Saint Hilaire, Évêque et Docteur de l’Église

Hilaire naquit en Aqui­taine, vers 315, d’une famille patri­cienne. Né païen, il était marié quand il se conver­tit. Deve­nu fervent chré­tien, il fut bien­tôt choi­si par le peuple comme évêque de Poi­tiers. C’é­tait l’é­poque où l’hé­ré­sie arienne déso­lait l’Église d’O­rient. Constance, deve­nu seul empe­reur en 355, vou­lut l’in­tro­duire en Occi­dent. Déjà quelques évêques avaient fai­bli. Ce fut Hilaire qui, par son éner­gique et indomp­table élo­quence, fit échouer cette ten­ta­tive dans les Gaules. Pour se débar­ras­ser de lui, ses adver­saires le firent relé­guer en Phry­gie, contrée du centre de l’A­sie-Mineure. Cet exil per­mit à Hilaire de s’i­ni­tier à la langue et à la théo­lo­gie grecques, et lui don­na ain­si de nou­velles armes pour com­battre l’a­ria­nisme. Il com­po­sa un impor­tant ouvrage sur la Tri­ni­té et assis­ta aux Conciles de Séleu­cie et de Constan­ti­nople. Comme il deman­dait à être confron­té avec les chefs ariens, ceux-ci, ayant peur de lui, per­sua­dèrent à l’empereur de le ren­voyer dans son dio­cèse. Accueilli avec trans­port, il récon­for­ta les évêques fidèles et rame­na les autres à l’or­tho­doxie, por­tant un coup mor­tel à l’a­ria­nisme dans les Gaules. Il pas­sa ses der­nières années à ins­truire ses dio­cé­sains. Une de ses gloires fut d’a­voir eu pour dis­ciple le futur saint Mar­tin. Hilaire mou­rut à Poi­tiers en 368. Pie IX l’a mis au rang des Doc­teurs de l’Église.

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