Le plus jeune de tous les Apôtres, Jean, fut invité, sur les bords du Jourdain, à suivre Jésus. Il fut l’un des trois privilégiés appelés à être témoins de la transfiguration et de l’agonie du Sauveur. À la dernière Cène, sa tête reposa sur la poitrine du Divin Maître, et, au jour de la Passion, il fut le seul à se tenir debout près de la Croix avec Marie. C’est à ce moment que Jésus légua sa Mère à l’Apôtre fidèle, qui la recueillit dans sa demeure. Après l’Ascension, Jean vécut à Jérusalem, puis à Éphèse. C’est là qu’il écrivit son Évangile, si justement appelé « l’Évangile de l’amour ». Aucun des autres évangélistes n’a pénétré plus avant dans la connaissance des mystères divins : aussi compare-t-on saint Jean à l’aigle, pour exprimer la profondeur de ses vues surnaturelles. Arrêté et conduit à Rome, il fut, par ordre de Néron, plongé dans une cuve d’huile bouillante près de la Porte Latine, sans en recevoir aucun mal. Exilé par Domitien dans l’île de Patmos, saint Jean y fut favorisé des célestes révélations décrites dans l’Apocalypse. À la mort du cruel empereur, le « disciple que Jésus aimait » revint à Éphèse, où il mourut à un âge très avancé.
Saint Jean, Apôtre et Évangéliste
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


Soyez le premier à commenter