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| Ouvrage : Histoire Sainte Illustrée - bd .

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Salomon offre des holocaustes au tabernacle

À la mort de Saül qui fut le pre­mier roi d’Is­raël, monte sur le trône et après qua­rante ans de règne laisse le pou­voir à son fils .

Salo­mon n’a­vait que dix-sept ans lors­qu’il suc­cé­da à David. Aus­si­tôt après son mariage, il orga­ni­sa une grande céré­mo­nie reli­gieuse sur les hau­teurs de Gabaon ou se trou­vait alors le Taber­nacle. Salo­mon offrit mille holo­caustes sur l’au­tel car il aimait le Sei­gneur, se condui­sant sui­vant les ordon­nances de David son père.

Salomon demande la Sagesse à Dieu

À la suite de cette solen­ni­té, Salo­mon eut un songe dans lequel Jého­vah lui appa­rut et lui dit de deman­der ce qu’il vou­drait. « Sei­gneur, répon­dit-il, je ne suis qu’un enfant… 

« Accor­dez-moi la afin que je conduise votre peuple dans vos voies ». 

Salo­mon fut exau­cé. Dieu le ren­dit le plus sage, le plus magni­fique et le plus puis­sant des rois d’Israël.

Auteur : Par un groupe de pères et de mères de familles | Ouvrage : Histoire Sainte illustrée .

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XVII

Et le len­de­main, et les jours sui­vants, Yamil est revenu.

Maria­nick n’y com­prend rien et n’est pas loin de pen­ser que Colette lui a jeté un sort, mais un bon sort, à la manière des anges gardiens.

Tou­jours est-il qu’ac­crou­pi et inva­ria­ble­ment silen­cieux, le petit Bédouin ne perd pas une parole des leçons d’His­toire Sainte. D’ailleurs Nicole et Bru­no sont tout aus­si intéressés.

Ce matin, Nicole, à peine arri­vée, questionne :

— Quand a été tout à fait roi, il est deve­nu très puis­sant, je pense ? Et il est tou­jours res­té bon ?

Il a eu ses gran­deurs et ses fai­blesses. Ce fut d’a­bord un roi guer­rier. Il orga­ni­sa une armée de 288 000 hommes, dont 25 000 tou­jours prêts à mar­cher, et sa puis­sance s’é­ten­dit de l’Eu­phrate au Nil.

Pour épouser Bethsabée, David envoie Urie au combatC’est alors qu’il se lais­sa gri­ser par cette puis­sance même. Il oublia qu’il la devait à Dieu seul. C’est vite fait de glis­ser sur la pente du mal. David com­mit alors un péché très grave. Les com­man­de­ments de Dieu défen­daient, — dans ce temps-là comme aujourd’­hui, — d’é­pou­ser une femme déjà mariée et dont le mari vivait. Or David aimait Beth­sa­bée, la femme d’U­rie, l’un de ses meilleurs officiers.

Il don­na exprès à cet offi­cier un poste très dan­ge­reux. Urie fut tué et David, qui s’é­tait ain­si débar­ras­sé indi­gne­ment de son rival, épou­sa Beth­sa­bée. Remar­quez en pas­sant, mes petits, que ceux qui ont écrit l’An­cien Tes­ta­ment ne cachent jamais les fautes com­mises par les meilleurs per­son­nages. C’est une preuve de plus que tout est vrai dans l’His­toire Sainte. Vous devi­nez que Dieu ne lais­sa pas impu­ni le crime de David. Il lui envoya le pro­phète Nathan pour le lui repro­cher et lui annon­cer les châ­ti­ments qui en résulteraient.

— Oh ! dit Nicole, David a fait un très, très grand péché, à sa place j’au­rais eu une peur !…

— David a eu beau­coup de cha­grin, quand il com­prit com­bien sa faute avait offen­sé le Bon Dieu.

Il la pleu­ra toute sa vie et com­po­sa des prières et des chants admi­rables, qui disent son repen­tir et sa confiance en la misé­ri­corde du Bon Dieu. Il se sou­mit à toutes les péni­tences que Dieu lui impo­sa, et par là il devint très saint.

Son fils, Absa­lon, se révol­ta contre lui et mou­rut dans sa révolte. Vous devi­nez la peine incon­so­lable du roi.

Puis, trois années de famine firent périr soixante-dix mille Israé­lites. Croyez-vous que David ne souf­frit pas de pen­ser qu’il avait atti­ré de tels châ­ti­ments sur son peuple ?

Enfin, il sen­tit venir la mort et dési­gna son fils pour lui suc­cé­der. Il le fit sacrer roi par le grand prêtre Sadoc, et le peuple l’acclama.

David aurait bien vou­lu, avant de mou­rir, faire construire un magni­fique pour y mettre l’Arche d’Al­liance et ame­ner son peuple à y ado­rer Dieu ; mais il se sen­tait indigne d’une pareille tâche. Il don­na à Salo­mon tous les ordres néces­saires pour la construc­tion du temple et mou­rut pai­si­ble­ment. Le Bon Dieu, tou­ché de son repen­tir, lui avait depuis long­temps par­don­né. Il fut enter­ré à .