D’Antioche, Timothée vint à Rome sous le pontificat de Melchiade. Il y prêchait depuis un an la foi chrétienne, lorsque Tarquinius, préfet de la ville, le fit jeter dans les fers. Après de longues souffrances dans sa prison, on le mena devant les idoles pour le contraindre à sacrifier. Comme il s’y refusait, on le frappa cruellement et, sur sa chair déchirée, on répandit de la chaux vive. Ne pouvant venir à bout de sa constance, on finit par le décapiter. C’était en 311. Le même jour, mais en 225, à Ostie, Hippolyte, évêque de Porto, pour avoir glorieusement confessé la foi, fut jeté pieds et mains liés dans une fosse remplie d’eau et reçut ainsi la couronne du martyre. Le même jour encore, vers 180, sous le règne d’Aurélien, Symphorien, jeune adolescent, fut torturé de diverses manières à Autun. En allant au dernier supplice, il entendait sa mère lui crier : « Mon fils, mon fils, souviens-toi de la vie éternelle ; regarde le ciel et vois celui qui y règne ; la vie ne t’est pas enlevée, elle est changée en une meilleure. » Le jeune martyr tendit courageusement son cou au bourreau pour la cause du Christ.
Les saints Timothée, Hippolyte et Symphorien, Martyrs
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


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