d'Égypte : l'invasion des moucherons

3° Aaron, sur l’ordre du Sei­gneur, frap­pa la pous­sière de la terre et les hommes et les bêtes furent tout cou­verts de mou­che­rons.

quatrième plaie d'Égypte :
Moïse et L'invasion des mouches en Égypte.

4° Moise se pré­sen­ta alors devant Pha­raon et lui dit : « Si vous ne lais­sez pas aller le peuple hébreu, le Sei­gneur enver­ra une mul­ti­tude de mouches très dan­ge­reuses dans votre mai­son, celles de vos ser­vi­teurs et dans toute l’É­gypte. C’est ce qui arriva.

Cinquième plaie d'Égypte : Peste des animaux

5° Le Sei­gneur envoya ensuite une peste ter­rible contre les che­vaux, les ânes, les cha­meaux, les bœufs et les bre­bis qui mou­rurent tous, tan­dis qu’au­cune bête appar­te­nant aux Israé­lites ne mourut.

Sixième plaie d'Égypte : Tumeurs et ulcères sur les hommes et les animaux.

6° Puis Moise prit plein ses mains de la cendre de la che­mi­née, la jeta au ciel devant Pha­raon et il se for­ma des ulcères et des tumeurs dans les hommes et les ani­maux d’Égypte.

Septième plaie d'Égypte : la grêle destructrice

7° Moise leva sa verge vers le ciel et le Sei­gneur fit fondre une grêle ter­rible qui fit mou­rir, au milieu des éclairs et du ton­nerre tous les hommes et ani­maux qui étaient dehors, ain­si que les arbres et l’herbe des champs.

Huitième plaie d'Égypte : l'invasion des sauterelles

8° Moise éten­dit sa verge sur la terre d’É­gypte et des nuées de sau­te­relles vinrent détruire ce qui avait échap­pé à la grêle.

Neuvième plaie d'Égypte : 3 jours de ténèbre

9° Puis ce furent des ténèbres hor­ribles qui cou­vrirent la terre d’É­gypte pen­dant trois jours. Nul ne vit son frère, ni ne bou­gea du lieu où il était parce qu’ils ne voyaient plus rien. Mais le jour lui­sait où étaient les enfants d’Israël.

Dixième plaie d'Égypte : la mort des premiers nés

10° dit enfin à Pha­raon « Voi­ci ce que dit le Sei­gneur : je sor­ti­rai sur minuit et par­cour­rai l’É­gypte et tous les pre­miers nés mour­ront dans les terres des Égyp­tiens, tant des hommes que des ani­maux ». Le pre­mier né de Pha­raon mou­rut aus­si. Alors le roi se déci­da à lais­ser sor­tir de sa terre les Hébreux.

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Moïse et le buisson ardent

Il s’en­fuit à Madian et se maria avec Sépho­ra, fille de Jéthro. Un jour qu’il condui­sait le trou­peau de son beau-père à la mon­tagne d’Horeb, le Sei­gneur lui appa­rut dans une flamme de feu sor­tie du milieu d’un buis­son qui brû­lait sans se consu­mer : « Moise, Moise, lui dit-il, ôtez vos sou­liers car vous êtes sur une terre

sainte. Je suis Celui qui suit. Le cri des enfants d’Is­raël est venu jus­qu’à moi, j’ai vu leur afflic­tion ; aus­si, je vous enver­rai vers Pha­raon afin que vous les fas­siez sor­tir de l’ et je les condui­rai au pays des Cha­na­néens, des Ibé­théens, des Amor­rhéens, des Phé­ré­séens, des Hévéens et des Jébu­séens. »

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Temps de lec­ture : minute

La fille de Pha­raon vint sur le bord du pour se bai­gner et aper­çut par­mi les roseaux un panier de jonc enduit de bitume et de poix dans lequel se trou­vait un enfant. Elle le prit, le fit éle­ver par la mère de l’en­fant et lors­qu’il fut assez

fort, la fille du Pha­raon l’a­dop­ta, le nom­ma , c’est-à-dire Sau­vé des eaux. Deve­nu grand, il a pitié de ses frères les Israé­lites, acca­blés d’af­flic­tion et fera tout pour les sau­ver des mains des Égyptiens.

Auteur : Par un groupe de pères et de mères de familles | Ouvrage : Histoire Sainte illustrée .

Temps de lec­ture : 11 minutes

XIV

Il ne s’a­git pas d’ou­blier ce que tate a pro­mis. Et puis, c’est jeu­di. Les grands doivent être là ; c’est beau­coup plus amu­sant quand ils s’en mêlent. Et Nicole et Bru­no, se tenant par la main, arrivent en sau­tillant chez Colette.

Assis près du divan de sa sœur, Jean, qui en effet les voit venir, souffle :

— Que leur racontes-tu en ce moment ?

— Aujourd’­hui je m’in­quiète de ce que j’ai à leur dire. Com­ment leur faire sai­sir le gou­ver­ne­ment de  ? Tu m’ai­de­ras, dis ? Soyons clairs.

Pen­dant que les enfants s’ins­tallent, Jean redresse les cous­sins afin que « le pro­fes­seur » soit aus­si confor­table que pos­sible, mal­gré son immobilité.

— Là, tu as une vraie chaire ; parle, maintenant !

Colette dis­si­mule der­rière un sou­rire la souf­france que lui cause encore le moindre mou­ve­ment et s’ap­puie gaie­ment sur la pile de coussins.

— Dis un peu, Nicole, où en étions-nous ?

— Le Bon Dieu avait par­don­né aux Hébreux.

— Moi, déclare Bru­no, je trouve que le Bon Dieu par­donne tout le temps.

— Fort heu­reu­se­ment pour les Hébreux, riposte Jean, et non moins heu­reu­se­ment pour nous. Que devien­drions-nous, mon pauvre Bru­no, si le Bon Dieu ces­sait de nous par­don­ner ! Mais tout de même, atten­tion ! Sa jus­tice égale sa bon­té. Les Hébreux s’en sont bien aper­çu, n’est-ce pas, Colette ? Tu vas nous dire com­ment. Nous t’écoutons.

Cepen­dant Colette, appuyée sur son coude, se tait et réflé­chit, puis elle semble se déci­der et pose une drôle de question :

— Dans une famille, dans une armée, dans un pays, il faut quel­qu’un pour com­man­der, n’est-ce pas ?

Moïse et les dix commandementsÉton­nés, les deux petits répondent :

— Bien sûr.

— Et si per­sonne ne commandait ?

Bru­no écar­quille les yeux.

— Tout le monde s’a­mu­se­rait, mais per­sonne ferait ce qu’est ennuyeux. Moi, j’ap­pren­drais pas ma table de mul­ti­pli­ca­tion et Maria­nick ferait pas la cui­sine. Et on man­ge­rait pas, alors on mourirait.

— À moins qu’on ne se batte pour « chi­per » les bons plats à ceux qui auraient le cou­rage d’al­lu­mer leur four­neau, dit Jean.

— Exac­te­ment, déclare Colette. Il est impos­sible de vivre plu­sieurs ensemble sans une auto­ri­té qui com­mande, et c’est jus­te­ment cela que je veux vous faire com­prendre. Or Celui qui seul pos­sède par Lui-même le droit de com­man­der aux hommes qu’il a créés, c’est Dieu. Quand Il jugea bon de leur don­ner une loi écrite par l’en­tre­mise de Moïse, Il enten­dait faire res­pec­ter cette loi et gar­der pour Lui-même le gou­ver­ne­ment de son peuple.

Aux hommes qu’Il choi­sis­sait pour être en quelque sorte ses ministres sur la terre, Il don­nait direc­te­ment ses ordres. Le seul Roi des Hébreux, c’é­tait le Bon Dieu.

Mais une expres­sion de souf­france enva­hit le visage de Colette. Elle ferme les yeux mal­gré elle, en se lais­sant aller sur ses cous­sins. Puis, essayant éner­gi­que­ment de se redres­ser, elle mur­mure à son frère :

Auteur : Par un groupe de pères et de mères de familles | Ouvrage : Histoire Sainte illustrée .

Temps de lec­ture : 12 minutes

XIII

— Yamil cou­ri avec petite damiselle.

Nicole, hési­tante :

— Maman l’a défendu.

— Li maman sor­tie ; li sau­ra pas.

Et Yamil esquisse le plus ten­tant des entrechats.

Nicole, de plus en plus hésitante :

— Je serai grondée.

— Yamil pas dire, petite dami­selle non plus.

Là-des­sus le petit Bédouin se met à dan­ser autour de Nicole, avec une sou­plesse digne du meilleur numé­ro d’un cirque.

Nicole n’y tient plus et la pour­suite commence.

Mais Yamil ne se contente plus de cou­rir, il fait à l’a­dresse de Nicole des gri­maces qui l’exas­pèrent et, par des sauts invrai­sem­blables, lui échappe indé­fi­ni­ment. Bien­tôt com­plè­te­ment dépas­sée, Nicole hurle, et sa colère est déchaînée.

Colette, de son lit, voit pas­ser les deux enfants et devine à leur allure éche­ve­lée qu’ils sont capables de toutes les sot­tises. Elle essaye de domi­ner le vacarme et crie fermement :

— Nicole,… viens ici !

Mais Nicole n’en­tend rien ou ne veut rien entendre. Elle ren­verse les chaises qui sont devant la porte du ves­ti­bule, agrippe un bout de la robe de Yamil au moment où il passe devant elle, s’arc-boute pour l’ar­rê­ter. Yamil tire de toutes ses forces en sens inverse et la robe se déchire brus­que­ment. Au moment où elle craque, les deux petits perdent l’é­qui­libre. Nicole tombe sur le dos, par-des­sus le tas de chaises sens des­sus des­sous, et Yamil va don­ner contre la fenêtre du ves­ti­bule avec une si belle vio­lence, qu’il brise un car­reau et se coupe profondément.

Devant le désastre et le sang qui com­mence à cou­ler sérieu­se­ment sur la nuque de Yamil, les deux enfants sont dégrisés.

On devine la suite. Yamil, en sen­tant pas­ser l’iode sur la plaie, regrette pas­sa­ble­ment son esca­pade, sans par­ler du compte qu’il fau­dra rendre au retour du maître de mai­son et de ce qui s’ensuivra.

Nicole, qui expie en péni­tence sa course folle, réflé­chit mélan­co­li­que­ment aux suites de la colère et de la désobéissance.

De toute la jour­née, elle n’au­ra pas la per­mis­sion de jouer, ni dans le jar­din ni ailleurs. Elle a déjà copié son verbe et appris ses leçons. Que faire main­te­nant ? Tri­co­ter jus­qu’à ce soir ? Ce sera long. Tiens, mais, si on allait chez tante Colette se faire racon­ter quelque chose de nouveau !

La bible - École du dimanche
Nicole agrippe un bout de la robe de Yamil.

— Toc… toc…

— Entrez. Ah ! c’est toi, Nicole. Es-tu enfin calmée ?

Nicole a bien envie de prou­ver que Yamil a eu tous les torts ; mais tate n’aime pas qu’on s’ex­cuse, et puis elle a tout vu,… alors ? Eh bien, alors, Nicole baisse le nez et ne répond pas.

— C’est du joli, reprend Colette avec un ton sévère qu’on ne lui connaît pas d’ha­bi­tude. Tu croyais déso­béir sans être vue ! Regarde dans quel état sont les chaises du jar­din. Penses-tu qu’elles se soient cas­sées toutes seules ?…

De fait, la pauvre Maria­nick est en train d’es­sayer de les remettre debout, mais deux pieds manquent à l’ap­pel et Nicole com­mence à com­prendre que sa sot­tise a des consé­quences qu’elle ne soup­çon­nait pas.

Tate conti­nue du même ton :

— Va me cher­cher Bru­no. C’est tout à fait le moment de conti­nuer l’his­toire de , vous com­pren­drez pourquoi.

Nicole n’est qu’à moi­tié ras­su­rée. Il se pour­rait bien que l’his­toire fût un sermon.

Dix minutes plus tard, tou­jours sérieuse, Colette com­mence sans autre préambule :

— Nous avons lais­sé les Hébreux dans le . Là, ima­gi­nez l’in­quié­tude de Moïse, à la pen­sée de nour­rir tout un peuple dans un pays sans res­sources. Mais Moïse avait la Foi. Il était sûr que le Bon Dieu, qui avait déjà fait pour sau­ver son peuple des choses aus­si mer­veilleuses, ne l’a­ban­don­ne­rait pas.

Les Hébreux, bien loin d’i­mi­ter leur chef, mur­mu­raient, décla­rant qu’ils allaient mou­rir de faim et de soif, et deman­dant à retour­ner en .

— Mer­ci ! grogne Bru­no. Retour­ner pour être esclaves là-bas…

— Tu penses bien que Moïse leur a sévè­re­ment repro­ché leur manque de confiance, et puis il a prié. Aus­si­tôt un grand vol de cailles s’est abat­tu sur le désert, mais ce ne fut pas tout ; les nuits sui­vantes, le sol se cou­vrait d’une sub­stance blanche incon­nue. C’é­tait une nour­ri­ture extra­or­di­naire ; elle tom­ba chaque nuit pen­dant qua­rante ans, excep­té la nuit du sab­bat, qui cor­res­pon­dait à notre dimanche.

Bru­no, curieusement :

— Com­ment çà s’ap­pe­lait, cette affaire-là ? Ç’avait‑y bon goût ?