Étiquette : <span>David</span>

| Ouvrage : Histoire Sainte Illustrée - bd .

Temps de lec­ture : 2 minutes
Salomon offre des holocaustes au tabernacle

À la mort de Saül qui fut le pre­mier roi d’Is­raël, David monte sur le trône et après qua­rante ans de règne laisse le pou­voir à son fils Salo­mon.

Salo­mon n’a­vait que dix-sept ans lors­qu’il suc­cé­da à David. Aus­si­tôt après son mariage, il orga­ni­sa une grande céré­mo­nie reli­gieuse sur les hau­teurs de Gabaon ou se trou­vait alors le Taber­nacle. Salo­mon offrit mille holo­caustes sur l’au­tel car il aimait le Sei­gneur, se condui­sant sui­vant les ordon­nances de David son père.

Salomon demande la Sagesse à Dieu

À la suite de cette solen­ni­té, Salo­mon eut un songe dans lequel Jého­vah lui appa­rut et lui dit de deman­der ce qu’il vou­drait. « Sei­gneur, répon­dit-il, je ne suis qu’un enfant… 

« Accor­dez-moi la sagesse afin que je conduise votre peuple dans vos voies ». 

Salo­mon fut exau­cé. Dieu le ren­dit le plus sage, le plus magni­fique et le plus puis­sant des rois d’Israël.

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Temps de lec­ture : < 1 minute
Goliath vaincu par David et sa fronde

Les Phi­lis­tins étaient venus com­battre les Israé­lites. Une val­lée sépa­rait les deux armées ; et là, un Phi­lis­tin de plus de deux mètres de haut, nom­mé Goliath, cas­qué et cui­ras­sé d’ai­rain venait chaque jour défier Israël. 

David venu au camp pour prendre des nou­velles de ses frères, aper­çut Goliath et rem­pli d’une inébran­lable confiance en Dieu, sup­plia Saül de le lais­ser com­battre ce géant — « Va, et que Dieu soit avec toi » dit Saül.

David prit alors son bâton, choi­sit dans le tor­rent cinq pierres polies, les mit dans sa jar­re­tière et s’a­van­ça au devant de Goliath. Le jeune homme lan­ça alors avec sa fronde une pierre qui frap­pa au front le Phi­lis­tin et le fit tom­ber la face contre terre. Tirant de son four­reau l’é­pée du géant, David lui cou­pa la tête et les Phi­lis­tins devant cette tète san­glante s’en­fuirent épouvantés.

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Temps de lec­ture : 3 minutes
Samuel oint avec de l'huile Saül qui fut choisit pour roi d'Israël

Un pay­san de la tri­bu de Ben­ja­min, nom­mé Cis, avait un fils superbe appe­lé Saül. Les ânesses de Cis étant éga­rées, Saül se mit à leur recherche et, arri­vé à Rama, il entra chez Samuel.

« L’homme de Dieu, se dit-il, m’in­di­que­ra où les trou­ver ». À son entrée, le Sei­gneur dit à Samuel : « Voi­ci l’homme que j’ai choi­si pour régner sur mon peuple ». Ils man­gèrent ensemble et, le len­de­main, Samuel appe­la Saül et lui dit « Lève-toi et je te ferai entendre la parole de Dieu ». 

Il prit alors sa corne à huile, en ver­sa sur la tête de Saül et l’ayant embras­sé : « le Sei­gneur, lui dit-il, te sacre chef sur ton héritage ». 

Quelques jours après, Samuel ras­sem­bla le peuple à Mas­pha, on tira au sort pour connaître le roi. Le sort dési­gna la tri­bu de Ben­ja­min et dans cette tri­bu la famille de Cis et, dans cette famille, Saül. Et la foule l’ac­cla­ma au cri de : « Vive le roi », et Samuel, déjà vieux, se reti­ra, lais­sant à Saül le soin de conduire le peuple.

David joue de la harpe pour soulager le roi Saül

David, le plus jeune des huit fils de Jes­sé à Beth­léem, fai­sait paître les bre­bis, quand Samuel deman­da à son père de l’en­voyer cher­cher. Or, il était blond, avec de beaux yeux et une belle figure. Samuel obéis­sant au Sei­gneur, prit sa corne d’huile, l’oi­gnit au milieu de ses frères. Alors l’es­prit de Dieu vint sur David et se reti­ra de Saül. 

Ce der­nier, pos­sé­dé du mau­vais esprit, était tour­men­té : « Ame­nez-moi, dit-il, un homme qui sache jouer de la harpe, afin qu’il me soulage ».

Un des ser­vi­teurs répon­dit : « J’ai vu un fils de Jes­sé de Beth­léem, David, qui sait jouer de la harpe, c’est un homme fort et vaillant, le Sei­gneur est avec lui. » Saül l’en­voya cher­cher et se pre­nant d’af­fec­tion pour lui, il en fit son écuyer. 

Lorsque l’es­prit mau­vais était sur Saül, David jouait de la harpe, alors Saül se cal­mait et se trou­vait bien, car le mau­vais esprit se reti­rait de lui. 

Puis David retour­na à Beth­léem paître son troupeau.

Auteur : Par un groupe de pères et de mères de familles | Ouvrage : Histoire Sainte illustrée .

Temps de lec­ture : 10 minutes

XVII

Et le len­de­main, et les jours sui­vants, Yamil est revenu.

Maria­nick n’y com­prend rien et n’est pas loin de pen­ser que Colette lui a jeté un sort, mais un bon sort, à la manière des anges gardiens.

Tou­jours est-il qu’ac­crou­pi et inva­ria­ble­ment silen­cieux, le petit Bédouin ne perd pas une parole des leçons d’His­toire Sainte. D’ailleurs Nicole et Bru­no sont tout aus­si intéressés.

Ce matin, Nicole, à peine arri­vée, questionne :

— Quand David a été tout à fait roi, il est deve­nu très puis­sant, je pense ? Et il est tou­jours res­té bon ?

Il a eu ses gran­deurs et ses fai­blesses. Ce fut d’a­bord un roi guer­rier. Il orga­ni­sa une armée de 288 000 hommes, dont 25 000 tou­jours prêts à mar­cher, et sa puis­sance s’é­ten­dit de l’Eu­phrate au Nil.

Pour épouser Bethsabée, David envoie Urie au combatC’est alors qu’il se lais­sa gri­ser par cette puis­sance même. Il oublia qu’il la devait à Dieu seul. C’est vite fait de glis­ser sur la pente du mal. David com­mit alors un péché très grave. Les com­man­de­ments de Dieu défen­daient, — dans ce temps-là comme aujourd’­hui, — d’é­pou­ser une femme déjà mariée et dont le mari vivait. Or David aimait Beth­sa­bée, la femme d’U­rie, l’un de ses meilleurs officiers.

Il don­na exprès à cet offi­cier un poste très dan­ge­reux. Urie fut tué et David, qui s’é­tait ain­si débar­ras­sé indi­gne­ment de son rival, épou­sa Beth­sa­bée. Remar­quez en pas­sant, mes petits, que ceux qui ont écrit l’An­cien Tes­ta­ment ne cachent jamais les fautes com­mises par les meilleurs per­son­nages. C’est une preuve de plus que tout est vrai dans l’His­toire Sainte. Vous devi­nez que Dieu ne lais­sa pas impu­ni le crime de David. Il lui envoya le pro­phète Nathan pour le lui repro­cher et lui annon­cer les châ­ti­ments qui en résulteraient.

— Oh ! dit Nicole, David a fait un très, très grand péché, à sa place j’au­rais eu une peur !…

— David a eu beau­coup de cha­grin, quand il com­prit com­bien sa faute avait offen­sé le Bon Dieu.

Il la pleu­ra toute sa vie et com­po­sa des prières et des chants admi­rables, qui disent son repen­tir et sa confiance en la misé­ri­corde du Bon Dieu. Il se sou­mit à toutes les péni­tences que Dieu lui impo­sa, et par là il devint très saint.

Son fils, Absa­lon, se révol­ta contre lui et mou­rut dans sa révolte. Vous devi­nez la peine incon­so­lable du roi.

Puis, trois années de famine firent périr soixante-dix mille Israé­lites. Croyez-vous que David ne souf­frit pas de pen­ser qu’il avait atti­ré de tels châ­ti­ments sur son peuple ?

Enfin, il sen­tit venir la mort et dési­gna son fils Salo­mon pour lui suc­cé­der. Il le fit sacrer roi par le grand prêtre Sadoc, et le peuple l’acclama.

David aurait bien vou­lu, avant de mou­rir, faire construire un temple magni­fique pour y mettre l’Arche d’Al­liance et ame­ner son peuple à y ado­rer Dieu ; mais il se sen­tait indigne d’une pareille tâche. Il don­na à Salo­mon tous les ordres néces­saires pour la construc­tion du temple et mou­rut pai­si­ble­ment. Le Bon Dieu, tou­ché de son repen­tir, lui avait depuis long­temps par­don­né. Il fut enter­ré à Jérusalem.

Auteur : Par un groupe de pères et de mères de familles | Ouvrage : Histoire Sainte illustrée .

Temps de lec­ture : 12 minutes

XVI

C’est le soir. De grands lis blancs montent jus­qu’à la baie lar­ge­ment ouverte près de laquelle Colette est encore éten­due. Leur par­fum péné­trant enva­hit l’at­mo­sphère et Colette songe, les yeux au loin vers l’ho­ri­zon. Elle a posé son livre sur ses genoux et contemple ravie le pay­sage, qu’une lueur rose, bleue, grise, enve­loppe lentement.

Dans cette paix silen­cieuse, la voix déso­lée de Maria­nick arrache Colette à sa pen­sée. Sûre­ment, les enfants font encore quelque bêtise !

Récit biblique pour les petits

La voix se rap­proche, Maria­nick appa­raît, main­te­nant d’un côté un Yamil qui cherche à lui glis­ser dans la main, et de l’autre une Nicole à figure fri­ponne, mi-colère, mi-regret.

— Beau gibier que je t’a­mène, Colette ! Nicole mange toutes les confi­tures. Il est grand temps qu’elle aille à l’é­cole trou­ver des maî­tresses qui lui en feront pas­ser le goût.

Quant à celui-là, vous pré­ten­dez qu’il sait sa reli­gion. Fau­drait qu’y nous dise laquelle. Pas la mienne, pour sûr. Ah ! ma Doué ! si c’est au caté­chisme qu’il apprend à faire « endê­ver » les gens !

Tiens, je m’en vais, j’ai trop envie de cogner des­sus. D’or­di­naire, ça n’est pas mon goût, pourtant !

Et Maria­nick tourne les talons, lais­sant les deux enfants penauds, devant Colette, qui les regarde sans l’ombre d’un sourire.

— Enfin, mes petits, com­ment se fait-il que vous ne ces­siez pas de faire des sottises ?

— Je vais te le dire, déclare impé­tueu­se­ment Nicole. C’est pas dif­fi­cile à com­prendre. Ici, la mai­son est très, très grande et maman est tout le temps occu­pée à mettre de l’ordre, et à tout espèce de choses. Alors, quand on a fini la classe, maman range dans les armoires et Bru­no et moi on est seuls, et Yamil appelle ; c’est amu­sant, tu sais. Pour­quoi que c’est tou­jours défen­du, quand c’est amusant ?

— Non, pas tou­jours… Je t’en repar­le­rai un de ces quatre matins. Pour l’ins­tant, j’ai une autre idée.

Dis-moi, Yamil, pen­dant com­bien de temps es-tu allé au catéchisme ?

— Un an.

— Tu as appris ton His­toire Sainte ?

— Un piti peu.

— Et tu serais content d’en apprendre davan­tage, avec la « petite dami­selle », comme tu dis ?

— Yamil très content.

— Alors, entends-moi bien, c’est sérieux. Chaque fois que Maria­nick me dira que tu l’as méri­té, tu vien­dras assis­ter à la leçon.

Yamil fait une gri­mace affreuse :

— Li Maria­nick jamais dire bien.

— Maria­nick dira la véri­té, Yamil, le reste te regarde.

Assieds-toi là sans bou­ger et écoute. Cela te don­ne­ra peut-être envie de reve­nir les autres jours et donc de le mériter.

— Mais, dit Nicole, on est trop loin dans l’His­toire Sainte. Il ne sau­ra pas le commencement.

— S’il est sage, je le lui appren­drai aus­si. Il peut tou­jours assis­ter à vos leçons. Tu vas voir comme celle d’au­jourd’­hui sera inté­res­sante. Seule­ment, je veux aus­si Bru­no. Appelle-le…

Les enfants ins­tal­lés, Yamil accrou­pi sur la natte, Colette commence :

— Ber­nard vous a racon­té l’His­toire des Juges, sauf celle des deux derniers.

Nicole, le nez au vent :

— Com­ment s’appelaient-ils ?

— Héli et Samuel. Héli était bon, mais très faible. Il n’o­sait pas châ­tier les pécheurs et per­met­tait à ses deux fils de mener une vie scandaleuse.

Il veillait cepen­dant avec soin sur un enfant que ses parents lui avaient confié, après l’a­voir voué au ser­vice du Seigneur.

Ce petit s’ap­pe­lait Samuel.

Bru­no ne com­prend pas.

— Qu’est-ce que ça veut dire : être voué au ser­vice du Seigneur ?