Septième station
Tomber dans le péché est un grand mal ; y retomber est un bien plus grand mal encore. N’ai-je menti, n’ai-je désobéi qu’une fois ? Hélas ! peut-être ai-je menti, ai-je désobéi plusieurs fois par jour.
C’est pour expier mes nombreux péchés de paresse, de gourmandise, d’impatience et de murmure que Jésus tombe pour la seconde fois.
Quand j’ai commis quelque faute, si c’est en secret et si j’ai pu la cacher par un mensonge, alors souvent je n’en éprouve aucun regret, je me sens disposé à la commettre encore.
Mais si j’ai pu tromper les regards de ma Mère ou de mes maîtres, je n’ai pu tromper les regards de Dieu. Il a connu d’avance tous les péchés dont je me rendrais coupable ; il les a comptés, les a pleurés et expiés, comme s’il les avait commis lui-même.
Pardon, patient et doux Jésus ! Je tombe moi-même à vos genoux, tendez-moi la main pour me relever. Enfant prodigue, j’ai quitté la maison paternelle. Je reviens à vous ; soyez touché par mes larmes et rendez-moi ma robe d’innocence.
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Jésus à qui le peuple a préféré Barrabas et dont il a demandé la mort, ayez pitié de nous.
Jésus flagellé, ayez pitié de nous.
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Par la miséricorde de Dieu, que les âmes de mes parents défunts reposent en paix. Ainsi soit-il.
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