Saint François d’Assise, Confesseur

Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri

Il naquit en 1182, à Assise, en Ita­lie. Son père, le riche mar­chand dra­pier Pierre Ber­nar­done, qui se trou­vait reve­nir de France, l’ap­pe­la Fran­çois. À 16 ans, l’a­do­les­cent se vit asso­cié au com­merce pater­nel. Il pré­fé­ra la car­rière des armes, mais bien­tôt la mala­die le contrai­gnit à quit­ter le camp. Il s’ap­pli­quait alors à connaître ce que Dieu atten­dait de lui, lorsque, priant un jour devant la cha­pelle déla­brée de Saint-Damien, il crut s’en­tendre récla­mer la res­tau­ra­tion maté­rielle des églises en ruines. Il s’y mit aus­si­tôt avec de telles dépenses que, par crainte d’une faillite pro­chaine, son père le déshé­ri­ta. Fran­çois se fit alors men­diant pour son chan­tier. Ayant enten­du chan­ter à la messe cette phrase de l’É­van­gile : « Ne pre­nez ni or, ni argent, ni bâton, ni tunique de rechange, il se revê­tit sur-le-champ à la façon d’un manant de l’é­poque, puis se mit à prê­cher à ses conci­toyens la péni­tence et la paix. Des dis­ciples se joi­gnirent à lui, il écri­vit une règle pour ceux que, par humi­li­té, il vou­lut appe­ler les Frères Mineurs, c’est-à-dire les moindres des reli­gieux. Il créa aus­si un Ordre de femmes, puis un Tiers-Ordre, adap­ta­tion de ses prin­cipes aux per­sonnes du monde. L’Ordre des Frères Mineurs se pro­pa­gea d’une façon extrê­me­ment rapide. En 1221, Fran­çois démis­sion­na de la charge de ministre géné­ral. En 1224, il par­tit avec Frère Léon pour la soli­tude du Mont Alverne, à vingt lieues de Flo­rence. C’est là qu’il fut mira­cu­leu­se­ment mar­qué des stig­mates de la Pas­sion, comme on le rap­pelle à la fête du 17 sep­tembre. Deux ans il fut tor­tu­ré par ces plaies mul­tiples, aux­quelles s’a­jou­tèrent d’autres épreuves d’ordre phy­sique et moral. Enfin, le 3 octobre 1226, il s’en­dor­mit pai­sible et joyeux dans les bras de celle qu’il appe­lait « notre sœur la mort ».

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