Saint Jean, Apôtre et Évangéliste

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Le plus jeune de tous les Apôtres, Jean, fut invi­té, sur les bords du Jour­dain, à suivre Jésus. Il fut l’un des trois pri­vi­lé­giés appe­lés à être témoins de la trans­fi­gu­ra­tion et de l’a­go­nie du Sau­veur. À la der­nière Cène, sa tête repo­sa sur la poi­trine du Divin Maître, et, au jour de la Pas­sion, il fut le seul à se tenir debout près de la Croix avec Marie. C’est à ce moment que Jésus légua sa Mère à l’A­pôtre fidèle, qui la recueillit dans sa demeure. Après l’As­cen­sion, Jean vécut à Jéru­sa­lem, puis à Éphèse. C’est là qu’il écri­vit son Évan­gile, si jus­te­ment appe­lé « l’É­van­gile de l’a­mour ». Aucun des autres évan­gé­listes n’a péné­tré plus avant dans la connais­sance des mys­tères divins : aus­si com­pare-t-on saint Jean à l’aigle, pour expri­mer la pro­fon­deur de ses vues sur­na­tu­relles. Arrê­té et conduit à Rome, il fut, par ordre de Néron, plon­gé dans une cuve d’huile bouillante près de la Porte Latine, sans en rece­voir aucun mal. Exi­lé par Domi­tien dans l’île de Pat­mos, saint Jean y fut favo­ri­sé des célestes révé­la­tions décrites dans l’A­po­ca­lypse. À la mort du cruel empe­reur, le « dis­ciple que Jésus aimait » revint à Éphèse, où il mou­rut à un âge très avancé.

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