Quatrième station
Une horrible clameur apprend à Marie que son divin Fils est condamné à mort… que déjà on le traîne au supplice. Son cœur n’y tient pas, elle vole à sa rencontre.
Bourreaux, respect à une mère ! contenez votre fureur, écartez-vous !
Voilà Jésus et sa Mère en présence l’un de l’autre ! C’est à travers leurs larmes qu’ils se voient, et leurs regards sont comme des flèches aiguës qui leur percent le cœur à tous deux. Pauvre Mère ! et qui pourrait redire, qui pourrait dépeindre l’état de son âme dans cette déchirante entrevue ?
Et cependant, sachant que sa mort doit opérer mon salut, elle vient encourager son sacrifice et s’y associer. Marie m’a donc aimé autant et plus qu’elle n’a aimé son divin Fils, puisqu’elle l’a livré à la mort par amour pour moi.
Merci, ô divine Marie ! après Jésus, vous êtes mon Sauveur ; après Jésus je veux vous aimer de toute l’ardeur de mon âme.
Désormais, je reconnaîtrai votre cœur dans le cœur de ma Mère. Je ne veux plus la désoler par mes résistances ; je ne veux plus la faire pleurer par mes infidélités ; je veux faire tout le bien qu’elle m’inspirera ; je veux être pour elle ce que Jésus a été pour vous.
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Jésus conduit par les rues de Jérusalem et présenté à différents tribunaux, comme un criminel, ayez pitié de nous.
Jésus accusé par de faux témoins, ayez pitié de nous.
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Par la miséricorde de Dieu, que les âmes de mes parents défunts, reposent en paix ! Ainsi soit-il.
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