Saint Lazare

Lazare, issu d’une noble famille juive, vivait à Bétha­nie avec ses deux sœurs, Marthe et Marie. Ami de Jésus, il le rece­vait sou­vent dans sa mai­son. Un jour il tom­ba gra­ve­ment malade. Ses sœurs pré­vinrent Jésus, qui tar­da à se rendre à leur appel. Lazare étant mort, Marie alla se jeter aux pieds de Jésus : « Sei­gneur, dit-elle, si vous aviez été ici, mon frère ne serait point mort. » Jésus deman­da : « Où l’a­vez-vous dépo­sé ? — Venez et voyez, lui répon­dit-on. Et Jésus pleu­ra. Les Juifs dirent alors : « Voyez comme il l’ai­mait ! ». « Otez la pierre, dit Jésus. — Sei­gneur, répon­dit Marthe, il sent déjà mau­vais, car il est mort depuis quatre jours. » Le Maître cria à pleine voix : « Lazare, sors ! » Et sou­dain le mort se leva et appa­rut. Ses pieds et ses mains étaient liés par des ban­de­lettes et son visage enve­lop­pé d’un suaire. « Déliez-le, dit Jésus, et lais­sez-le aller… » — D’a­près les tra­di­tions pro­ven­çales, dix ans envi­ron après l’As­cen­sion de Notre-Sei­gneur, Lazare fut jeté par les Juifs sur une barque sans voiles ni rames, avec ses sœurs Marthe et Marie-Made­leine, avec sainte Mar­celle, saint Maxi­min et d’autres chré­tiens. Mira­cu­leu­se­ment conduite par la main de Dieu, cette barque abor­da à Mar­seille, où Lazare devint évêque. Après trente années d’un fécond apos­to­lat, il fut déca­pi­té par les païens vers l’an 80.

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