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| Ouvrage : Histoire Sainte Illustrée - bd .

Temps de lec­ture : 2 minutes
Daniel explique à Nabuchodonosor le songe de la statue au pied d'argil

Après la prise de , , roi de Baby­lone s’empara de toutes les richesses et com­man­da de choi­sir par­mi les familles nobles d’Is­raël les jeunes hommes les plus intel­li­gents pour les éle­ver dans le palais : , Ana­nias, Misaël et Aza­rias furent entr’autres désignés. 

Nabu­cho­do­no­sor eut un songe qui l’ef­fraya : il voyait une sta­tue grande et haute, dont la tête était d’un or très pur, la poi­trine et les bras d’argent, le ventre et les cuisses d’ai­rain, les jambes de fer, une par­tie des pieds de fer et l’autre d’ar­gile. Sou­dain, une pierre se déta­cha d’elle-même de la mon­tagne et mit en pièces la sta­tue. Nabu­cho­do­no­sor fit venir les devins et mages, mais per­sonne ne put lui expli­quer ce songe. Daniel vint alors et lui en le don­na l’ex­pli­ca­tion : « trois royaumes, lui dit-il, repré­sen­tés par l’argent, l’ai­rain, fer, allant tou­jours en s’af­fai­blis­sant, suc­cé­de­raient à celui de Nabu­cho­do­no­sor repré­sen­té par l’or pur, et, un jour, le Dieu du ciel en sus­ci­te­rait un autre (la pierre déta­chée de la mon­tagne) qui rédui­rait en poudre tous ces royaumes et sub­sis­te­rait éter­nel­le­ment. Le roi éle­va Daniel en hon­neur et lui fit de magni­fiques présents.

Daniel et ses compagnons dans la fournaise

Nabu­cho­do­no­sor fit ensuite dres­ser une immense sta­tue d’or qui le repré­sen­tait et des hérauts pro­cla­mèrent à tous les peuples : « Au moment où vous enten­drez le son de la trom­pette, vous vous pros­ter­ne­rez en terre et ado­re­rez la sta­tue dres­sée par le roi Nabuchodonosor ». 

Mais les trois com­pa­gnons de Daniel qui dans- le palais demeu­raient tou­jours fidèles au Sei­gneur refu­sèrent d’a­do­rer la sta­tue ; on le rap­por­ta au roi qui les fit jeter dans une four­naise ardente. Ils mar­chaient au milieu de la flamme, louant et bénis­sant le Sei­gneur, sans subir aucun mal. Alors le roi les fit sor­tir et les éle­va en digni­té dans la pro­vince de Babylone.

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Judith ayant tranché la tête d'Holpherne la ramène aux Israélites.

, roi des Assy­riens, vou­lut assu­jet­tir à son empire tout l’O­rient. , le géné­ral de ses troupes, à la tête d’une immense armée atta­quait et pillait les royaumes de l’Asie médi­ter­ra­néenne. Ter­ri­fiés, les peuples à son approche offraient leur sou­mis­sion. Seuls les Israé­lites ten­tèrent de lui résis­ter. Holo­pherne, furieux, vint assié­ger Béthu­lie. Dans cette ville, vivait une femme ver­tueuse et riche, nom­mée .

Appre­nant ce qui se pas­sait, elle se mit en prières ; puis se parant de ses plus beaux bijoux, elle se ren­dit au camp des Assy­riens. Elle y fut arrê­tée et conduite à Holo­pherne, qui, la voyant fort belle, s’é­prit d’elle. Il don­na alors, en l’hon­neur de Judith, un fes­tin où il s’en­ivra. Pen­dant son som­meil de brute, Judith, res­tée seule avec lui, lui cou­pa la tête et la rap­por­ta aux Israé­lites en leur conseillant d’at­ta­quer les Assy­riens. Ceux-ci appre­nant la mort de leur géné­ral, prirent la fuite. Les Israé­lites les pour­sui­virent et s’emparèrent de leurs dépouilles.

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L’an­née de la mort du roi Osias, , se trou­vant dans le de , vit sou­dain le Sei­gneur assis sur un trône haut et éle­vé, et les pans de sa robe rem­plis­saient l’é­di­fice. Des séra­phins se tenaient au-des­sus de lui, se disant l’un à l’autre : « Saint, Saint, Saint est le Dieu des armées. Toute la terre est pleine de sa gloire. »

Trem­blant d’ef­froi, Isaïe se sent acca­blé par la majes­té du Roi des cieux. Mais un séra­phin vient puri­fier ses lèvres ; alors il entend la voix du Sei­gneur qui lui donne la mis­sion de prê­cher avec constance, mal­gré l’en­dur­cis­se­ment du peuple.

Isaïe sera le chantre de la sain­te­té divine. Il sera aus­si, par excel­lence le pro­phète de l’a­ve­nir mes­sia­nique. Son livre est un de ceux qui ren­ferme les plus belles pro­phé­ties sur la nais­sance, la pré­di­ca­tion, les miracles, et la Pas­sion de Jésus. 

Le qua­tor­zième roi de Juda, Manas­sé, était si pro­fon­dé­ment tom­bé dans l’i­do­lâ­trie, qu’il fit brû­ler son fils en l’hon­neur du dieu Moloch. Jéru­sa­lem eut sous son règne autant d’i­doles que de rues. De plus, il per­sé­cu­ta et mar­ty­ri­sa les pro­phètes du Sei­gneur. Alors Dieu sus­ci­ta un nou­veau pro­phète, , qui se récria et dit : « Sei­gneur, je ne sais pas par­ler, je ne suis qu’un enfant ». Dieu, tou­chant ses lèvres, répon­dit : « Tu annon­ce­ras la ruine et la des­truc­tion de Juda ; puis, par delà, son relè­ve­ment et sa res­tau­ra­tion. » Or, un jour de grande fête reli­gieuse, Dieu dit à Jéré­mie : « Aujourd’­hui, tu mon­te­ras au Temple… et tu annon­ce­ras ma parole à la mul­ti­tude des Pèle­rins. » Jéré­mie obéit : « Écou­tez la parole du Sei­gneur », cria-t-il, « conver­tis­sez-vous… Sinon ces­sez de vous fier à ces paroles de mensonge :

« le Temple du Sei­gneur nous pro­té­ge­ra ! Quoi, vous volez, vous tuez, vous com­met­tez l’i­ni­qui­té vous jurez en vain, vous encen­sez Baal, et puis vous osez venir en ce Saint Temple… 


« Sou­ve­nez-vous du royaume d’Is­raël et de son châ­ti­ment… Sinon, je détrui­rai cette ville et ce temple… » — « À mort, il a blas­phé­mé contre le Temple », s’ex­cla­ma la foule. Mais Jéré­mie tint tête à ce peuple en délire. « Je le jure, s’é­cria-t-il, c’est le Sei­gneur lui-même qui m’a envoyé pro­phé­ti­ser contre ce Temple. Main­te­nant donc, conver­tis­sez-vous et vous vivrez. »

Mais le peuple demeu­ra sourd aux aver­tis­se­ments du Pro­phète. Alors assié­gea la ville, la prit, la pilla, ain­si que le Temple mais le lais­sa encore debout. Juda s’obs­ti­na quand même dans son péché. Le Sei­gneur cette fois, appe­san­tit sur lui toute sa justice. 

La neu­vième année du règne de Sédé­cias, der­nier roi de Juda, Nabu­cho­do­no­sor revint avec toute son armée, détruire Jérusalem. 

Après deux ans de siège, la ville fut for­cée et l’ar­mée des Chal­déens y entra. 

La ven­geance de Nabu­cho­do­no­sor fut atroce : il fit égor­ger devant Sédé­cias ses propres fils, puis lui fit cre­ver les yeux et l’emmena char­gé de chaînes, en exil. 

Cepen­dant les Chal­déens brû­laient le palais, le temple et la ville, ne lais­sant der­rière eux que des ruines. Alors fut accom­plie la parole du Sei­gneur : « Der­rière eux, le beau pays de miel et de lait, pro­mis à Abra­ham et don­né selon la pro­messe, reste vide et désert sous le ciel. »

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Jonas est jeté à la mer et est avalé par une baleine pendant 3 jours

Dieu com­man­da à d’al­ler à prê­cher parce que la malice de ce peuple était à son comble. Mais Jonas déso­béit et s’embarqua pour Thor­sis.

Alors Dieu fit lever une si grande tem­pête que les marins jetèrent à la mer toute la charge du vais­seau. Jonas, sachant que sa déso­béis­sance en était la cause, pria l’é­qui­page de le jeter à la mer pour qu’elle s’a­paise. Ce qu’ils firent et la mer

s’a­pai­sa. Dieu fit alors qu’un grand se trou­va là qui englou­tit Jonas Il demeu­ra trois jours et trois nuits dans le ventre de ce pois­son. Après ce temps, il fut jeté sur le bord et alla à Ninive prê­cher la péni­tence. « Dans qua­rante jours, cria-t-il, Ninive sera détruite si vous ne faites péni­tence ». Ils firent tous péni­tence et Ninive fût sauvée.

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Joas oint par le grand prêtre contre Athalie

Joram, roi de Juda, épou­sa la très impie , fille d’Achab et de Jésa­bel. Elle eut un fils Acho­sias. Après un an de règne, ce fils périt de mort vio-lente. Or le père étant mort aupa­ra­vant, Atha­lie vou­lut régner seule et pour cela, fit périr toute la famille royale. Mais le der­nier-né, , fut empor­té de son ber­ceau dans le et ain­si échap­pa au mas­sacre. Atha­lie régnait depuis six

ans dans l’im­pié­té et le crime quand son repos fut trou­blé par les cris de « Vive le Roi ». C’est que le Grand Prêtre venait de confé­rer l’onc­tion royale à Joas, qui avait sept ans, au milieu des chefs et des sol­dats qui l’entouraient. 

Elle se pré­ci­pi­ta alors vers le temple, d’où venait le bruit des trom­pettes et vou­lut fran­chir les rangs des sol­dats. Mais on l’en­traî­na et on la mit à mort dans son palais.