Sainte Agnès, Vierge et Martyre

Agnès, vierge romaine, avait treize ans à peine quand elle fut deman­dée en mariage par Sem­pro­nius, le fils du pré­fet de Rome. Elle répon­dit qu’elle ne vou­lait point d’autre époux que le Christ. Le pré­fet la fit com­pa­raître immé­dia­te­ment devant son tri­bu­nal et la mit dans l’al­ter­na­tive ou de sacri­fier à la déesse Ves­ta ou d’être expo­sée dans un lieu infâme. Agnès ayant refu­sé de sacri­fier à Ves­ta, le pré­fet vou­lut mettre sa menace à exé­cu­tion, mais Dieu mul­ti­plia les pro­diges pour pré­ser­ver l’in­no­cence de la jeune fille. De guerre lasse, on allu­ma un grand feu et on l’y jeta : les flammes se rabat­tirent pour brû­ler les curieux, et ne firent aucun mal à Agnès. Enfin celle-ci mou­rut sous les coups du bour­reau : c’é­tait vers l’an 301, durant la per­sé­cu­tion de Dio­clé­tien. Sept jours après sa mort, Agnès appa­rut à ses parents au milieu d’une troupe nom­breuse de vierges d’où la fête du 28 jan­vier, sous le titre de « sainte Agnès pour la seconde fois ». Le nom d’A­gnès est ins­crit au canon de la messe. Sa fête prin­ci­pale du 21 jan­vier est l’oc­ca­sion, à Rome, d’une céré­mo­nie spé­ciale : deux agneaux vivants sont pla­cés sur l’au­tel de la basi­lique de la sainte ; ils rap­pellent à la fois la man­sué­tude du Divin Agneau et la dou­ceur d’A­gnès. Ils sont bénits, puis conduits dans un monas­tère de reli­gieuses où on les élève avec soin : leur laine sert à tis­ser les pal­liums que le Pape enver­ra aux nou­veaux patriarches et archevêques.

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