Sainte Catherine, Vierge et Martyre

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

L’illustre vierge Cathe­rine, dit le Bré­viaire, naquit à Alexan­drie. Ayant joint l’é­tude des arts libé­raux à l’ar­deur de la foi, elle s’é­le­va en peu de temps à une haute per­fec­tion de science et de sain­te­té, si bien qu’à l’âge de 18 ans, elle sur­pas­sait les plus éru­dits. Au spec­tacle de chré­tiens traî­nés au sup­plice par ordre de Maxi­min, elle déci­da d’al­ler trou­ver ce tyran, lui repro­cha sa cruau­té et lui prou­va que la foi en Jésus-Christ était néces­saire au salut. Maxi­min fit alors venir les hommes les plus savants pour répondre à Cathe­rine et la faire chan­ger d’a­vis. Ce fut le contraire qui arri­va per­sua­dés par la force et la pré­ci­sion des rai­son­ne­ments de la jeune fille, plu­sieurs se ral­lièrent à la foi du Christ. Dépi­té, Maxi­min entre­prit de cor­rompre Cathe­rine par des flat­te­ries et des pro­messes. Puis, chan­geant de tac­tique, il la fit fouet­ter et enfer­mer sans nour­ri­ture dans un cachot. Elle y res­ta douze jours, visi­tée par les anges. L’empereur, irri­té d’ap­prendre qu’elle était tou­jours pleine de vie, fit pré­pa­rer, pour lui déchi­rer le corps, quatre roues gar­nies de pointes de fer. L’af­freuse machine ayant été bri­sée à la prière de Cathe­rine, la vierge eut la tête tran­chée, vers l’an 310. Son corps fut por­té par les anges sur le mont Sinaï. Nous savons que sainte Cathe­rine, avec sa roue, fut, en com­pa­gnie de saint Michel et de sainte Mar­gue­rite, à l’o­ri­gine des « voix » de Jeanne d’Arc ; c’est à Fier­bois, près de Chi­non, où se trou­vait une cha­pelle de sainte Cathe­rine, que la Pucelle vint en 1429 et trou­va l’é­pée mira­cu­leuse que ses voix lui avaient pro­mise. Sainte Cathe­rine est la patronne des philosophes.

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