Il y a quelques années, une violation sacrilège était commise dans une humble église de village, sur les rives d’un lac suisse.
De bon matin, avant l’angélus, le sacristain se hâte vers la cure et tire la clochette comme pour sonner le tocsin. Heureusement M. le Curé est déjà debout, prêt à se rendre à l’église. Il regarde par la fenêtre : « Qu’y a‑t-il ? Y‑a-t-il un mourant à qui il faut porter les derniers sacrements ? »
« C’est moi, M. le Curé, répond le sacristain, bégayant d’émotion. Il y a eu des cambrioleurs dans l’église cette nuit. La porte est enfoncée ; s’il vous plaît, venez vite ! »
Il n’eut pas besoin de dire cela deux fois. Immédiatement, M. le Curé effrayé est auprès de son sacristain, et ensemble, ils accourent à l’église pour constater le méfait.
Oui, la porte de l’église est forcée, elle est toute grande ouverte. En examinant la serrure, on découvre les traces des instruments dont les cambrioleurs se sont servis.
Poussé par un pressentiment, le vieux prêtre se dirige en