Étiquette : <span>Passion</span>

Chemin de Croix 2012.

Temps de lec­ture : 2 minutesDurant tout le carême, nous allons publier tous les ven­dre­di matin deux courtes médi­ta­tions illus­trées pour les enfants sur les sta­tions du Che­min de la Croix. Pour ne pas enva­hir vos boites mél, nous n’en­ver­rons pas ces médi­ta­tions par cour­riel. Bon et saint carême à tous ! — — — — — — — — — — — — — — On com­mence chaque Station…

Chemin de Croix 2011.

Temps de lec­ture : 2 minutesPrière pré­pa­ra­toire Divin Jésus, quand vous avez dit : Lais­sez venir à moi les petits enfants, c’é­tait pour les bénir et les embras­ser. Aujourd’­hui, vous mar­chez au Cal­vaire, et il y a sous cha­cun de vos pas une large trace de sang. Com­ment ose­­rai-je m’ap­pro­cher de vous. Mais votre tendre et généreuse…

| Ouvrage : Et maintenant une histoire II .

Temps de lec­ture : 13 minutes

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La Belle histoire de Jésus - jeune fille

Elle avait qua­torze ans, elle était brune, très brune avec de longs che­veux ; elle vivait très heu­reuse chez elle, entre son papa et sa maman, dans une petite ville toute blanche, plan­tée au bord d’un grand lac trans­pa­rent sous un ciel très bleu.

Cela se pas­sait il y a très, très long­temps, dans un pays d’Orient.

Les bour­geons com­men­çaient à écla­ter un peu par­tout et, de mai­son en mai­son, on s’ai­dait, on s’ac­ti­vait pour pré­pa­rer le grand voyage que fai­saient chaque année tous les habi­tants du pays vers la Grande Ville… Depuis deux ans déjà, la petite fille était de la partie.

***

Enfin, le départ arrive. Ce matin-là, tous les enfants sont dans la rue : les aînés, leur balu­chon sous le bras, courent par­tout. Les papas rem­plissent les sacs de pro­vi­sions, les mamans confient une fois encore les petits, qui sont accro­chés à leurs jupes, aux grand-mères et aux grands-pères trop âgés pour faire la route…

Toute la jour­née, on marche sous le soleil. À midi, on s’est seule­ment arrê­té deux heures pour « cas­ser la croûte » à l’ombre de grands pal­miers, sous les­quels on a dor­mi pour reprendre des forces. Puis la cara­vane s’est remise à marcher…

Le soir tombe. Dans un endroit très calme, on a déci­dé de pas­ser la nuit. Les enfants, fati­gués, se serrent contre leurs parents. Tout le monde s’as­sied ; on déballe les pro­vi­sions, on par­tage, on échange. Puis les hommes allument de grands feux, et, autour de la flamme, on écoute le récit de belles his­toires que le plus âgés des hommes, un vieillard à barbe blanche, raconte longuement.

***

récit sur la Passion du Christ - vue de Jérusalem

Au soir de sa troi­sième jour­née de voyage, la petite fille s’ar­rête brus­que­ment au détour du che­min et désigne l’ho­ri­zon : la grande ville, toute blanche, se détache sur le ciel rouge du soleil couchant…

Et c’est là que la nuit se passe… Au petit matin, la cara­vane se remet en route au rythme des tra­di­tion­nels chants de marche.

Tout à coup, un arrêt : au loin, à la porte de la ville, on entend crier… C’est un bruit de foule, comme une mani­fes­ta­tion. À mesure qu’on approche, on dis­tingue en effet toute une masse de gens bran­dis­sant de grandes branches de pal­miers, et hur­lant : « Vivat ! » Cela aug­mente de plus en plus, et la petite fille, se fau­fi­lant à tra­vers les hommes et les femmes qui encombrent la route, arrive à voir, assis sur un petit âne gris, un homme… Douze de ses amis l’en­tourent, essayant de faire la police, d’empêcher la foule en délire de l’étouffer…