Saint Marc, Évangéliste

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Jean, sur­nom­mé Marc, était juif. Il n’a­vait pas été dis­ciple de Jésus ; on pense cepen­dant qu’il l’a­vait ren­con­tré une fois ou l’autre et qu’il était ce jeune homme qui s’en­fuit au moment de l’ar­res­ta­tion de, Notre-Sei­gneur au Jar­din des Oli­viers. Paul et Bar­na­bé venus à Jéru­sa­lem, rame­nèrent Marc avec eux jus­qu’à Antioche. Ils le prirent comme auxi­liaire dans leurs voyages apos­to­liques. Plus tard, on retrouve Marc à Rome. Saint Paul, pri­son­nier, l’ap­pelle son col­la­bo­ra­teur et sa conso­la­tion. Marc est encore à Rome au moment où saint Pierre écrit sa pre­mière épître le chef des Apôtres lui donne le nom de fils. Cette marque d’af­fec­tion semble indi­quer les rap­ports d’in­ti­mi­té qui exis­tèrent entre eux deux : c’est d’ailleurs, pense-t-on, d’a­près les récits recueillis de la bouche de saint Pierre que Marc a com­po­sé son Évan­gile, plus court que les autres, mais char­gé de détails pré­cis. Marc par­tit bien­tôt pour l’É­gypte et, le pre­mier, annon­ça le Christ à Alexan­drie, où il subit le mar­tyre. Ses reliques furent trans­por­tées à Venise. Dans le sym­bo­lisme de l’art chré­tien, saint Marc est repré­sen­té par le lion on en donne comme rai­son qu’il parle du désert au début de son Évangile.

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