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| Ouvrage : Histoire Sainte Illustrée - bd .

Temps de lec­ture : 3 minutes
Samuel oint avec de l'huile Saül qui fut choisit pour roi d'Israël

Un pay­san de la tri­bu de Ben­ja­min, nom­mé Cis, avait un fils superbe appe­lé Saül. Les ânesses de Cis étant éga­rées, Saül se mit à leur recherche et, arri­vé à Rama, il entra chez .

« L’homme de Dieu, se dit-il, m’in­di­que­ra où les trou­ver ». À son entrée, le Sei­gneur dit à Samuel : « Voi­ci l’homme que j’ai choi­si pour régner sur mon peuple ». Ils man­gèrent ensemble et, le len­de­main, Samuel appe­la Saül et lui dit « Lève-toi et je te ferai entendre la parole de Dieu ». 

Il prit alors sa corne à huile, en ver­sa sur la tête de Saül et l’ayant embras­sé : « le Sei­gneur, lui dit-il, te sacre chef sur ton héritage ». 

Quelques jours après, Samuel ras­sem­bla le peuple à Mas­pha, on tira au sort pour connaître le roi. Le sort dési­gna la tri­bu de Ben­ja­min et dans cette tri­bu la famille de Cis et, dans cette famille, Saül. Et la foule l’ac­cla­ma au cri de : « Vive le roi », et Samuel, déjà vieux, se reti­ra, lais­sant à Saül le soin de conduire le peuple.

David joue de la harpe pour soulager le roi Saül

, le plus jeune des huit fils de Jes­sé à Beth­léem, fai­sait paître les bre­bis, quand Samuel deman­da à son père de l’en­voyer cher­cher. Or, il était blond, avec de beaux yeux et une belle figure. Samuel obéis­sant au Sei­gneur, prit sa corne d’huile, l’oi­gnit au milieu de ses frères. Alors l’es­prit de Dieu vint sur David et se reti­ra de Saül. 

Ce der­nier, pos­sé­dé du mau­vais esprit, était tour­men­té : « Ame­nez-moi, dit-il, un homme qui sache jouer de la harpe, afin qu’il me soulage ».

Un des ser­vi­teurs répon­dit : « J’ai vu un fils de Jes­sé de Beth­léem, David, qui sait jouer de la harpe, c’est un homme fort et vaillant, le Sei­gneur est avec lui. » Saül l’en­voya cher­cher et se pre­nant d’af­fec­tion pour lui, il en fit son écuyer. 

Lorsque l’es­prit mau­vais était sur Saül, David jouait de la harpe, alors Saül se cal­mait et se trou­vait bien, car le mau­vais esprit se reti­rait de lui. 

Puis David retour­na à Beth­léem paître son troupeau.

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Temps de lec­ture : 3 minutes
Samuel est consacré au temple par ses parents

Elca­na et Aune, déso­lés de n’a­voir pas d’en­fants, vinrent en pèle­ri­nage à Silo où était l’arche, prier le Sei­gneur de leur en don­ner un, le lui consa­crant à l’avance. 

Leur désir fut exau­cé. Ils eurent un fils qu’ils nom­mèrent , c’est-à-dire : « obte­nu de Dieu ». Ils gar­dèrent l’en­fant jus­qu’à trois ans puis le condui­sirent au Grand Prêtre , au ser­vice de Jého­vah.

Samuel et Heli dans le Temple

Le Grand Prêtre était vieux et ses fils per­vers ren­daient le culte du Sei­gneur odieux par leur cupidité… 

Samuel, gran­dis­sant, accom­plis­sait le ser­vice devant Jého­vah. Une nuit, l’en­fant repo­sait près de l’Arche quand il s’en­ten­dit appe­ler. Aus­si­tôt debout, il cou­rut vers Héli qui le ren­voya, lui disant qu’il ne l’a­vait pas appelé.

Parlez, Seigneur, votre serviteur vous écoute

Le même phé­no­mène s’é­tant pro­duit une seconde fois, le Grand Prêtre com­man­da à Samuel, si la même voix se fai­sait encore entendre, de répondre : « Par­lez, Sei­gneur, votre ser­vi­teur vous écoute ». 

Au troi­sième appel, l’en­fant fit la réponse indi­quée et, aus­si­tôt, le Sei­gneur lui annon­ça que les châ­ti­ments pré­dits contre Héli et sa mai­son allaient s’exé­cu­ter sans expia­tion pos­sible. Le len­de­main matin, Héli obli­gea Samuel à lui racon­ter tout ce qui s’é­tait passé.

Samuel - Défaite d'Israël et mort du prophète Héli

Sans tar­der, la redou­table annonce se réa­li­sa. Les Phi­lis­tins bat­tirent Israël près d’Eben-Ezer, l’Arche fut prise par eux et les deux fils d’Hé­li périrent avec 30.000 hommes de pied. À cette nou­velle, le Grand Prêtre tom­ba à la ren­verse et se tua dans sa chute. 

Samuel devint grand et tout ce qu’il annon­çait se réa­li­sait. Aus­si tout Israël le recon­nut comme un vrai pro­phète du Seigneur.

Auteur : Par un groupe de pères et de mères de familles | Ouvrage : Histoire Sainte illustrée .

Temps de lec­ture : 12 minutes

XVI

C’est le soir. De grands lis blancs montent jus­qu’à la baie lar­ge­ment ouverte près de laquelle Colette est encore éten­due. Leur par­fum péné­trant enva­hit l’at­mo­sphère et Colette songe, les yeux au loin vers l’ho­ri­zon. Elle a posé son livre sur ses genoux et contemple ravie le pay­sage, qu’une lueur rose, bleue, grise, enve­loppe lentement.

Dans cette paix silen­cieuse, la voix déso­lée de Maria­nick arrache Colette à sa pen­sée. Sûre­ment, les enfants font encore quelque bêtise !

Récit biblique pour les petits

La voix se rap­proche, Maria­nick appa­raît, main­te­nant d’un côté un Yamil qui cherche à lui glis­ser dans la main, et de l’autre une Nicole à figure fri­ponne, mi-colère, mi-regret.

— Beau gibier que je t’a­mène, Colette ! Nicole mange toutes les confi­tures. Il est grand temps qu’elle aille à l’é­cole trou­ver des maî­tresses qui lui en feront pas­ser le goût.

Quant à celui-là, vous pré­ten­dez qu’il sait sa reli­gion. Fau­drait qu’y nous dise laquelle. Pas la mienne, pour sûr. Ah ! ma Doué ! si c’est au caté­chisme qu’il apprend à faire « endê­ver » les gens !

Tiens, je m’en vais, j’ai trop envie de cogner des­sus. D’or­di­naire, ça n’est pas mon goût, pourtant !

Et Maria­nick tourne les talons, lais­sant les deux enfants penauds, devant Colette, qui les regarde sans l’ombre d’un sourire.

— Enfin, mes petits, com­ment se fait-il que vous ne ces­siez pas de faire des sottises ?

— Je vais te le dire, déclare impé­tueu­se­ment Nicole. C’est pas dif­fi­cile à com­prendre. Ici, la mai­son est très, très grande et maman est tout le temps occu­pée à mettre de l’ordre, et à tout espèce de choses. Alors, quand on a fini la classe, maman range dans les armoires et Bru­no et moi on est seuls, et Yamil appelle ; c’est amu­sant, tu sais. Pour­quoi que c’est tou­jours défen­du, quand c’est amusant ?

— Non, pas tou­jours… Je t’en repar­le­rai un de ces quatre matins. Pour l’ins­tant, j’ai une autre idée.

Dis-moi, Yamil, pen­dant com­bien de temps es-tu allé au catéchisme ?

— Un an.

— Tu as appris ton His­toire Sainte ?

— Un piti peu.

— Et tu serais content d’en apprendre davan­tage, avec la « petite dami­selle », comme tu dis ?

— Yamil très content.

— Alors, entends-moi bien, c’est sérieux. Chaque fois que Maria­nick me dira que tu l’as méri­té, tu vien­dras assis­ter à la leçon.

Yamil fait une gri­mace affreuse :

— Li Maria­nick jamais dire bien.

— Maria­nick dira la véri­té, Yamil, le reste te regarde.

Assieds-toi là sans bou­ger et écoute. Cela te don­ne­ra peut-être envie de reve­nir les autres jours et donc de le mériter.

— Mais, dit Nicole, on est trop loin dans l’His­toire Sainte. Il ne sau­ra pas le commencement.

— S’il est sage, je le lui appren­drai aus­si. Il peut tou­jours assis­ter à vos leçons. Tu vas voir comme celle d’au­jourd’­hui sera inté­res­sante. Seule­ment, je veux aus­si Bru­no. Appelle-le…

Les enfants ins­tal­lés, Yamil accrou­pi sur la natte, Colette commence :

— Ber­nard vous a racon­té l’His­toire des Juges, sauf celle des deux derniers.

Nicole, le nez au vent :

— Com­ment s’appelaient-ils ?

et . Héli était bon, mais très faible. Il n’o­sait pas châ­tier les pécheurs et per­met­tait à ses deux fils de mener une vie scandaleuse.

Il veillait cepen­dant avec soin sur un enfant que ses parents lui avaient confié, après l’a­voir voué au ser­vice du Seigneur.

Ce petit s’ap­pe­lait Samuel.

Bru­no ne com­prend pas.

— Qu’est-ce que ça veut dire : être voué au ser­vice du Seigneur ?