Deuxième station
A peine la sentence de mort a‑t-elle été prononcée contre Jésus, qu’on apporte l’instrument de son supplice. Et que fait le Sauveur en présence de la croix ? S’abandonne-t-il à des lamentations ? Reproche-t-il à Pilate son injustice ?
Non, il se soumet en silence à l’arrêt qui le condamne et il court au-devant de la croix pour l’embrasser. Lorsque j’ai fait une faute, lorsque j’ai désobéi ou dit un mensonge, est-ce ainsi que j’accepte la punition qui m’est infligée ?
Jésus en acceptant la croix pour expier mes propres péchés, m’apprend que toute faute doit porter sa peine et qu’au lieu de murmurer contre mes parents et mes maîtres lorsqu’ils me corrigent, je dois me soumettre en silence à la pénitence que j’ai méritée.
Un arbre planté dans le paradis terrestre, et sur lequel Adam et Ève avaient cueilli le fruit défendu, a été la cause de ma perte. L’arbre de la croix, sur lequel Jésus va mourir, est devenu l’instrument de mon salut.
O croix de mon Jésus, tu es plus précieuse à mes yeux que tout l’or des rois. Je te vénérerai partout ! Je te porterai toujours avec moi ! Repose sur mon cœur comme ma plus douce et mon unique espérance !
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Jésus accablé de tristesse, consolé par un ange, suant sang et eau, et réduit à l’agonie, ayez pitié de nous.
Jésus vendu et trahi par Judas, ayez pitié de nous.
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Par la miséricorde de Dieu, que les âmes de mes paient défunts, reposent en paix. Ainsi soit-il.
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