Les saints Timothée, Hippolyte et Symphorien, Martyrs

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

D’An­tioche, Timo­thée vint à Rome sous le pon­ti­fi­cat de Mel­chiade. Il y prê­chait depuis un an la foi chré­tienne, lorsque Tar­qui­nius, pré­fet de la ville, le fit jeter dans les fers. Après de longues souf­frances dans sa pri­son, on le mena devant les idoles pour le contraindre à sacri­fier. Comme il s’y refu­sait, on le frap­pa cruel­le­ment et, sur sa chair déchi­rée, on répan­dit de la chaux vive. Ne pou­vant venir à bout de sa constance, on finit par le déca­pi­ter. C’é­tait en 311. Le même jour, mais en 225, à Ostie, Hip­po­lyte, évêque de Por­to, pour avoir glo­rieu­se­ment confes­sé la foi, fut jeté pieds et mains liés dans une fosse rem­plie d’eau et reçut ain­si la cou­ronne du mar­tyre. Le même jour encore, vers 180, sous le règne d’Au­ré­lien, Sym­pho­rien, jeune ado­les­cent, fut tor­tu­ré de diverses manières à Autun. En allant au der­nier sup­plice, il enten­dait sa mère lui crier : « Mon fils, mon fils, sou­viens-toi de la vie éter­nelle ; regarde le ciel et vois celui qui y règne ; la vie ne t’est pas enle­vée, elle est chan­gée en une meilleure. » Le jeune mar­tyr ten­dit cou­ra­geu­se­ment son cou au bour­reau pour la cause du Christ.

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