L’enfant, née à Lourdes le 7 janvier 1844, de François Soubirous et de Louise Castérot, reçut au baptême le nom de Marie-Bernarde, mais fut plus tard désignée sous le diminutif de Bernadette. Elle grandit dans l’ignorance et la pauvreté, gardienne d’un petit troupeau chez sa nourrice qui l’avait recueillie pour permettre aux Soubirous d’élever leurs autres enfants plus jeunes. À 13 ans, elle n’avait pas encore fait sa première communion : de santé délicate, empêchée par son travail de fréquenter l’école, elle recevait chaque soir de sa nourrice les premières notions de la religion, mais sa mémoire rebelle décourageait tous les efforts. En février 1858, il fut convenu qu’elle rentrerait à Lourdes au foyer familial pour suivre les catéchismes de la paroisse. C’est alors que, du 11 février au 16 juillet, se succédèrent les dix-huit apparitions de la Vierge à la grotte de Lourdes [1]. Confiée aux Sœurs de la Charité de Nevers qui avaient une maison dans la ville, elle entra, après bien des difficultés, dans leur Congrégation, sous le nom de sœur Marie-Bernard. Animée de l’esprit de prière et d’obéissance, cette âme pure connut le triple martyre du corps par la maladie, de l’âme par des peines intérieures, du cœur par les traitements rigoureux que ses supérieures lui firent subir pour la maintenir dans l’humilité. Après avoir murmuré l’invocation souvent répétée durant sa vie : « Sainte Marie, priez pour moi, pauvre pécheresse », elle expira doucement le 16 avril 1879, à l’âge de 35 ans.
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- [1] Voir au 11 février↩


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