Saint Lucien, Martyr

Lucien, né en Syrie, devint orphe­lin à douze ans. Après une jeu­nesse de prière et de sévères aus­té­ri­tés, il fut ordon­né prêtre et atta­ché à l’É­glise d’An­tioche. Pour répandre la bonne doc­trine, il ouvrit une école dans cette ville. Les suc­cès de son ensei­gne­ment atti­rèrent sur lui l’at­ten­tion des auto­ri­tés païennes et, lorsque la per­sé­cu­tion de l’empereur Maxime sévit en Orient, il fut l’un des pre­miers chré­tiens à être sai­si et emme­né à Nico­mé­die, où rési­dait le tyran. Confié à la garde d’une troupe de sol­dats apos­tats, il leur mon­tra l’é­nor­mi­té de leur crime et les déci­da à confes­ser de nou­veau Jésus-Christ jus­qu’au mar­tyre. On lui pré­pa­ra à lui-même une grosse pièce de bois, per­cée en quatre endroits dif­fé­rents, et, après lui avoir fait entrer les jambes jus­qu’aux genoux dans les deux trous de des­sus, on les lui replia cruel­le­ment pour les intro­duire dans les trous de des­sous, ce qui lui déboî­ta les os et for­ça hor­ri­ble­ment les join­tures. Ensuite on lui atta­cha les mains par-des­sus la tête à une autre pièce de bois, afin qu’é­tant cou­ché il ne pût nul­le­ment se remuer ; et on l’é­ten­dit sur des têts de pots cas­sés. Les bour­reaux le lais­sèrent ain­si qua­torze jours sans lui rien don­ner à man­ger. Le quin­zième, il expi­ra, en répé­tant trois fois : « Je suis chré­tien. » C’é­tait en l’an 311.

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