Étiquette : <span>Judith</span>

| Ouvrage : Histoire Sainte Illustrée - bd .

Temps de lec­ture : 2 minutes
Judith ayant tranché la tête d'Holpherne la ramène aux Israélites.

, roi des Assy­riens, vou­lut assu­jet­tir à son empire tout l’O­rient. , le géné­ral de ses troupes, à la tête d’une immense armée atta­quait et pillait les royaumes de l’Asie médi­ter­ra­néenne. Ter­ri­fiés, les peuples à son approche offraient leur sou­mis­sion. Seuls les Israé­lites ten­tèrent de lui résis­ter. Holo­pherne, furieux, vint assié­ger Béthu­lie. Dans cette ville, vivait une femme ver­tueuse et riche, nom­mée .

Appre­nant ce qui se pas­sait, elle se mit en prières ; puis se parant de ses plus beaux bijoux, elle se ren­dit au camp des Assy­riens. Elle y fut arrê­tée et conduite à Holo­pherne, qui, la voyant fort belle, s’é­prit d’elle. Il don­na alors, en l’hon­neur de Judith, un fes­tin où il s’en­ivra. Pen­dant son som­meil de brute, Judith, res­tée seule avec lui, lui cou­pa la tête et la rap­por­ta aux Israé­lites en leur conseillant d’at­ta­quer les Assy­riens. Ceux-ci appre­nant la mort de leur géné­ral, prirent la fuite. Les Israé­lites les pour­sui­virent et s’emparèrent de leurs dépouilles.

Auteur : Par un groupe de pères et de mères de familles | Ouvrage : Histoire Sainte illustrée .

Temps de lec­ture : 6 minutes

XXII

— C’est pas de jeu, Colette.

— Qu’est-ce qui n’est pas de jeu ?

— Mais tu n’as pas tout dit.

Et la tête de Pierre appa­raît à hau­teur de la fenêtre, entre deux grosses touffes de roses rouges.

La seconde d’a­près, on entend cra­quer les branches et deux autres minois sur­gissent, au milieu des fleurs. Puis, avant que Colette ait eu le temps de pro­tes­ter, Pierre fait un réta­blis­se­ment savant et se trouve à l’in­té­rieur, sui­vi de Nicole qui se hisse plus péni­ble­ment. Bru­no seul est res­té en route.

Colette crie :

— Veux-tu bien faire le tour par la porte ! Il ne va rien res­ter du rosier. Vous êtes insup­por­tables. Pierre, pour­quoi entraînes-tu les petits dans ces escapades ?

Pierre reste un peu honteux.

— Je n’y ai pas pensé.

— Penses‑y une autre fois. Regarde la robe de Nicole.

Un bout de mous­se­line déchi­rée pend au-des­sus du genou, et Nicole le contemple, un peu rouge, en silence. Elle dit enfin :

— Gronde pas, tate. C’est si amu­sant de grim­per dans les rosiers !

— Et ce-sera amu­sant pour maman de rac­com­mo­der ta robe ?

— Non,… mais c’est pas maman qui le fera.

— Qui donc alors ?

Nicole jette les bras autour du cou de Colette.

— Ce sera toi !

— Fri­ponne ! en voi­là une conclu­sion ! Écoute, mon petit Nicou, je devrais sérieu­se­ment te gron­der, parce que tu fais tout ce qui te passe par la tête, sans pen­ser à ce qui s’en­sui­vra. T’a-t-on, oui ou non, défen­du de grim­per par les fenêtres ?

Les enfants viennent écouter l'Histoire sainte
C’est pas de jeu, Colette.

Nicole, décon­fite :