Geneviève, la bergère de Nanterre

Auteur : Daniel-Rops | Ouvrage : Légende dorée de mes filleuls .

Temps de lec­ture : 15 minutes

Ces deux hommes sérieux qui, par un clair matin, marchent sur la voie romaine de à Rouen, qui sont-ils ? À leur man­teau bleu de lin, à leur tunique de même teinte, vous recon­nais­sez des évêques, car cette cou­leur est alors réser­vée aux chefs de l’É­glise chré­tienne. L’un est grand et maigre, noueux comme un vieil arbre : c’est Loup, évêque de Troyes, en Cham­pagne ; l’autre, plus petit, plus mince, plus alerte, est l’é­vêque d’Auxerre, Ger­main (celui que les Pari­siens appellent l’Auxer­rois). Ils ont quit­té la ville avant le jour, dési­reux d’at­teindre pour midi le bourg d’Ar­gen­teuil où l’on vénère une pré­cieuse relique de saint Denis, pre­mier évêque de Paris et glo­rieux mar­tyr. Au lever du soleil ils ont réci­té leurs prières au pied des trois grandes croix qui se dressent sur la butte raide qu’on nomme Mont Valé­rien. Puis ils ont repris le che­min, à tra­vers les belles prai­ries où paissent des trou­peaux nom­breux. C’est le prin­temps, un de ces jolis prin­temps de la région pari­sienne, plein d’air vif, de sou­rires, de chants d’oiseaux.

Pour­tant la dou­ceur exquise de cette mati­née ne semble pas rendre bien gais ces deux pré­lats. De quoi parlent-ils donc qui les inquiète tant ? Il faut avouer qu’en cette année 432 les causes de sou­cis ne manquent pas pour qui­conque sait un peu obser­ver et réflé­chir. Depuis plus de vingt-cinq ans, toute l’Eu­rope Occi­den­tale subit une pénible épreuve : les Grandes Inva­sions ont com­men­cé. Les Ger­mains, dont depuis des siècles les légions romaines main­te­naient les tri­bus en res­pect par delà le Rhin et le Danube, ont réus­si à fran­chir les for­ti­fi­ca­tions, à ouvrir des brèches dans le front des armées et, comme d’é­normes vagues suc­ces­sives, ils ont défer­lé à tra­vers les plus belles pro­vinces de l’Em­pire. Wisi­goths, Ostro­goths, Van­dales, Bur­gondes ; les noms dif­fèrent et même les aspects, mais ce sont tou­jours des conqué­rants, des occu­pants, plus ou moins pillards, plus ou moins vio­lents, qui s’ins­tallent dans toutes les meilleures villes et réqui­si­tionnent tout ce dont ils ont envie. Jus­te­ment, sur la route, en voi­ci une troupe, des Alains sans doute, grands, blonds, aux yeux bleus, par­lant une langue rauque. Mal­heur ! L’Em­pire, le glo­rieux Empire de Rome au pou­voir de ces Barbares !

Mais y a‑t-il encore même un Empire ? Rome, qui a été l’or­gueil du monde, est presque une ville morte ; au lieu d’un mil­lion d’âmes, à peine en compte-t-elle cin­quante mille. À Ravenne, la nou­velle capi­tale, les des­cen­dants indignes des grands Empe­reurs perdent tout leur temps dans la débauche, les intrigues, les révo­lu­tions de palais. Ce sont des chefs ger­ma­niques qui com­mandent les légions romaines ! Et les deux évêques, en évo­quant ces faits dou­loureux, se disent l’un à l’autre que tout cela a été vou­lu par la Pro­vi­dence. L’or­gueilleux Empire des Fils de la Louve, qui a cru pou­voir arrê­ter dans sa marche l’É­van­gile du Christ, qui a tor­tu­ré, mar­ty­ri­sé les saints de Dieu, est en train d’ex­pier ses crimes : la jus­tice du Sei­gneur le veut ainsi.

Tout est-il per­du cepen­dant ? Non. Dans ce monde qui s’é­croule une grande force demeure intacte : celle de l’É­glise. Sous la direc­tion de leurs évêques, et d’a­bord du pre­mier d’entre eux, le Pape, les chré­tiens, extrê­me­ment nom­breux main­te­nant, ont lut­té contre les Bar­bares, s’ap­pliquent à les conver­tir, à les civi­li­ser. Grâce à eux, un monde nou­veau est en train de naître, où Ger­mains et Romains seront récon­ci­liés, unis dans le bap­tême. Ce Ve siècle, vous le voyez, est extrê­me­ment impor­tant, et l’on com­prend que et saint Ger­main, en dis­cu­tant de toutes ces choses, soient graves…

* * *

Comme ils des­cendent une petite côte de la route, — à peu de dis­tance la Seine déroule par­mi les prai­ries son ruban bleu, — une petite fille, qui garde ses mou­tons dans une pâture, les recon­naît à leurs vête­ments et, s’agenouil­lant aus­si­tôt, fait un grand signe de croix. Les deux évêques répondent en fai­sant dans sa direc­tion un geste de béné­diction. Et puis, ils s’arrêtent…

Qu’y a‑t-il donc ? Ce n’est pas la pre­mière fois qu’une pas­tou­relle se pros­terne devant eux et qu’ils la bénissent. Qu’a donc celle-ci de plus que les autres ? Sur le moment, peut-être ni Loup ni Ger­main ne pour­raient-ils le dire. Mais l’un et l’autre sont des Saints. En eux l’Es­prit de Dieu parle et il leur fait com­prendre des choses que les simples hommes ne sau­raient entendre. À l’ins­tant où la petite fille s’est age­nouillée, il s’est pro­duit en eux un élan mys­té­rieux ; ils ont enten­du comme un appel. Au-des­sus de cet enfant, le ciel est-il plus pur, plus lumi­neux ? Ger­main d’Auxerre, le plus leste des deux pré­lats, a sau­té le fos­sé qui borde la route et il s’a­vance vers la petite bergère.

Récit de la vie de Sainte Geneviève pour les enfants à lire en ligne

C’est une fillette d’une dou­zaine d’an­nées à peine, grande pour son âge, mais pâle et mince, — si mince dans sa longue tunique de laine grise. En voyant appro­cher l’é­vêque, elle est demeu­rée à genoux et elle a pen­ché la tête, puis l’a rele­vée et ses grands yeux bleus se sont tour­nés vers Mon­sei­gneur Saint Ger­main. Un ins­tant, le futur saint et la future sainte, le pré­lat et la fillette se regardent. Que Dieu est grand ! Que son Esprit Saint est puis­sant ! Dans cette humble , il a fait briller une grâce si mer­veilleuse qu’elle ne peut être autre que celle de Jésus lui-même.

— Quel est ton nom ?

— Gene­viève.

— Et celui de ton père ?

— Sévère.

— C’est un Romain ?

— Oui, mais ma mère est grecque.

— Ce trou­peau est celui de tes parents ?

— Oui, c’est le nôtre. Et vous voyez d’i­ci, Sei­gneur évêque, notre mai­son et nos champs…

— Tu es bonne chrétienne ?

— Je m’ef­force de l’être…

Pour­quoi ces mots tout simples achèvent-ils de remuer l’âme des deux prêtres ? Il leur semble que c’est l’ange du Sei­gneur qui parle par les lèvres de cette fillette si modeste et si sage.

— Ah, Gene­viève, s’é­cria Ger­main d’Auxerre, d’une voix ins­pi­rée, je le sais main­te­nant : c’est le Sei­gneur qui nous a conduits vers toi. Car, dès que je t’ai aper­çue, sa voix a reten­ti en moi et j’ai su que ta nais­sance a été vou­lue par Lui, que les chœurs des Anges ont chan­té à ton ber­ceau et que tu auras une tâche très impor­tante à rem­plir sur la terre pour Dieu et pour l’É­glise. Sois heu­reuse, ma petite enfant, car il fera par toi de grandes choses, celui dont le nom est saint !

Et, pas inti­mi­dée du tout, mais pro­fon­dé­ment joyeuse, la petite Gene­viève répond, comme jadis, à l’ange a répon­du Marie :

— Je suis la ser­vante du Sei­gneur. Qu’il me soit fait selon votre parole !

* * *

Ima­gi­nez-vous la sur­prise de toutes les bonnes gens de quand ils voient entrer par la porte forte la petite Gene­viève, la pas­tou­relle, la fillette de Sévère et Geron­cia, enca­drée par deux évêques ? Et quels évêques ! Car il n’est chré­tien de ce pays qui n’ait enten­du par­ler de Mon­sei­gneur Ger­main d’Auxerre et de Mon­sei­gneur Loup de Troyes. En recon­nais­sant les tuniques et les man­teaux bleu clair, des badauds qui flâ­naient près des rem­parts ont cou­ru aver­tir leurs amis et leurs proches. Dans toutes les rues, devant toutes les mai­sons, il y a main­te­nant énor­mé­ment de monde. Et tous les Nan­ter­rois se demandent ce que cela veut dire, et pour­quoi les deux pré­lats encadrent Gene­viève, l’un à droite, l’autre à gauche, la tenant tous deux par la main.

Le trio se dirige vers l’é­glise ; tout le cler­gé est là sur le seuil, aus­si éton­né que le reste des habi­tants. En recon­nais­sant sa cama­rade Gene­viève ain­si accom­pa­gnée, c’est tout juste si l’en­fant de chœur qui porte la croix dorée ne la laisse pas choir à terre ! Les deux évêques cepen­dant avancent dans la nef, montent vers l’au­tel, devant lequel ils s’a­ge­nouillent, et Gene­viève est tou­jours entre eux et les imite. Puis ils entonnent ensemble, et d’une voix fer­vente, l’hymne de gra­ti­tude que les chré­tiens aiment à chan­ter lors­qu’ils veulent remer­cier le Sei­gneur de ses bien­faits, le Te Deum, et toute la foule qui est entrée der­rière eux leur répond strophe par strophe.

Enfin l’é­vêque d’Auxerre se relève, fait face au peuple et lève la main :

ca. 1890 --- Illustration de Saint Germain d'Auxerre qui prédit la mission de Sainte Geneviève

— Chré­tiens de Nan­terre, je vous annonce une grande nou­velle. Cette fille de chez vous, Gene­viève que voi­ci, est née pour la gloire de Dieu et pour accom­plir de grandes choses à son ser­vice. Je vous le dis en véri­té, car c’est l’Es­prit Saint lui-même qui me l’a révé­lé, lorsque j’ai vu cette enfant gar­dant ses mou­tons dans la prai­rie. Et je vous pro­phé­tise encore ceci : ce ne sont pas des mou­tons qu’elle gar­de­ra demain, mais des hommes, et pas seule­ment au val de la Seine, mais dans la Gaule entière. Allé­luia, Dieu est grand !

Puis il se pen­cha vers la petite fille tou­jours age­nouillée au pied de l’autel.

— Gene­viève, veux-tu te consa­crer au Christ pour toute ta vie et vivre comme son épouse, dans la pure­té, l’hu­mi­li­té et la charité ?

Et Gene­viève répé­ta encore une fois :

— Je suis la ser­vante du Sei­gneur. Qu’il me soit fait selon votre parole !

* * *

Tout cela est trop beau ! Il faut que le Diable s’en mêle, pour contra­rier les des­seins de Dieu, selon son habi­tude. Le père de Gene­viève, Sévère, est un chré­tien pro­fond, un homme de vie droite, labo­rieux, géné­reux ; ce qu’a dit Mon­sei­gneur Ger­main l’a com­blé de bon­heur. Mais Geron­cia, la mère de Gene­viève, est une sotte, coquette, une vani­teuse, qui n’aime qu’à se parer et à se diver­tir. Quand elle apprend tout ce qui vient de se pas­ser, le démon lui souffle à l’o­reille maintes récri­mi­na­tions. Si Gene­viève s’en va chez les reli­gieuses de Paris, comme elle en a dit l’in­ten­tion, qui donc gar­de­ra les mou­tons, qui fera la cui­sine, qui net­toie­ra la mai­son ? Car la fillette est comme une petite ser­vante, qui évite à la mère pares­seuse de tou­cher tor­chon et casse­role. Il fau­dra trou­ver une nou­velle domes­tique… Et de repro­cher à Sévère de se lais­ser mener par une gamine ! Et de récri­mi­ner contre ces deux évêques qui se sont mêlés de ce qui ne les regar­dait pas !

Les paroles ne ser­vant à rien, elle va plus loin encore. Elle ima­gine d’in­ter­dire à Gene­viève d’al­ler à l’é­glise et comme, un jour, elle l’a­per­çoit qui s’y glisse pour rejoindre deux autres jeunes filles qui, elles aus­si, ont fait vœu de se consa­crer à Dieu, elle se pré­ci­pite sur sa fille et la bat de toutes ses forces. Mais alors…

Sou­dain Géron­cia pousse un hur­le­ment de ter­reur. Ah, ce n’est plus un de ces cris de fureur qui lui mon­taient aux lèvres, l’ins­tant d’a­vant. Que se passe-t-il ? Elle étend les bras, tourne sur elle-même, porte la main à ses yeux… Aveugle ! Elle est deve­nue aveugle, d’un seul coup. Mais croyez-vous qu’elle com­prend la ter­rible leçon ? Nul­le­ment. Elle essaie de sai­sir de nou­veau Gene­viève pour la frap­per encore. « C’est toi, misé­rable, qui as fait tom­ber sur moi un sor­ti­lège. Sor­cière ! magicienne ! »

Jeunesse de sainte Geneviève raconté aux enfants
Un jour qu’elle tire de l’eau du puits…

Durant des jours, Geron­cia remâche sa fureur. À la ferme pater­nelle, la vie est deve­nue bien pénible. Sans cesse des cris, des récri­mi­na­tions. Mais Gene­viève n’en veut pas à sa mère. Sim­ple­ment elle prie encore davan­tage le Sei­gneur Tout-Puis­sant de lui faire com­prendre sa faute, de lui par­don­ner, de la gué­rir. Et ses prières fer­ventes finissent par être enten­dues. Un jour qu’elle tire de l’eau du puits, et la verse du seau dans l’am­phore, sa mère s’appro­che en tâtant le sol de son bâton.

— Gene­viève, fais le signe de la croix sur cette eau et je m’en bai­gne­rai les yeux…

— Que me deman­dez-vous là, mère ? s’é­cria l’en­fant effrayée. Je ne puis pas faire un miracle !

— Mon enfant, répon­dit Geron­cia d’une voix chan­gée, je te le dis main­te­nant : je sais quelle fut ma faute et j’ai deman­dé par­don au Seigneur.

Un ins­tant après, Geron­cia, se lavant les pau­pières avec l’eau que sa fille a bénite, pousse un cri de joie. Et le lende­main même, c’est elle, en per­sonne, qui mène Gene­viève au couvent de Paris, qui est der­rière l’é­glise Notre-Dame, dans l’Île de la Cité, comme saint Ger­main l’Auxer­rois en avait décidé.

* * *

C’est ain­si que Gene­viève, la ber­gère de Nan­terre, devint reli­gieuse et put consa­crer au Sei­gneur une vie qui devait être longue. Mais il avait dit, éga­le­ment, l’ex­cellent évêque, dans l’ins­pi­ra­tion du Saint Esprit, que Gene­viève ne serait plus seule­ment la pas­tou­relle de quelques mou­tons, mais la ber­gère de la Gaule entière. Et cette pro­phé­tie devait se réa­li­ser point par point.

Saint Geneviève retient les parisiens qui veulent fuir devant Attila

Envi­ron quinze ans plus tard, en 449, la nou­velle se ré­pandra à Lutèce et dans sa région que les Huns arrivent. Les Huns, les ter­ribles cava­liers mon­gols, dont le nom seul glace le sang dans les veines, dont le chef Atti­la, passe pour si féroce qu’on l’a sur­nom­mé « le Fléau de Dieu ». À ce moment, Gene­viève aura une tren­taine d’an­nées ; elle sera deve­nue l’ab­besse de son monas­tère. Tous les Pari­siens la véné­re­ront pour sa cha­ri­té infi­nie, son inépui­sable généro­sité. Aus­si à l’ap­proche du péril, la foule se pré­ci­pi­te­ra vers elle et lui crie­ra : « Sauve-nous, car nous allons périr ! » Démarche absurde, semble-t-il ; une faible femme, une reli­gieuse, tenant tête à ces bêtes fauves ! Les hommes seront presque déses­pé­rés. Beau­coup par­le­ront de fuir la ville. « Quit­ter Lutèce, s’é­cri­ra Gene­viève, et cou­rir sur les routes ! Mais c’est se vouer à une mort cer­taine ! C’est cou­rir au-devant des mas­sacres ! Pour moi, je ne pars pas. Que les hommes fuient, s’ils veulent. Je res­te­rai avec mes sœurs et toutes les femmes qui vou­dront. Et nous prie­rons tant et tant que Dieu fini­ra bien par nous écou­ter… » Et les hommes enten­dront la leçon de la sainte, et le miracle se pro­dui­ra ; et Paris ne tom­be­ra pas aux mains des cava­liers jaunes. La ber­gère aura sau­vé son troupeau.

Dès lors, Gene­viève sera, aux yeux de tous, le guide sur­naturel, envoyé au peuple de Gaule par le Sei­gneur. Le roi Clo­vis n’au­ra pas de meilleure conseillère que la reli­gieuse dont le couvent sera désor­mais ins­tal­lé au som­met de cette col­line qui se nomme aujourd’­hui à Paris : Mon­tagne Sainte-Gene­viève ; comme le Palais Royal sera au pied de cette hau­teur, bien sou­vent on ver­ra la sainte et le roi mar­cher côte à côte, dans les jar­dins royaux, dis­cu­tant des grands inté­rêts du pays et de l’É­glise. Quand Clo­vis mour­ra, il deman­de­ra à être enter­ré auprès de la sainte bergère.

Sainte Geneviève patronne de Paris ravitaille la ville

Et, à la fin de sa vie, lors­qu’elle sera extrê­me­ment âgée, on ver­ra encore Gene­viève assu­mer, mal­gré sa las­si­tude, sa tâche de pas­tou­relle de Dieu. Une année mau­vaise de disette et de guerre civile, le pain man­quant à Paris, toute cas­sée, toute che­nue, elle s’en ira sur les routes deman­der par­tout, en Cham­pagne, en Beauce, en Nor­man­die, du blé pour ses pauvres pari­siens. Elle ramè­ne­ra par la Marne plu­sieurs bateaux char­gés de nour­ri­ture. La bonne ber­gère aura, une fois encore, bien ser­vi ceux que Dieu avait confiés à sa Garde.

Depuis qu’elle est morte, est res­tée la pro­tec­trice de Paris. On vénère son nom dans les offices de la capi­tale. Sur « la Mon­tagne Sainte-Gene­viève » on aime à la prier. Et c’est là, dans la vieille église Saint Étienne du Mont, qu’elle repose, enfer­mée à l’a­bri d’une magni­fique châsse, entou­rée de l’a­mour des générations…

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