Étiquette : <span>Miracle</span>

Auteur : Baeteman, R. P. J. | Ouvrage : Tout l'Évangile en images .

Temps de lec­ture : 2 minutesComme Jésus arri­vait à Naïm, il ren­con­tra une foule immense qui accom­pa­gnait au cime­tière le fils unique d’une pauvre veuve. Jésus, la voyant pleu­rer, fut ému et lui dit : « Ne pleu­rez pas ! » Puis, s’ap­pro­chant, il tou­cha le cer­cueil et s’é­cria : « Jeune homme, je te l’or­donne, lève-toi ! » Aus­si­tôt le…

Auteur : Baeteman, R. P. J. | Ouvrage : Tout l'Évangile en images .

Temps de lec­ture : 2 minutesJésus conti­nue ses miracles. Comme il était dans une mai­son, prê­chant l’É­van­gile, des gens arri­vèrent por­tant un pauvre para­ly­tique. Mais la foule était si grande, qu’ils ne purent entrer. Mon­tant alors sur le toit plat de la mai­son, ils y firent une ouver­ture et, par là, des­cen­dirent le malade. Touché…

Auteur : Baeteman, R. P. J. | Ouvrage : Tout l'Évangile en images .

Temps de lec­ture : 2 minutesUne foule immense avait sui­vi Jésus sur la mon­tagne, fas­ci­née par son regard et par ses paroles. La nuit allait venir, et ces gens n’a­vaient rien à man­ger. Jésus deman­da aux Apôtres de voir, si, par­mi ce monde réuni, ils ne trou­ve­raient pas quel­qu’un ayant un peu de nour­ri­ture. Ils…

Auteur : Baeteman, R. P. J. | Ouvrage : Tout l'Évangile en images .

Temps de lec­ture : 2 minutesJésus, invi­té à des noces, s’y ren­dit, ain­si que sa Mère, et ses Apôtres. Vers la fin du repas, le vin man­qua. Marie, ayant pitié des jeunes époux que cela devait humi­lier, dit à Jésus ces simples mots : « Ils n’ont plus de vin ! » Jésus, après avoir répon­du : « Mon heure…

| Ouvrage : Lectures Catholiques .

Temps de lec­ture : 9 minutes

Il y a de cela bien, bien long­temps, les cloches son­naient à toute volée dans un vil­lage per­du des mon­tagnes d’Auvergne. 

Elles envoyaient au loin leurs notes allègres, joyeuses et claires, et annon­çaient aux pauvres pas­teurs la venue du Mes­sie, les conviant à aller ado­rer le Dieu de l’é­table dans la modeste cha­pelle à Lui consacrée. 

La neige cou­vrait la terre d’une couche épaisse. 

Le vent souf­flait avec vio­lence, et au loin avec un fra­cas hor­rible, on enten­dait rou­ler, se pré­ci­pi­ter dans la val­lée, empor­tant tout sur son pas­sage, la ter­rible avalanche. 

Aux buis­sons, aux arbres rares, étaient sus­pen­dus ces minces fils argen­tés d’un aspect tout à la fois si char­mant et si triste. 

Les femmes jetaient sur leurs épaules leurs pelisses épaisses et chaudes. 

Les hommes s’en­ve­lop­paient de leurs longs manteaux. 

Noël : en allant à la messe de minuit

On se dis­po­sait à s’a­che­mi­ner vers la mai­son du Sei­gneur pour y entendre célé­brer la Messe de minuit et y enton­ner de joyeux Noëls en l’hon­neur de l’Enfant-Dieu. 

De gaies jeunes filles d’un hameau voi­sin venaient de sor­tir de l’é­table où elles s’é­taient réunies en atten­dant l’heure solennelle.

Elles aus­si avaient pris le sen­tier qui menait à la vieille église. 

Sous leur pas alerte réson­nait la terre. 

Leurs joyeux caquets trou­blaient seuls le silence de la nuit.

Sou­dain, au milieu des rires, arri­va jus­qu’à elles un bruit, un bruit si étrange que toutes, au même moment, s’ar­rê­tèrent pour écouter. 

Près d’elles, à leurs pieds pour ain­si dire, se fai­saient entendre des vagis­se­ments plain­tifs sem­blables à ceux d’un nouveau-né. 

C’é­tait sans doute une illu­sion, car on était loin de toute habitation. 

Aus­si, après un ins­tant pen­dant lequel on n’en­ten­dit plus que souf­fler la bise, mugir la tem­pête et s’é­teindre les der­niers accents des cloches, les jeunes filles, bien per­sua­dées de s’être trom­pées, reprirent-elles leur route. 

Mais à peine eurent-elles fait quelques pas qu’é­cla­tèrent plus plain­tifs, plus pres­sants, de nou­veaux cris de détresse . 

Nul doute, prés de là gémis­sait un être, en proie à la souffrance. 

Elles se bais­sèrent, cher­chèrent et finirent par décou­vrir une petite masse noi­râtre qui se déta­chait sur l’im­ma­cu­lée blan­cheur de la neige. 

Elles s’ap­pro­chèrent, et que virent-elles ? 

Dans un de ces lourds et longs sabots, que chaussent les habi­tants de nos cam­pagnes, gisait une faible créa­ture si mignonne, si jolie, qu’on pou­vait aisé­ment la prendre pour un ange du bon Dieu. 

Le pauvre enfant était à demi-nu. Ses membres étaient engour­dis par le froid. Sa voix s’af­fai­blis­sait et mena­çait de se para­ly­ser tout à fait. 

Qui donc avait eu le cou­rage d’a­ban­don­ner ain­si son fils, son-nouveau-né ? 

Qui avait eu la bar­ba­rie d’ex­po­ser un si petit être à une tem­pé­ra­ture si rigou­reuse, et de le livrer en pâture cer­taine aux loups qui rôdaient affa­més sur la montagne ? 

Les joyeuses jeunes filles devinrent sérieuses tout-à-coup, prirent l’en­fant et se mirent en devoir de le réchauf­fer de leur mieux. 

Puis elles se deman­dèrent ce qu’elles feraient du ché­ru­bin qu’elles venaient de décou­vrir si inopinément.

Qui se char­ge­rait de sa personne ?