Saint Benoît, Abbé

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Benoît naquit d’une famille noble à Nor­cia, petite ville de l’I­ta­lie cen­trale. Ses parents l’a­vaient envoyé aux écoles publiques de Rome ; mais, voyant le dan­ger qu’il y avait pour lui à fré­quen­ter des cama­rades légers, il s’en­fuit à 14 ans dans les mon­tagnes désertes de Subia­co, où il vécut trois années dans une grotte presque inac­ces­sible : un moine nom­mé Romain lui don­na l’ha­bit reli­gieux et lui appor­tait sa nour­ri­ture. Cepen­dant le démon essaya de trou­bler l’âme du jeune homme par des images impures : Benoît sut en triom­pher en se rou­lant sur un buis­son d’or­ties et d’é­pines, ce qui le gué­rit pour tou­jours de sem­blables ten­ta­tions. Le bruit de sa sain­te­té finit par se répandre ; une foule de dis­ciples se réunirent près de lui et beau­coup de familles lui confièrent l’é­du­ca­tion de leurs enfants. Après avoir construit douze monas­tères à Subia­co, il s’é­loi­gna pour fuir la jalou­sie d’un prêtre voi­sin, et se reti­ra au Mont-Cas­sin, où il bâtit une abbaye. C’est là qu’il écri­vit sa règle si célèbre et qu’il finit ses jours. À la voix de Benoît, on vit Maur mar­cher sur les eaux pour sau­ver Pla­cide tom­bé dans un lac, on vit la farine et l’huile se mul­ti­plier mira­cu­leu­se­ment pen­dant une famine, on vit le démon sor­tir vain­cu du corps des pos­sé­dés. Saint Benoît expi­ra, qua­rante jours après son entre­vue avec sa sœur sainte Scho­las­tique, le 21 mars 543. Com­pa­ré à Abra­ham à cause de sa nom­breuse pos­té­ri­té reli­gieuse, il a reçu le titre de « patriarche des moines d’Occident ».

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