Douzième station
Il était midi lorsque Jésus fut élevé en croix. Une crèche pour berceau, une croix pour lit de mort, voilà le commencement et la fin de son sacrifice.
Cependant, il veut prolonger sa vie pendant trois heures encore, pour passer par de plus cruelles souffrances. Tout autour de lui, un peuple en délire, lui jette les plus insultants défis. « Il a sauvé les autres, disent les uns, et il ne peut se sauver lui-même. Qu’il descende de la croix, disent ceux-là, et nous croirons en lui. »
Jésus ferme l’oreille à tous ces outrages, et au lieu de se venger de ses bourreaux, il prie pour eux ; il promet son Paradis au bon larron.
Mais soyons attentifs ; son heure approche et il va faire son testament. Voyant sa mère au pied de la croix et lui montrant Saint Jean : Femme, lui dit-il, voilà votre Fils. Ayez pour lui la même tendresse que vous avez eue pour moi.
Puis s’adressant à Saint Jean et lui montrant Marie : Voilà, lui dit-il, votre Mère. Aimez-la comme je l’ai aimée moi-même.
Merci, mille fois merci, bon Jésus ! Oui, je l’aimerai comme vous l’avez aimée ; je la prierai chaque jour pour qu’elle protège ma vie, pour qu’elle assiste à ma mort comme elle a assisté à la vôtre.
C’est alors que Jésus n’ayant plus rien à nous donner, pousse un grand cri : Tout est consommé ; et remet son âme entre les mains de Dieu son Père. L’enfer et la mort sont vaincus, le ciel s’ouvre sur nos têtes !
* * *
Jésus qui avez recommandé votre Mère à Saint Jean, ayez pitié de nous.
Jésus qui avez dit à votre Père : Mon Dieu, mon Dieu,pourquoi m’avez-vous abandonné ? ayez pitié de nous.
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Par la miséricorde de Dieu, que les âmes de mes parents défunts reposent en paix. Ainsi soit-il.
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