Étiquette : <span>Paradis terrestre</span>

| Ouvrage : Histoire Sainte Illustrée - bd .

Temps de lec­ture : minute
Adam et Eve sont chassés du Paradis terrestre

Le Sei­gneur les chas­sa du Para­dis et mit à l’en­trée des Ché­ru­bins armés d’une épée de feu, pour les empê­cher d’al­ler à l’arbre de vie.

Adam et Eve gagne leur pain à la sueur de leur front.

Puis le Sei­gneur dit : « Parce que vous avez péché vous gagne­rez votre pain à la sueur de votre front. Vous connaî­trez la souf­france jus­qu’à ce que vos corps nés de la pous­sière retournent enfin en pous­sière par la mort ».

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Temps de lec­ture : 2 minutes
La création et Adam et Éve au Paradis terrestre

Dieu pré­pa­ra le ber­ceau de l’hu­ma­ni­té en fai­sant avec rien : 

1° La lumière,
2° Le ciel,
3° Les mers et la terre avec l’herbe verte et les arbres frui­tiers,
4° Le soleil, la lune et les étoiles,
5° Les pois­sons et les oiseaux,
6° Les autres ani­maux,
7° Enfin , qui aura la domi­na­tion sur tous les êtres créés. 

Il place l’homme et la femme dans un jar­din déli­cieux, où il y a de beaux arbres et beau­coup de fruits agréables au goût.

Au milieu du jar­din se trouvent l’Arbre de vie et celui qui ser­vi­ra à connaître le bien et le mal.

Pour arro­ser ce para­dis, un fleuve sort de terre, il se divise en quatre canaux : 

Le Phi­son, Le Géhon, Le Tigre, l’Euphrate. 

Le Ser­pent était le plus fin de tous les ani­maux. Il dit à la Femme : « Pour­quoi Dieu vous com­man­dé de ne pas man­ger du fruit de tous les arbres ? » — « Dieu nous a com­man­dé seule­ment de ne pas man­ger du fruit de l’arbre qui est au milieu du jar­din de peur que nous ne mou­rions ». « Vous ne mour­rez pas, mais vous serez des dieux, connais­sant le bien et le mal. » 

Alors, prit de ce fruit, en man­gea et en don­na à Adam qui en man­gea aus­si.

Auteur : Par un groupe de pères et de mères de familles | Ouvrage : Histoire Sainte illustrée .

Temps de lec­ture : 8 minutes

II

Colette est seule. Quelle chance ! Bru­no l’a­borde en grand mys­tère. Il souffle tout bas :

— Je crois que je connais toute l’his­toire d’ et d’ ; mais je vou­drais la savoir mieux, pour faire fâcher Nicole. C’est drôle, tu sais, de la mettre en colère ; si je la fais taper du pied, c’est encore plus drôle ! Alors, je viens pour savoir tout, avant elle, Tate.

— Méchant taquin ! Sais-tu que ce n’est pas gen­til du tout ? Que dirais-tu si Nicole te fai­sait enra­ger aussi ?

— Oh ! fait Bru­no avec une moue pla­cide, j’en­rage jamais, moi. Quand Nicole m’en­nuie, je m’en vais, et alors elle reste toute seule avec son enragement.

— Mais, pour ma part, je n’ai aucune envie de faire de la peine à Nicole, qui ne le mérite pas, et si tu ne vas pas la cher­cher, je ne racon­te­rai rien du tout.

Bru­no regarde Colette. C’est clair, Tate ne céde­ra pas ; alors silen­cieu­se­ment, comme un vieux mon­sieur qui sait ce qu’il a à faire, Bru­no, à pas comp­tés, va cher­cher sa sœur.

Elle arrive d’un pied sur l’autre, se jette au cou de Colette, comme si elle ne l’a­vait pas vue depuis huit jours, et chantonne :

— Tu es une Tate ché­rie, qui raconte les plus belles his­toires du monde ! On s’est arrê­té au , quand le Bon Dieu avait créé Adam et Ève, alors, après, dis vite, vite ! Qu’est-ce qui est arrivé ?

— Attends un peu. Lais­sons Adam et Ève dans ce Para­dis ter­restre, où nous les retrou­ve­rons tout à l’heure… Te sou­viens-tu, Nicole, qu’a­vant de créer les hommes sur la terre, Dieu avait créé les anges. Dieu leur don­na-t-il un corps comme à Adam ?

— Non, non, non, riposte tout d’un trait la petite fille, qui a peur du savoir de Bru­no. Ils n’ont pas de corps, ce sont de purs esprits.

— Très bien ! Main­te­nant, dites-moi, tous les anges sont-ils res­tés fidèle au Bon Dieu ?

Cette fois Bru­no met son pouce dans sa bouche, comme quand il était bébé. C’est le signe cer­tain d’une com­plète ignorance.

Nicole, au contraire, a pris un petit air suffisant :

— Luci­fer, le plus beau des anges, a été un grand orgueilleux, Tate. Il a refu­sé d’o­béir au Bon Dieu et beau­coup d’autres anges sont deve­nus mau­vais comme lui et l’ont sui­vi dans sa révolte.

— Tu sais leur ter­rible punition ?

— Oui. Le Bon Dieu les a pour tou­jours pré­ci­pi­tés dans l’enfer.