SUÉMA la petite Africaine

Auteur : Goldie, Agnès | Ouvrage : Petites Vies Illustrées pour enfants .

Temps de lec­ture : 16 minutes

Dans le pays d’U­na­mio, entre les terres rive­raines de l’O­céan Indien, alors sujettes du Sul­tan de Zan­zi­bar, vivait au siècle der­nier la petite Suéma. 

Il est beau le pays de Sué­ma : immenses plaines cou­vertes d’arbres frui­tiers, tra­ver­sées par de jolis ruis­seaux. Les indi­gènes y récoltent magnoc, ignames, patates, maïs et presque tous les légumes d’Europe. 

Au delà des plaines, d’im­menses forêts rem­plies de tigres, d’hyènes, de pan­thères, de lions, dont les rugis­se­ments, réper­cu­tés par les échos, semblent la nuit des rou­le­ments de ton­nerre. Là, paissent d’in­nom­brables élé­phants dont les défenses four­nissent un bel ivoire, prin­ci­pale res­source et richesse du pays.

Les Afri­cains de cette région vivent en grande par­tie de la .

« Père, puis-je aller chas­ser avec toi ? » a deman­dé sou­vent la petite Suéma. 

— Non. Quand tu seras plus grande ! » 

Aujourd’­hui, le père a répon­du : « viens ! »

La pre­mière opé­ra­tion consiste à creu­ser, dans divers endroits de la forêt, des fosses pro­fondes que l’on recouvre de bran­chages et de hautes herbes. Ce tra­vail ter­mi­né, hommes, femmes et enfants se réunissent pour la bat­tue. Comme Sué­ma se sent en sécu­ri­té entre son père, sa et ses sœurs, mal­gré ses sept ans, elle se montre très brave. 

Arri­vée à la lisière du bois, la troupe des chas­seurs forme la chaîne, puis, au signal don­né, s’en­fonce dans la forêt, res­ser­rant son cercle à mesure qu’elle marche et pous­sant des cris aigus afin d’é­pou­van­ter et de délo­ger le gibier. Quelques hommes char­gés d’arcs et de sagaies pré­cèdent la bande ; d’autres, dis­per­sés, veillent autour des trappes et pour­chassent les ani­maux qui, par ins­tinct ou par adresse évitent les pièges en sau­tant par dessus. 

Ne soup­çon­nant aucun dan­ger, Sué­ma sau­tille joyeu­se­ment entre sa mère et ses sœurs ; elle s’a­muse tant qu’elle se croit à une par­tie de plai­sir. Heu­reux et fier de sa fille, le père marche en avant, tenant une flèche toute prête sur la corde de son arc.

Les chas­seurs se rap­prochent de la ligne des trappes ; ils n’en sont plus sépa­rés que par un bos­quet touf­fu quand sort de ce bos­quet un rugis­se­ment si rauque, si pro­lon­gé, que tous en res­tent pétri­fiés. Le sang se fige dans les veines ; un silence de mort rem­place les cris de la bat­tue, mais lais­sons Sué­ma nous racon­ter elle-même la suite : « Tan­dis que les échos répé­taient ce rugis­se­ment du , j’a­per­çus ce ter­rible ani­mal qui, les yeux flam­boyants, la cri­nière héris­sée, bat­tait la terre de sa longue queue. Il approche… sa marche un peu oblique le conduit direc­te­ment vers nous… Il passe à côté de mon père puis s’ar­rête, prêt à bon­dir sur mes sœurs et sur moi. À ce moment même, il rugit d’une façon ter­rible. Mon père com­prend qu’il n’y a pas un moment à perdre ; il s’é­lance et attaque l’a­ni­mal ; ses flèches et ses sagaies tou­jours si sûres, manquent cette fois leur but. Alors, le cou­teau de chasse à la main, il se jette sur le lion et, avec ses bras cris­pés, sai­sit la cri­nière de l’animal. 

« La frayeur m’a tel­le­ment gla­cée que je ne vois plus ce qui se passe ; c’est à peine si j’a­per­çois, dans un tour­billon de sang, une masse rouge qui roule à terre et dis­pa­raît dans la forêt. » Le lion, furieux, bles­sé, a empor­té le père de la petite Suéma. 

La bat­tue cesse ; la forêt devient soli­taire ; seuls les san­glots de la veuve et de ses filles inter­rompent le silence. La nuit les trouve au même endroit et les rugis­se­ments de l’hyène rap­pellent à la pauvre mère son der­nier-né, res­té à la maison. 

Ce soir-là, pour la pre­mière fois, la case fut sans feu, triste et silen­cieuse. « Oh ! ajou­tait Sué­ma, comme on souffre quand on ne connaît pas Dieu et qu’on ne sait pas le prier ! » 

Les parents de Sué­ma n’a­vaient pas reçu comme nous les lumières de la foi ; mais fidèles à la loi natu­relle, ins­crite par Dieu en tout homme, ils fai­saient sim­ple­ment leur devoir. Comme la jeune Afri­caine par­lait avec bon­heur des jours de son enfance ! des bon­tés de son père, des soins dont l’en­tou­rait sa mère, de l’af­fec­tion mutuelle qui les unis­sait tous : « J’en­ten­dais dire aux enfants des voi­sins : « Voi­là l’heu­reuse Sué­ma qui mange tous les jours de la viande et du sel ! » J’é­tais fière de ces paroles parce qu’elles fai­saient l’é­loge de mon père. »

« On disait aus­si quel­que­fois, en me voyant pas­ser : « Voi­là Sué­ma la propre, aux che­veux bien tres­sés. J’é­tais contente de ces paroles qui étaient l’é­loge de ma mère. » Mais reve­nons aux tristes jours qui sui­virent la mort du chef de famille. 

Quelques hommes armés d'arcs et de sagaies
Quelques hommes armés d’arcs et de sagaies

Main­te­nant Sué­ma a autre chose à faire que de rire et de chan­ter en gar­dant les bre­bis avec les enfants de son âge ; elle cultive la terre avec ses aînées. Hélas, sur les récoltes s’a­bat un nuage de sau­te­relles ; ces insectes dévorent les plantes jus­qu’à la racine et les arbres jus­qu’à l’é­corce. Ceux qui ont des réserves de sel ramassent des sau­te­relles et les mettent au saloir. Chez Sué­ma, impos­sible ! Le père est mort sans avoir dit où il pre­nait les plantes dont il extra­yait ce sel si pré­cieux parce que si rare en ce pays. Ces plantes existent-elles encore ? Les sau­te­relles ont tout dévoré ! 

On a man­gé d’a­bord les chèvres et les poules, ves­tiges de l’an­cienne opu­lence, mais, faute de nour­ri­ture, les bêtes sur­vi­vantes sont mortes une à une … Trop faibles pour ense­ve­lir les cadavres, les gens les ont lais­sés pour­rir au soleil d’où épi­dé­mie de typhus. Un mal­heur en entraîne un autre, comme au temps des dix plaies d’É­gypte… Les deux sœurs de Sué­ma suc­combent, puis le petit frère. Pour sau­ver l’en­fant qui lui reste, la mère n’a qu’une idée : fuir avec elle. 

Dans ces pays peu habi­tés, la terre est au pre­mier occu­pant ; mère et fille se construisent une case sur un bon ter­rain de culture ; mais, très pauvres, com­ment se pro­cu­re­ront-elles le grain de semence ? Un voi­sin avance deux sacs de mta­ma, sorte de céréale l’un four­ni­ra la semence, l’autre la nour­ri­ture jus­qu’à la récolte… récolte presque nulle. Réduit lui-même à la disette, le prê­teur réclame ses deux sacs pleins ; la veuve le sup­plie d’at­tendre. Pour tâcher de payer sa dette, elle se met à fabri­quer des pote­ries, métier en lequel elle se montre fort habile ; mais la vente est mau­vaise ! À l’ex­pi­ra­tion du délai accor­dé, elle ne peut payer que le quart de la somme due. 

Le len­de­main, une cara­vane Arabe fait halte au vil­lage. Femmes et enfants tremblent, car tous savent que, sous pré­texte d’é­chan­ger quelques mar­chan­dises contre les pro­duits de la contrée, la cara­vane fait une véri­table chasse aux indi­gènes, s’at­ta­quant aux plus faibles. 

Le jour venu, le créan­cier, accom­pa­gné d’un mar­chand Arabe, entre brus­que­ment dans la case et crie : « Mère de Sué­ma, tu n’as pas de quoi payer mes deux sacs de mta­ma. Je sai­sis ton enfant ! » 

Puis, s’a­dres­sant à l’A­rabe : « Est-ce conve­nu ? Six cou­dées de toile amé­ri­caine pour la petite fille que voilà ! » 

Sué­ma a main­te­nant huit à neuf ans. L’A­rabe la fait mar­cher, exa­mine ses bras, ses dents, puis, après quelques ins­tants de réflexion : « C’est conve­nu, viens prendre les six cou­dées de toile. » 

D’a­bord silen­cieuse et pétri­fiée d’hor­reur, la mère éclate en cris et en san­glots. Le front dans la pous­sière, elle implore : « Ne me sépa­rez pas de ma fille, tout ce qui me reste après tant de mal­heurs !… Je ne suis pas vieille et suis assez forte pour por­ter une dent d’é­lé­phant… Je suis sobre, j’ex­celle dans la pote­rie ; je tra­vaille­rai du matin jus­qu’au soir ; ne me sépa­rez pas de ma fille ! » 

L’A­rabe cède, moins par bon­té de cœur qu’en l’es­poir d’un profit.

« Mère de Suéma… je saisis ton enfant ! »
« Mère de Sué­ma… je sai­sis ton enfant ! »

Le len­de­main, de grand matin, la cara­vane se met en marche. Un bon nombre d’es­claves portent l’i­voire, la gomme et autres mar­chan­dises. Par­mi eux che­mine Sué­ma, char­gée d’un paquet de hardes, et près d’elle sa maman tenant une défense d’éléphant. 

Au début, vive, alerte, la fillette marche volon­tiers. Aiguillon­née par l’a­mour mater­nel, sa mère la suit avec peine, ployée sous le far­deau. Il lui serait facile de rejoindre sa case ; non, elle regarde Sué­ma et pour­suit sa route. Témoin de souf­frances qu’elle ne peut ni empê­cher ni sou­la­ger, la petite est en proie à une affreuse dou­leur ; son cœur bat à se rompre, de grosses larmes brûlent ses yeux. 

Depuis le départ du vil­lage, la cara­vane suit le cours d’un char­mant ruis­seau, lequel ser­pente, bor­dé d’arbres frui­tiers, dans une prai­rie semée de fleurs. La troupe entre main­te­nant dans une région déserte, aride et sablon­neuse. Le soleil darde ses rayons, pro­vo­quant une las­si­tude extrême et une soif ardente. Des cara­vanes par­courent ain­si des cen­taines de lieues. 

Une défense d’é­lé­phant est un poids énorme et cette charge est géné­ra­le­ment confiée à un homme robuste. Voyant la veuve à bout de forces, le chef la fait déli­vrer de sa charge et Sué­ma est toute sur­prise d’une telle condes­cen­dance, mais quelle n’est pas l’é­moi de la pauvre petite quand, à l’é­tape sui­vante, elle entend décla­rer : « Cette femme ne sert de rien ; qu’elle n’ait plus sa ration de vivres ! » Aus­si, dès que ser­vie, l’en­fant manœuvre-t-elle pour appor­ter à sa maman la moi­tié de sa part. La chose est décou­verte et la petite bat­tue jus­qu’au sang. Sa mal­heu­reuse mère se nour­ri­ra désor­mais de quelques sau­te­relles, de quelques feuilles de mta­ma et d’un peu de terre rouge. À cette vue, Sué­ma refuse de man­ger : « J’a­vais honte, dira-t-elle, de por­ter la nour­ri­ture à ma bouche quand ma mère avait faim. » 

Ce fut bien autre chose quand on cam­pa en pleine savane brû­lée par l’in­cen­die ; plus d’in­sectes ni de feuilles … À demi morte d’i­na­ni­tion, la pauvre femme ne peut plus suivre. Une nuit, ram­pant sur la terre cal­ci­née, Sué­ma cherche à rejoindre sa mère. C’est la pre­mière fois qu’elle se trouve ain­si, seule dans la nuit ; elle a peur, mais dit-elle, l’a­mour que j’a­vais pour Maman se réveilla plus fort : « Maman ! Maman ! Je viens vous conso­ler ! [1] »

Com­ment dire la joie de la veuve en recon­nais­sant la voix de sa fille ! Elle la prend sur ses genoux, la berce dans ses bras comme autre­fois quand elle était petite, et elle chante tout bas … Ce doux ber­ce­ment et ces chants plain­tifs endorment l’en­fant. Quand elle ouvre les yeux, bon­heur, ils s’ar­rêtent sur sa mère qui la serre dans ses bras. 

Elle la prend sur ses genoux, la berce dans ses bras…
Elle la prend sur ses genoux, la berce dans ses bras…

Bien­tôt un cri furieux trouble la paix de la savane. L’A­rabe à la tête de ses hommes, cherche la fugi­tive. Le, maître sai­sit la petite, cherche à l’ar­ra­cher des bras de sa mère, mais l’a­mour mater­nel cen­tuple les forces de cette femme héroïque. Bien qu’é­pui­sée, elle défend son enfant ; l’A­rabe a beau faire ! Il n’a pas le des­sus. Furieux d’une telle résis­tance, il les traîne toutes les deux à terre, puis s’a­dres­sant aux hommes, d’une voix rauque et trem­blante de colère : « Frappez ! 

— Oui, frap­pez, dit la mère ; frap­pez tant qu’il vous plai­ra, afin que je meure avant de me sépa­rer de ma der­nière enfant ! » 

L’A­rabe trou­va mieux : « Frap­pez la petite ! » Alors les bras mater­nels se des­ser­rèrent et les bri­gands empor­tèrent Sué­ma. Celle-ci jeta un der­nier regard à sa mère bien aimée ; elle vit que, dans un effort suprême, la pauvre femme s’a­ge­nouillait et lui ten­dait les bras. Au bout de trois quarts d’heure, on attei­gnit le som­met de la col­line qui domi­nait la plaine, et Sué­ma vit au loin sa mère qui lui ten­dait tou­jours les bras.

Alors, avec des gestes de maman et l'énergie d'un homme, il soulève la petite Suéma…
Alors, avec des gestes de maman et l’éner­gie d’un homme, il sou­lève la petite Suéma…

Cette his­toire pour­rait s’ap­pe­ler l’his­toire de l’a­mour mater­nel. Si une maman aime tel­le­ment son enfant, quel doit être l’a­mour de la Sainte Vierge pour nous ! Si elle ne nous sup­prime pas toute souf­france, c’est qu’elle sait le prix de la souf­france et des récom­penses éter­nelles. Vous savez com­ment à Lourdes, elle disait à Ber­na­dette : « Je ne vous pro­mets pas de vous rendre heu­reuse en ce monde, mais dans l’autre. » 

C’est jus­te­ment parce qu’elle connaît « l’autre monde », que la Sainte Vierge a un tel sou­ci de nous arra­cher au démon, comme la veuve d’ar­ra­cher Sué­ma au chef cara­va­nier… Elle nous défend, elle nous suit du regard, elle ne cesse de nous tendre les bras … La maman de Sué­ma mou­rut ain­si seule dans le désert. À Sué­ma était réser­vée, la grâce du baptême. 

« Maître, dit le sur­veillant, pour­quoi traî­ner plus loin cette petite fille ? Elle n’est plus bonne qu’à être man­gée par les corbeaux. 

— Je ne puis la lais­ser, répon­dit l’A­rabe. Je l’ai ache­tée et per­drais la piastre qui me revient pour chaque . »

Pas­sons rapi­de­ment sur le reste du voyage… On arrive au grand mar­ché d’es­claves de Qui­loa ; puis c’est le départ pour l’île de Zan­zi­bar. Après six jours et six nuits de tra­ver­sée pénible, la fillette est conduite avec beau­coup d’autres per­sonnes dans un dépôt d’es­claves. Le chef de la cara­vane est là, accom­pa­gné d’un Arabe auprès duquel il se fait tout petit. Le nou­veau venu, aper­ce­vant Sué­ma, entre dans une vio­lente colère : « Cette esclave est mou­rante ! Voi­là, per­dues, six cou­dées de toile ; per­dus le droit par terre et par mer ; le droit de douane ! » Et se tour­nant vers deux esclaves : « Rou­lez-la dans une natte ! Por­tez-la au cimetière ! » 

Cette même nuit, un jeune Créole de l’île Bour­bon, alors à Zan­zi­bar, souf­frait d’une rage de dents : « Tiens, si pour me dis­traire, j’al­lais faire la chasse aux chacals » 

Les trou­ver n’est pas dif­fi­cile ; il n’est que de dres­ser l’o­reille pour savoir de quel côté viennent les hur­le­ments et aboie­ments de ces ani­maux qui tiennent à la fois du chien et du loup. Ils viennent le plus sou­vent du côté du cime­tière. C’est donc par là que se dirige notre Créole, armé d’un bon fusil. Il tue plu­sieurs cha­cals, met les autres en fuite, mais là, à ses pieds, qu’est-ce que ce paquet, qui bouge fai­ble­ment ?… Il se penche… Alors, avec des gestes de maman et l’éner­gie d’un homme, il sou­lève la petite Sué­ma, rou­lée dans sa natte et la rap­porte à la . Elle avait déjà les pieds à demi ron­gés par les cha­cals. Quand elle revient à elle, quelle n’est pas sa sur­prise de se trou­ver dans un lit blanc. Deux visages, blancs aus­si, se penchent vers elle. Sué­ma serait-elle pas­sée dans le monde des esprits ? Elle mur­mure dou­ce­ment : « Dites-moi où est maman ! » 

Les per­sonnes cha­ri­tables qui lui tiennent lieu de mères, sont deux chré­tiennes atta­chées à la mis­sion de Zan­zi­bar diri­gée par les Pères du Saint-Esprit. Sué­ma repose à l’ombre du bon Dieu.

Reve­nue à la san­té, la petite Afri­caine se dis­tin­gua par­mi toutes ses com­pagnes par sa taille élan­cée, la déli­ca­tesse de ses traits, mais sur­tout par la déli­ca­tesse de son cœur : Docile, intel­li­gente, pleine de bonne volon­té, res­pec­tueuse et recon­nais­sante, com­plai­sante, affable, de bonne humeur, elle fut la joie de la Mis­sion. Elle se pré­pa­ra au bap­tême par un acte héroïque : L’A­rabe, chef de cara­vane, qui, par sa cruau­té, avait été le meur­trier de sa mère, fut bles­sé à mort. Por­té à la Mis­sion, Sué­ma lui par­don­na plei­ne­ment et, pour le lui prou­ver, deman­da à le pan­ser elle-même.

Agnès GOLDIE.
(D’a­près le récit fait par Mon­sei­gneur Gaume.
)

Sué­ma la petite Africaine


Per­mis d’imprimer 

Ver­dun, 3 mars 1955.

L. CHOPPIN, vic. gén.


  1. [1] Bonne leçon pour les enfants, gar­çons et filles, aujourd’­hui trop nom­breux, qui manquent de res­pect, d’é­gard envers leur mère, et osons le dire, traitent leur maman par tous les noms.

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