Au cœur de la France, en Berry, la ville d’Issoudun est dominée par une blanche et légère église que surmonte la statue dorée du Sacré-Cœur. Les pèlerins qui pénètrent dans cette basilique sont saisis par le rayonnement des milliers de lampes rouges qui brûlent devant la statue de la Vierge, et par les innombrables plaques de marbre blanc qui tapissent les murailles et disent les grâces merveilleuses obtenues par l’intercession de Marie. Ces « ex-voto », il y en a partout, depuis les cryptes et les parvis jusqu’aux voûtes. Pas un coin, si petit soit-il, où la reconnaissance n’ait trouvé le moyen de se glisser pour crier la bonté, la puissance de Notre-Dame du Sacré-Cœur, que l’on invoque dans ce sanctuaire sous le beau nom « d’Espérance des désespérés ».
Issoudun, capitale du Bas-Berry, avait eu à travers les siècles et les guerres, une histoire tourmentée. Sans cesse pillée, dévastée, brûlée, cette ville s’était pourtant toujours signalée par sa dévotion envers Marie.
Longtemps, la Vierge y fut priée sous le nom de « Notre-Dame de grand pouvoir ». La Révolution, fit disparaître ce culte, jusqu’au jour où il devait revivre de plus belle en montrant le « grand pouvoir » de Marie sur le Cœur de Jésus.
Comment fleurit sur ce sol, la dévotion à Notre-Dame du Sacré-Cœur ? — C’est ce que nous allons essayer de dire.
« Tenez, ma bonne Mère, je vous l’abandonne ! »
Au commencement du siècle dernier, dans la petite ville de Richelieu, en Touraine, la famille Chevalier vivait pauvrement. Le père, très modeste boulanger, était un homme rude, ignorant, peu capable de pourvoir aux besoins de ses enfants. Sa femme, laborieuse et méritante, pour essayer d’augmenter les ressources du foyer, se rendait chaque matin au marché où elle revendait des légumes et des fruits. Malgré tout, le ménage connaissait souvent la gêne. Aussi, quand, en 1824, naquit le dernier des enfants, le petit Jean-Jules, fut-il très mal accueilli par son père. Celui-ci sentait ses forces s’en aller, et, ne comptant pas sur la Providence, il se tourmentait d’avoir une bouche de plus à nourrir. Le pauvre innocent devint donc un sujet de discorde entre ses parents.
Un jour, le mari, de plus méchante humeur encore que d’habitude, se dirigea vers le marché où sa femme assise devant son étalage, servait sa nombreuse clientèle. Pour ne pas laisser son poupon tout seul à la maison, elle l’emportait dans une corbeille où il dormait paisible entre les choux et les carottes. L’homme, en colère, s’approchant du comptoir, accusa sa femme de le négliger pour ne s’occuper que de son petit et se répandit en paroles amères et blessantes. La malheureuse, interdite, consternée de tous ces reproches qui tombaient sur sa tête en public, fondit en larmes.
Pour mettre fin à une scène trop pénible, elle saisit son enfant, et, le serrant contre elle, courut se réfugier dans l’église toute proche. Là, déposant le petit aux pieds de la Vierge :
— « Tenez, ma bonne Mère », s’écria-t-elle en sanglotant, « s’il doit toujours me causer autant de peine qu’aujourd’hui, vous pouvez le prendre et en faire ce que vous voulez, je vous l’abandonne ! »
Puis, laissant l’enfant à la garde de Marie, elle s’en alla…
Au bout d’un moment, plus calme, et confuse de son mouvement de désespoir, elle revint vers l’église. Son petit garçon souriait à la Vierge qui semblait le regarder avec tendresse. La pauvre mère s’agenouilla près de lui, pleura, pria, et, se sentant réconforté, elle reprit courageusement avec son fils, le chemin de sa maison.
Marie ne devait pas oublier que cet enfant lui était donné et qu’elle pouvait en faire tout ce qu’elle voudrait.
Il paraît que, depuis ce jour, le petit Jules montrait un grand amour pour cette image de la Vierge. Dès qu’il sut prier, on le voyait souvent agenouillé devant elle, récitant bien pieusement son chapelet. Il aimait venir à l’église et sa joie fut vive quand le vieux curé le choisit comme enfant de chœur. Tandis que, sage et recueilli, il servait la messe, un ardent désir s’éveillait dans son cœur : celui de monter lui aussi à l’autel et de célébrer le saint Sacrifice. Être prêtre, quel suprême bonheur !
Hélas ! la pauvreté si grande de ses parents ne permettait pas d’y songer. Impossible à eux de se charger des frais des études. Jules, le cœur très gros, dut se résigner à entrer comme apprenti chez un cordonnier. Dur sacrifice que celui de passer toutes ses journées courbé sur de vieilles semelles, alors que l’on rêve à de si belles choses et que l’appel du Seigneur retentit si fortement au fond de l’âme ! Toutefois, le cordonnier, brave homme, permettait à son apprenti de continuer chaque matin à servir la sainte messe, et cette messe restait la consolation et la force du pauvre garçon.
L’épreuve se prolongea quatre longues années. Mais la sainte Vierge veillait sur l’enfant qui lui avait été confié. Les circonstances obligèrent la famille Chevalier à quitter Richelieu pour les environs de Bourges. Là, le curé de la nouvelle église, reconnaissant en son jeune paroissien une sérieuse vocation, le fit admettre au petit Séminaire. Ce pas franchi, Jules Chevalier ne se trouvait pourtant pas au bout de ses peines. Il atteignait dix-huit ans et ce qu’il avait appris à l’école s’était en partie envolé de sa mémoire. Il dut s’asseoir sur les mêmes bancs que des enfants de douze et treize ans, qui, peu charitablement, se moquaient de la grande taille et de l’ignorance du nouvel élève. Il y eut des heures très dures. Mais le jeune homme se réfugiait près de Marie, et son immense désir du sacerdoce l’aidait à surmonter courageusement les humiliations et les difficultés des études.
Au grand Séminaire, Jules Chevalier mit toute son énergie à se sanctifier. Il s’était consacré au Cœur de Jésus pour se dévouer sans réserve à le faire connaître et aimer.
Que lui disait le divin Maître au fond de l’âme ?…
Il lui semblait que le Sauveur l’appelait, non seulement à devenir missionnaire, mais à réunir des apôtres qui travailleraient à étendre son règne.
Parfois, au cours des récréations, il osait confier à quelques amis les grands désirs qui le poursuivaient, et même, il leur assurait, comme s’il en était sûr, que dans la ville d’Issoudun, alors si indifférente, une maison de missionnaires serait établie… Ses compagnons riaient de ses rêves. Un seul, l’abbé Mangenest, écoutait gravement, sentant que Jésus l’invitait à partager la même vocation…
Missionnaires
Ordonné prêtre, l’abbé Chevalier, après un rapide ministère dans de petites paroisses, se vit, en octobre 1854, nommé vicaire à Issoudun. Les desseins de Dieu allaient-ils se réaliser ?
Dans cette ville d’Issoudun, la Révolution avait tout détruit. Des églises, jadis nombreuses, une seule restait en partie debout. La foi semblait complètement morte chez les habitants. Sur les douze mille âmes de l’unique paroisse, à peine trente hommes allaient-ils à la messe le dimanche, et un seul faisait ses pâques.
L’abbé Chevalier se mit courageusement à la tâche. Il venait de s’installer à Issoudun, quand, à sa grande surprise et joie, son ancien compagnon, l’abbé Mangenest, l’y rejoignit. La Providence les réunissait visiblement.
Un soir, après avoir beaucoup prié, l’abbé Chevalier se décidait à confier à son ami ses projets d’apostolat, puis, tous deux, très émus, résolurent de se donner entièrement à une fondation missionnaire.
On était alors à la veille de la proclamation du Dogme de l’Immaculée Conception. Les deux prêtres se dirent :
— « Faisons une neuvaine préparatoire à cette fête et demandons à la Très Sainte Vierge, comme premier fruit de la gloire dont elle va être couronnée dans le ciel, la naissance de cette nouvelle société du Sacré-Coeur. »
En signe de la volonté divine, l’abbé Chevalier et l’abbé Mangenest, aussi pauvres l’un que l’autre, priaient Marie de leur procurer les premières ressources nécessaires pour commencer l’œuvre désirée. S’ils étaient exaucés, ils s’engageaient par écrit à faire honorer leur Mère du ciel d’une manière spéciale.
Le 30 novembre 1854, les deux vicaires commençaient leur neuvaine avec une ferveur extrême. Le dernier jour, 8 décembre, à peine l’abbé Chevalier terminait-il sa messe, qu’une personne demandait à lui parler. Elle venait lui offrir une somme de 20.000 francs, destinée à établir une bonne œuvre en Berry, de préférence, une œuvre de missionnaires.
Quel saisissement pour l’abbé Chevalier ! Et quelles actions de grâces montèrent vers le ciel durant cette journée du 8 décembre ! L’Immaculée Conception devait rester désormais la fête de la société qui naissait ce jour-là.
En septembre 1855, le jour de la fête du saint Nom de Marie, l’archevêque de Bourges imposait à l’abbé Chevalier et à son compagnon, le nom de « Missionnaires du Sacré-Cœur ».
« Notre-Dame du Sacré-Cœur »
Quelques années passèrent, durant lesquelles, par l’étude et la prière, les missionnaires se préparaient, dans la solitude de leur maison délabrée, à la vie apostolique.
Le Père Chevalier, pour diriger l’œuvre naissante, se tournait plus que jamais vers sa mère du ciel. Il entreprit divers pèlerinages et voulut consulter le saint Curé d’Ars. Celui-ci, après l’avoir longuement écouté, lui dit : « Le ciel bénira votre œuvre, mais après bien des épreuves. Ayez courage et confiance ! »
L’année suivante, le Père Chevalier allait jusqu’à Rome, chercher, pour son entreprise, la bénédiction de Pie IX. Le Saint Père l’encouragea vivement : « Croissez et multipliez… L’Église et la Société n’ont d’espérance que dans le Cœur de Jésus. »
Les épreuves ne manquaient pas à la fondation, autour de laquelle le diable s’agitait. Des langues méchantes affirmant que la chapelle était en pressant danger de s’écrouler et d’écraser les fidèles, l’ordre fut donné de la fermer dans les vingt-quatre heures.
Si le diable croyait, par là, ruiner l’œuvre naissante, il dut être bien attrapé.
— « Eh bien ! », se dit le Père Chevalier, « nous bâtirons une chapelle plus grande et plus belle ! »
Quand il crut bon d’annoncer ses projets, une pauvre et pieuse ouvrière vint le trouver. Elle lui tendit un petit paquet qui contenait cinq pièces d’or…
— « Mon Père, ce sont toutes mes économies : J’ai promis au Cœur de Jésus de vous les apporter pour son église. Prenez-les je vous les donne de bon cœur »
Et comme le religieux, tout ému, insistait pour qu’elle garde au moins une partie de cet or :
— « Mais, si vous manquez de travail ? Si vous tombez malade ?
— « Mon Père, j’ai donné cet argent à Dieu, je n’en reprendrai pas une obole. Quant à l’avenir, Dieu seul le connaît. Je M’en remets à sa providence. »
Ce fut la première offrande. Dès lors, au fur et à mesure des besoins, les dons arrivèrent à Issoudun, des pays les plus éloignés.
Les pierres du futur édifice sortaient à peine de terre, quand le Père Chevalier dit à son ami :
— « Un temps viendra où vous verrez des foules nombreuses accourues ici des diverses régions de la France et d’ailleurs. »
Prédiction qui se réalisa, en effet.
L’église s’élevait et touchait à son achèvement.
Dans la belle chapelle dédiée à la Vierge, sous quel titre Marie serait-elle invoquée ?
Le Père Chevalier méditait, priait… Il suppliait Marie de l’inspirer, elle qu’il s’était engagé à faire honorer d’une façon spéciale.
Puis, un jour, la lumière s’étant faite, il annonçait à ses confrères étonnés, que le nouvel autel serait consacré à « Notre-Dame du Sacré-Cœur ». Et, sur le socle de la statue de Marie, il fit tracer en grandes lettres : « Notre-Dame du Sacré-Coeur, priez pour nous ! »
Que signifiait ce nom nouveau ?
Sans doute, il rappelait que c’est par Marie que l’on va le plus sûrement au Cœur de Notre-Seigneur, qu’on apprend à l’aimer, à l’adorer, à le consoler. Mais il devait manifester, surtout, le grand pouvoir de la Sainte Vierge sur le Cœur de Jésus. Le cœur d’un fils peut-il refuser quelque chose à sa mère ? Jadis, aux noces de Cana, à la prière de Marie, le Sauveur fit son premier miracle. Au ciel, la Vierge continue toujours à implorer son Fils pour les besoins, les détresses de ses pauvres enfants de la terre et elle obtient tout de lui.
Marie, priée sous ce titre de « Notre-Dame du Sacré-Cœur », ne tarda pas à montrer par des grâces éclatantes, son pouvoir sur le Cœur de son divin Fils. Et Jésus semblait se plaire à dire : « Pour puiser avec assurance dans les trésors d’amour et de miséricorde que renferme mon Cœur, adressez-vous à ma Mère ! »
Les malades abandonnés, les familles dans la détresse, les pécheurs sur le bord de l’abîme, voyaient le secours venir à eux par l’intercession de Notre-Dame du Sacré-Cœur.
Tant de faveurs extraordinaires, de miracles de grâce, se versaient sur les âmes par son entremise, que bientôt, à ce titre de « Notre-Dame du Sacré-Cœur », on ajouta celui : « d’avocate des causes difficiles et désespérées ».
La dévotion à Notre-Dame du Sacré-Cœur se répandait non seulement en France, mais à travers te monde, avec autant de rapidité que si elle eût été portée par les anges. Jésus voulait montrer dans tout l’univers la merveilleuse puissance de sa Mère sur son Cœur.
La Nouvelle-Guinée
De l’autre côté du globe, se trouvaient les âmes peut-être les plus misérables et les plus abandonnées de la terre. Sur ces âmes, Notre-Dame dû Sacré-Cœur allait se pencher et verser les trésors de la miséricorde divine.
Le 25 mars 1881, le Pape Léon XIII offrait au Père Chevalier et à ses Fils les missions de la Nouvelle-Guinée, territoires immenses, avec les archipels voisins qui comprenaient 1.600 îles, séparées les unes des autres par de grandes distances ! Tâche effrayante, bien faite pour décourager, car, sur les peuplades cruelles, disséminées à travers ces étendues, le démon régnait en maître.
Le Père Chevalier, comptant sur Marie, acquiesça comme elle a la volonté de Dieu, signifiée par le Pape. Mais sa Congrégation, encore si peu nombreuse, ne pouvait fournir que trois prêtres ; Léon XIII leur dit : « Allez sans crainte, c’est l’Église qui vous envoie. Dieu bénira votre dévouement. »
En septembre 1881, les missionnaires s’embarquent. Il leur faut plus d’une année pour accomplir ce difficile et dangereux voyage. En abordant, ils chantent le Magnificat et prennent possession de ces terres sauvages au nom du Cœur de Jésus et de Notre-Dame du Sacré-Cœur.
Les débuts sont excessivement durs sur ce sol hérissé de difficultés. Les missionnaires s’usent et tombent à la peine. Il faut plusieurs années pour que Mgr Verjus — un saint — parvienne à pénétrer en Papouasie et à y fonder la « Mission de Notre-Dame du Sacré-Cœur ». Sur les sombres forêts de cette région, les crêtes escarpées, les dangereux précipices, le diable semble avoir solidement établi son empire. Tout se ligue contre les apôtres : nuages de moustiques, serpents dont la piqûre est mortelle, chaleur torride, fièvres épuisantes, et, surtout, grossièreté, férocité des habitants plongés dans toutes les horreurs des superstitions païennes. Les hommes se font gloire de manger la chair humaine, les femmes tuent leurs enfants nouveaux-nés.
Un jour, sous les yeux d’un missionnaire épouvanté, un vieux chef sauvage saisit une petite fille, l’égorge, la dépèce, puis il se sauve dans la forêt pour la dévorer, en criant : « Viens la prendre si tu peux ! » Le Père ne parvient qu’à recueillir quelques os.
Une autre fois, un missionnaire entouré par une tribu barbare est saisi, solidement lié à un poteau. Les sauvages allument un grand feu et le prisonnier, qui comprend leur langue, les entend se réjouir de manger bientôt de la chair blanche. Mais le religieux leur parle avec une telle force du grand Dieu du ciel, dont la colère va tomber sur eux s’ils font mourir son envoyé, que les Papous, effrayés, se décident à délivrer leur victime et à la laisser partir.
Peu à peu, devant la puissance de Notre-Dame du Sacré-Cœur, le démon recule pas à pas. Des chefs de tribu abandonnent les sorciers et viennent demander le baptême. Des chapelles s’élèvent au milieu des huttes misérables qui composent les villages papous et, dans ces chapelles, des sauvages convertis prient, communient.
Une bonne vieille toute ridée confie au missionnaire : « Écoute mon petit-fils, depuis que tu m’as donné le baptême, j’ai une grande lumière, là, dans le cœur, je sais que si je pèche, elle s’éteindra. »
Une transformation prodigieuse s’accomplit dans ces peuplades jusque-là si barbares.
En 1921, une jeune fille de France, Marie-Thérèse Noblet, que la Sainte Vierge a miraculeusement guérie en vue de cette tâche, vient prendre la direction d’un petit couvent construit au milieu de l’immense forêt papoue, dans la clairière du Koubouna. Là, sont réunies quelques jeunes sauvagesses. Elles ont poussé dans la brousse, accrochées aux lianes des grands arbres. Leurs parents dévoraient la chair humaine. Maintenant, ces petites papoues, devenues chrétiennes, aspirent, de tout leur cœur, à aimer le bon Dieu et à servir leurs frères, comme leurs sœurs blanches, les Filles de la Charité. Formées à la vie religieuse par leur Mère Marie-Thérèse, les « Petites Servantes de Notre-Seigneur » vont, elles aussi, à la conquête des âmes de leurs frères. Pieds nus, en robe grise, un voile léger sur leurs cheveux crépus, le crucifix au cou, le chapelet à la main, elles parcourent les villages accrochés aux crêtes rocheuses, ou cachés dans les grands bois. Elles y enseignent aux petits enfants les prières et le catéchisme, se dévouent près des malades, des lépreux, prennent soin des pauvres églises de bambous. Leur devise est l” « Ecce » de la Vierge : « Me voici ! » Et elles vont partout où les appelle un devoir de charité.
Dans le petit couvent de Koubouna, Mère Marie-Thérèse recueille les bébés papous abandonnés. Elle les entoure de tendresse et vit au milieu de ces bambins noirs, aux cheveux bouclés, qui s’accrochent à sa robe. « C’est si bon », écrit-elle, « de penser qu’on élève ces tout petits pour le bon Dieu tout seul ! En plusieurs, mon cœur de maman voit déjà de petits prêtres. »
Ce rêve s’est réalisé. La Papouasie a eu l’honneur d’offrir à Dieu son premier prêtre, Louis Vaugéké.
Sur ces régions sauvages et désolées, Notre-Dame du Sacré-Cœur étend chaque jour davantage le règne de son Fils.
* * *
En octobre 1907, le Père Chevalier mourait saintement, bénissant Marie « qui avait tout fait dans son œuvre ».
La Vierge, qui se plaît à prendre comme instruments les petits et les humbles, s’était servie d’un pauvre enfant qu’on lui abandonnait pour l’aider à répandre sur le monde les trésors de miséricorde et d’amour du Cœur de son Fils.
Les flots de grâces qui passent par les mains de notre Mère du ciel sont si pressés, si abondants, si merveilleux, que tous ceux qui perdent courage sous les difficultés et les peines de la vie, ceux qu’accablent les plus amères détresses, peuvent toujours espérer le secours de Celle qui aime à être invoquée sous le titre de « Notre-Dame du Sacré-Cœur, Espérance des désespérés ! »
J. M.
PRIÈRE À NOTRE-DAME DU SACRÉ CŒUR
Souvenez-vous, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, de l’ineffable pouvoir que votre Divin Fils vous a donné sur son cœur adorable.
Pleins de confiance en vos mérites, nous venons implorer votre protection. O Céleste Trésorière du Cœur de Jésus, de ce Cœur qui est la source intarissable de toutes les grâces et que vous pouvez ouvrir à votre gré pour répandre sur le monde tous les trésors d’amour, de miséricorde, de lumière et de salut qu’il renferme, accordez-nous, nous vous en supplions, les faveurs que nous sollicitons…
Non, nous ne pouvons essuyer de refus, et, puisque vous êtes notre Mère, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, accueillez favorablement nos prières et daignez les exaucer ! Ainsi soit-il !
Mon Père
Je suis en Grandes souffrances tant sur le plan personnel que professionnel.
Pouvez-vous s’il vous plaît dire une messe pour moi dans les jours à venir pour implorer le Seigneur afin qu’il me permette de quitter mon poste de travail actuel. Au Nom de Jésus qu’il me donne un nouveau poste dans un autre service où mon handicap et mes origines ne susciteront pas la haine
MERCI par avance. En union de prières
une blessée de la vie
Edith
Bonjour madame,
Je ne suis qu’un simple laïc. Mais je penserai à vous dans mes modestes prières et je vous souhaite bon courage.
Le raconteur
Bonjour.
Si je comprends que l’on puisse demander une messe, pour vous soutenir dans l’adversité, je ne saurai trop vous recommander, de trouver du soutien, de façon plus concrète, auprès des vôtres, je veux dire, au sens large.
Mais si vous êtes vraiment seule, la meilleure chose à faire, serait de prendre contact avec un psy, pour vous aider à y voir plus clair.
En hôpital de jour, vous ne payez pas les consultation, ce qui est un gros avantage. Demandez conseil à votre mairie, au service social. prendre contact avec une association de handicapé, de votre département, serait aussi une bonne option. Sinon, je n’en sais pas suffisamment, sur votre cas, pour vous aider d’avantage… je vous souhaite en tout cas, bon courage (je sais ce que c’est que de devoir batailler seule).
Bonne découverte. Je ne connaissais pas cet endroit. C’est une amie qui m’a orientée vers vous.
S’il vous plaît, aidez moi
Oui Notre-Dame du Sacré-Cœur d’Issoudun est une bonne auxiliatrice en cas de soucis. Le clergé de la basilique peut certainement vous apporter une aide spirituelle ; n’hésitez pas à les contacter.
En union de prière.
Le raconteur
Mon Père,
je viens vous demander de m’aider dans la prière, ma grande soeur rose marie est très malade mais de maladie naturelle.
Nous prions tous pour elle, pouvez vous vous joindre à nous par pensée en priant de votre côté ?
Je vous remercie grandement.
Une soeur très malheureuse de voir la situation a laquelle se trouve sa soeur.
encore merci pour votre aide,
Bernardine
Bonjour Madame,
Je ne suis pas prêtre, mais je vous assure de mes humbles prières.
Bon courage et sainte Espérance en cette épreuve.
Le raconteur
Bonjour.
pourriez vous m’expliquer, ce que vous appelez, « une maladie naturelle » ? je ne connais pas l’expression, qui prête singulièrement à interprétations.
Je me supplient confié dans leurs prières saintes. Je suis très malade cardiaque (coeur). Je pris 3 ans ont un repos complet. J’ai un « épanchement péricardique » , complications respiratoires : Plèvre et je suis toujours la transpiration.J’espère guérir si NOTRE – DAME intercède pour moi. Je souffre beaucoup dans mon mariage, je pris 37 ans.Désolé pour le desagrément. Et que DIEU vous bénisse. Ne vous embêtez pas répondre le plus important sont les prières, et le pardon de mes péchés.
Merci beaucoup.
Rosa Maria Santos (malade).
Notre Dame je vous en supplie d’intercéder auprès de notre Seigneur car je souffre beaucoup depuis 35 ans de dépression bi-polaire avec plusieurs hospitalisations en psychiatrie trois dont une très grave.J’ai un traitement lourd depuis longtemps qui m’affaiblit beaucoup, m’abrutis, m’assomme et surtout ne me soigne pas.Cela fait l’affaire financière des médecins psychiatres et généralistes qui profitent largement de ces maux sans jamais rien régler.
Il y a bien longtemps que ma famille et mes amis laissent faire sans m’aider, ni même me soutenir, me jugeant pour certains de folle, voir me traitant de cinglée. Une honte !
A cela s’ajoute une immense solitude ancrée depuis longtemps.Trop gentille je n’ai attiré a moi que des hommes ou des femmes profiteuses (profiteurs).Par conséquent, je n’ai plus trop confiance en l’être humain.
Seuls mes chats ont toujours été gentils et fidèles avec moi.
Je suis à bout et très très triste et malheureuse c’est pourquoi je fait appel à vous.
Merci beaucoup Chère Mère,
Isabelle (Normandie)
Que Notre-Dame du Sacré-Coeur vous vienne en aide !
Mon seigneur je viens vous demander de prier pour que j’ai toujours mon travail pour les week-ends pour l année 2018 car j’en ai besoins car j’ai une petite retraite merci beaucoup de prier pour moi
Pourier vous m’aider et prier pour moi pour que j’ai toujours un travail car j’ai une petite retraite merci de prier pour que j’ai toujours mon travail pour les week-ends
Effectivement, ND du Sacré-Coeur est l’interlocutrice privilégiée pour toutes nos difficultés.
Je vous souhaite une bonne et sainte année 2018.
Le raconteur
Mon seigneur je viens vous demander de prier pour que j’ai toujours un travail pour faire les poster les week-ends merci de prier pour moi
Mon père je viens vous demander de l’aide dans la prière, pour mon mari jean marie qui souffre de hernie discale L4 L5 avec bec de perroquet merci pour votre aide
Mon père pouvez vous s il vous plaît dire une messe pour que j’ai du travail a mis temps, car j’ai une petite retraite pour travailler a faire les poster les week-ends merci par avance en union de prière
Je veux bien prier pour vous, mais, comme je suis un simple père de famille, je ne peux pas dire de messe pour vous.
Que ND vous accompagne dans vos épreuves.
Mon père je viens vous remercie car j’ai a nouveau du travail pour faire les week-ends pour préparer les repas des postes a partir du 17 février sa va être un mieux car j’ai une petite retraite merci encore d’avoir prié pour moi
Remercions le Seigneur pour les bienfaits qu’Il répand sur nous.
Bon courage.
Mon seigneur je viens vous demander de prier pour mon mari jean marie nee le 19 juin 1953 pour qu il soit guérir de son hernie discale L4 L5 avec bec de perroquet on lui a fait une infiltration le 15 février je demande qu il ne souffre plus merci de faire des prières pour lui
Mon père je viens vous demander dans la prière pour mon mari jean marie nee le 19 juin 1953 qui souffre d’une scoliose dégénérative au TDM et hernie discale L4 L5 avec saillie merci pour votre aide
Bon rétablissement à votre mari.
Le Raconteur
Mon père je viens vous demander de prier pour mon mari jean marie nee le 19 juin 1953 pour q il soit guérir de son infection urinaire avec staphylocoque merci de prier pour lui et q il retrouve de la forse
Mon père je viens vous demander de prier pour moi marietherese courche nee le 27 10 1955 je souffre d une arthrose l ombaire je vous remercie de prier pour moi car une soufrance insupportable merci beaucoup de votre aide dans les prières
Mon père je viens vous demander de prier pour belle fille christelle courche nee le 15 jun 1976 pour qu’elle est une reponse possible pour du travail pour venir au besoin de sa famille merci beaucoup de faire des prières
Chère Notre-Dame du Sacré Coeur,
Je vous prie de m’aider à rédiger mon mémoire, à terminer mon cahier de poésies et le dossier de chapitres et à préparer les deux oraux qui clorons un long parcours d’études.
Je vous confie mes élèves, leurs parents, l’école et mes collègues.
Je vous prie d’aider mon mari à terminer son mémoire et à trouver un travail qui soutiendra notre famille et lui permettra de s’épanouir dans le domaine professionnel.
Ô maman du Ciel, Notre-Dame du Sacré Coeur, nous vous prions pour les enfants que le Seigneur voudra nous confier, pour qu’ils soient saints, pour la gloire de Dieu.
Merci Marie,
Amélie
Merci pour cette belle histoire monsieur le conteur..je prie dans une chapelle qui s’appelle sacré cœur,et nous avons une belle statue de la vierge portant le petit Jésus qui donne sa bénédiction..il y’a deux jours je me suis approché de la statue et j’ai lu des inscriptions « notre dame du sacré cœur…père chevalier…1858… »j’ai voulu connaître l’histoire de notre dame du sacré cœur..grâce à vous!Dieu vous bénisse vous et votre famille !tres bon et saint carême 2020
Bonne fête du sacré coeur 2020 par David bessie de Candé nsas-nsas
Notre Dame du Sacré Coeur , je viens modestement vous demander de veilleur sur la santé de la maman de Claudine , mon amie , et de faire que sa fille ait moins de soucis sur ses épaules , car elle est épuisée moralement et physiquement .
Merci pour vos grâces , je suis sûr que vous ne nous laisserez pas tomber …
Amen .