Étiquette : <span>Josué</span>

| Ouvrage : Histoire Sainte Illustrée - bd .

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prit ensuite la ville de Haï. Alors les habi­tants de Gabaon eurent peur. Ils se dégui­sèrent en pauvres venant de très loin et, trom­pant Josué, firent alliance avec lui. Mais pour punir leur trom­pe­rie, ils furent réduits en escla­vage. Le roi de Jéru­sa­lem, appre­nant que les Gabao­nites avaient pas­sé du côté des enfants

d’Is­raël, fit alliance avec quatre autres rois. Les cinq rois des Amor­rhéens vinrent assié­ger Gabaon. Josué se jeta sur eux avec toute son armée et les pour­sui­vit. Comme la nuit venait, Josué s’é­cria : «  arrête-toi sur Gabaon ». Et le soleil conti­nua à éclai­rer le champ de bataille jus­qu’à la défaite com­plète des enne­mis d’Israël.

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Temps de lec­ture : 2 minutes
L'arche d'Alliance traverse le Jourdain et entre dans la Terre promise

Le Sei­gneur ayant dit à Moïse qu’il n’en­tre­rait pas au pays de Cha­naan, Moïse mon­ta sur le Mont Nébo et consi­dé­ra de loin cette terre si riche, puis il mou­rut et lui succéda. 

Alors, Josué fit por­ter en avant l’arche de l’Al­liance par les prêtres. Quand ces der­niers eurent mis le pied dans les eaux du , les eaux d’en bas s’é­cou­lèrent et lais­sèrent le fleuve à sec, tan­dis que les eaux qui venaient d’en haut s’ar­rê­tèrent et tout le peuple passa.

Au son des trompettes, les murs de la ville de Jéricho s'effondrent.

Arri­vés dans la plaine de , ils virent que la ville était bien for­ti­fiée. Mais Josué exé­cu­ta l’ordre du Sei­gneur en fai­sant faire le tour de la ville une fois par jour, pen­dant six jours à tout Israël. L’ar­mée mar­chait devant, puis venaient, jouant de la trom­pette, sept prêtres qui pré­cé­daient l’arche et enfin tout le peuple. Le sep­tième jour, ils firent sept fois le tour de Jéri­cho et, à la sep­tième fois, toute la foule jeta un grand cri. Alors, les murs de la ville tom­bèrent et les Israé­lites la prirent facilement.

Auteur : Par un groupe de pères et de mères de familles | Ouvrage : Histoire Sainte illustrée .

Temps de lec­ture : 12 minutes

XV

La cha­leur devient intense, et Colette en souffre beaucoup.

Elle mai­grit, s’é­tiole. Autour d’elle on se pré­oc­cupe sans trop oser se le dire.

Un beau jour, le doc­teur arrive à l’im­pro­viste. Bour­ru, mais excellent ami, il entre comme chez lui et va direc­te­ment chez la malade.

— Ma petite dami­selle, comme dit votre Yamil, je vou­drais voir votre mère.

Colette, un peu éton­née, hèle Bru­no, qui, comme par hasard, déam­bule dans le ves­ti­bule, et l’en­voie à la recherche de maman.

Pauvre maman, elle accourt, déjà inquiète. Pour­quoi cette visite du docteur ?

Lui, l’ac­cueille en sou­riant avec malice, car il sait tout ce que pensent les mamans.

— Je n’ai pas l’air d’un por­teur de mau­vaises nou­velles, voyons, chère madame. Je crois, au contraire, vous en trans­mettre une bonne. Il est grand temps de me trans­por­ter cette petite fille hors de la zone de cha­leur qui com­mence à nous étouf­fer. Or j’ai un ami qui part avec toute sa famille pour la France et l’An­gle­terre. Six mois d’ab­sence, une grande mai­son à louer dans le Liban. Vos deux ménages peuvent y tenir. Les hommes ne seront pas loin de leurs affaires. Prix rai­son­nables et à débattre, parce qu’a­vant tout, nous vou­lons mettre là-dedans des gens sûrs.

Pré­ve­nez votre mari. Je l’at­tends ce soir pour conclure. Ça va ?

— Com­ment vou­lez-vous que ça n’aille pas, doc­teur, répond maman, dont le regard ému va du visage joyeux du méde­cin à la petite figure mince et pâlie de sa fille.

— C’est bon ! entendu !

Il fau­dra trans­por­ter le « colis » avec soin, pas de mou­ve­ments inutiles, et puis, j’i­rai vous voir là-bas.

Et le doc­teur dis­pa­raît comme il était venu. Quinze jours après, avec armes et bagages, toute la famille s’ins­talle en montagne.

Bru­no et Pierre pré­tendent imi­ter les dépla­ce­ments des Hébreux ; ils regrettent de ne pas avoir de tentes pour y cou­cher la nuit et ils essaient en vain de per­sua­der Maria­nick qu’elle doit faire la route à pied, en pous­sant ses trou­peaux devant elle, aidée de Yamil…

Les trou­peaux se com­posent d’un chat, de six poules et de cinq lapins, les­quels, bien mis en cage, par­viennent à la mai­son… hor­reur ! en automobile !

Dès le dimanche sui­vant, Ber­nard fait son appa­ri­tion, pour la jour­née. Il est enthou­sias­mé. Quel air léger,… quelle vue !

— Et tu as déjà moins pauvre figure, Colette. Attends un peu qu’on t’ins­talle bien, là, à l’ombre, avec tout cet hori­zon devant toi. Ça va jus­qu’en Pales­tine, ma parole !

— Jus­qu’en Pales­tine !… C’est un peu loin, mais tout de même c’est vaste et beau. D’i­ci, ce sera joli­ment plus facile de conti­nuer nos leçons aux petits.

— Mais cette fois, c’est moi qui racon­te­rai. Songe un peu, j’ar­rive de .

— Pas possible !

— Très pos­sible, au contraire, et j’en ai vu des sou­ve­nirs ! Nous étions un groupe d’a­via­teurs invi­tés aux manœuvres anglaises.

— Alors appelle les petits. Tu sais, ou plu­tôt tu ne sais pas, que nous avons tout dit, jus­qu’aux Juges.

— Jus­qu’à  ?

— Exac­te­ment.

— Alors ça va barder !

Ce bel entrain met de la lumière dans les yeux de Colette et sub­jugue les enfants accou­rus à l’appel.

— Regar­dez un peu, de ce côté, loin, très loin dans la direc­tion du sud. Là-bas, par der­rière la ligne d’ho­ri­zon, c’est la Terre pro­mise aux Hébreux.

Nicole et Bru­no font un effort magni­fique pour réa­li­ser cette chose éton­nante. Ils ouvrent des yeux énormes et croient voir les tentes du camp.

Josué et les israélites traversent le Jourdain avec l'Arche d'Alliance