Première station
Si j’entendais, si je voyais condamner à mort, un parent, un ami, pourrais-je contenir ma douleur et mes larmes ?
Et si ce parent, cet ami subissait à ma place la condamnation que j’aurais méritée, ma douleur ne serait-elle pas plus vive encore et mes larmes plus amères ?
C’est le spectacle douloureux qui s’offre en ce moment à mes regards. Jésus est mon Père ; je lui dois la vie. Jésus est innocent. Je suis le coupable. C’est pour expier mes propres péchés et me racheter de la mort éternelle, qu’il est condamné à mourir sur la croix.
Mais Jésus n’aurait-il pas pu me racheter sans subir la mort ? Oui, une seule de ses satisfactions aurait suffi.
Il veut mourir, pour me faire mieux comprendre le prix de mon âme, en versant pour elle jusqu’à la dernière goutte de son sang.
Il veut mourir, pour me faire mieux comprendre combien le péché est un grand mal, en l’expiant par le plus grand des supplices, celui de la croix.
Il veut mourir enfin, pour mieux me montrer son amour, ne pouvant rien me donner au-delà de sa vie.
O mon âme, en suivant ton Sauveur sur la route du Calvaire, recueille une à une toutes les gouttes de son sang. C’est le prix de ta Rédemption ! C’est le châtiment de tes péchés ! C’est le cri d’amour de Jésus !
* * *
Jésus sortant du Cénacle pour aller mourir, ayez pitié de nous.
Jésus priant dans le Jardin des Oliviers, ayez pitié de nous.
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Par la miséricorde de Dieu, que les âmes de mes parents défunts, reposent en paix. Ainsi soit-il.
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