Jacques était le fils de Zébédée, pêcheur du lac de Génésareth. Il se trouvait dans la barque de son père, occupé à raccommoder ses filets, quand Jésus l’appela, ainsi que son jeune frère Jean, à devenir pêcheur d’hommes. On lui donne le nom de Jacques le Majeur pour le distinguer d’un autre Jacques, Apôtre lui aussi. Il fut l’un des trois privilégiés qui assistèrent à la résurrection de la fille de Jaïre, à la transfiguration de Jésus sur le Thabor et à son Agonie au Jardin des Oliviers. Sa mère Salomé ayant demandé au Maître, pour ses deux fils, les deux premières places de son royaume, Jésus répondit qu’ils boiraient bien son calice, mais qu’il ne dépendait pas de lui de leur accorder la première place. L’impétuosité de Jacques et de Jean contre ceux qui ne voulaient pas se convertir leur valut de la part du Sauveur le surnom de « Boanerges, fils du tonnerre ». L’Écriture, après la Pentecôte, signale seulement qu’Hérode Agrippa, pour plaire aux Juifs, fit périr Jacques par le glaive. La tradition ajoute que des chrétiens, ayant placé son corps sur un bateau, s’y embarquèrent en se confiant à la sagesse divine. Ils furent conduits sur la côte d’Espagne où, après plusieurs miracles, le corps fut déposé dans une église, en un lieu appelé depuis Compostelle (abréviation de Giacomo Apostolo, Jacques Apôtre). Au Moyen-Âge, on venait de tous les pays faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le pape Léon XIII, dans une lettre du 1er novembre 1884, a confirmé le jugement de l’archevêque de Compostelle sur l’authenticité du corps de saint Jacques.
Saint Jacques le Majeur, Apôtre
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


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