Sainte Germaine Cousin, Vierge

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Elle naquit à Pibrac, non loin de Tou­louse, vers l’an 1579. Affli­gée déjà de cruelles infir­mi­tés, l’en­fant à peine sor­tie du ber­ceau eut encore le mal­heur de perdre sa mère. Son père se rema­ria et la marâtre fit beau­coup souf­frir Ger­maine, qu’on envoya aux champs gar­der les trou­peaux. Ce métier fut pour la pauvre enfant une source de lumière et de béné­dic­tions : Dieu lui-même se fit son édu­ca­teur et son guide dans la voie du salut. Elle aima sa pau­vre­té et ses infir­mi­tés. Quand elle ren­trait au foyer, on la tenait à l’é­cart des autres enfants pour les­quels elle avait une grande affec­tion et on l’en­voyait prendre son repos dans une étable. Sou­mise et res­pec­tueuse, elle accep­tait avec joie ces humi­lia­tions et ces injus­tices ; elle y ajou­tait même des aus­té­ri­tés, ne vou­lant d’autre nour­ri­ture qu’un peu de pain et d’eau. Elle cher­chait dans la fré­quen­ta­tion des sacre­ments la force pour demeu­rer calme et rési­gnée. Réunis­sant autour d’elle quelques petits enfants du vil­lage, elle leur per­sua­dait dou­ce­ment d’ai­mer Jésus et sa divine Mère : on se moqua de sa sim­pli­ci­té. Ain­si s’é­cou­la son exis­tence ter­restre. Ger­maine mou­rut vers 1601, dans sa 22e année. Et Dieu se plut aus­si­tôt à mani­fes­ter par des miracles la gloire de son humble servante.

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