Saint Onésime, Évêque et Martyr

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Oné­sime était l’un des esclaves de Phi­lé­mon, ami per­son­nel de saint Paul. S’é­tant enfui après quelque méfait, il vint cher­cher refuge à Rome, y ren­con­tra l’A­pôtre alors pri­son­nier, reçut le bap­tême et sut faire appré­cier son dévoue­ment. Volon­tiers Paul l’eût gar­dé près de lui, mais une ques­tion de jus­tice était en jeu. Il se déci­da donc à ren­voyer Oné­sime à son maître et, pour lui ména­ger bon accueil, il lui confia un billet où il plai­dait sa cause : ce qu’on appelle « l’é­pître à Phi­lé­mon ». Phi­lé­mon le reçut comme son frère et lui don­na la liber­té. Oné­sime, par une élé­va­tion rapide, devint le suc­ces­seur de Timo­thée sur le siège épis­co­pal d’É­phèse. Comme il prê­chait par­tout l’É­van­gile avec zèle, le pro­con­sul le fit arrê­ter et tor­tu­rer. Ne pou­vant le vaincre, il l’en­voya au gou­ver­neur de Rome Ter­tulle. Celui-ci le jeta en pri­son, lui fit subir, dix-huit jours durant, toutes sortes de sup­plices, puis le chas­sa de Rome. Arri­vé à Pouz­zoles, Oné­sime se remit à prê­cher et obtint de nom­breuses conver­sions. À cette nou­velle, Ter­tulle le fit rame­ner à Rome. Après une cruelle fla­gel­la­tion, il le mena­ça de lui cou­per les membres s’il ne vou­lait pas sacri­fier aux idoles. Comme Oné­sime ne cédait pas, on l’é­ten­dit sur le dos, on lui rom­pit les jambes avec des leviers et on le lapida.

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