Saint Gatien, Évêque de Tours

Gatien vint dans les Gaules en même temps que saint Denis de Paris. Tours fut le prin­ci­pal théâtre de ses tra­vaux apos­to­liques, et il y fixa son siège épis­co­pal. À plu­sieurs reprises, pour fuir les mau­vais trai­te­ments, il dut se cacher dans une grotte qu’il avait creu­sée au milieu des rochers de la rive droite de la Loire. La sain­te­té de sa conduite, la dure­té qu’il exer­çait envers son corps, ses jeûnes, ses veilles, sa prière conti­nuelle, son dés­in­té­res­se­ment, son extrême bon­té, sa pro­fonde humi­li­té, impres­sion­nèrent les habi­tants, et les conver­sions, d’a­bord lentes, se mul­ti­plièrent. À la puis­sance de la parole divine, Gatien ajou­tait celle des miracles. Il n’y avait point de mala­die à laquelle il n’ap­por­tât sou­la­ge­ment ou gué­ri­son, point de démon qu’il ne chas­sât du corps des pos­sé­dés par les exor­cismes le seul signe de la croix était le moyen ordi­naire et tout-puis­sant dont il se ser­vait dans ces occa­sions. Il mou­rut en paix après avoir tra­vaillé avec un cou­rage infa­ti­gable à la pro­pa­ga­tion de la foi chré­tienne. Saint Mar­tin, son illustre suc­ces­seur, allait sou­vent prier au tom­beau de saint Gatien. La cathé­drale de Tours porte son nom. Ses reliques furent brû­lées par les pro­tes­tants, avec celles de plu­sieurs autres saints, en 1562.

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