Saint Aignan, Évêque d’Orléans

Aignan ou Agnan naquit d’une noble famille à Vienne, en Dau­phi­né, où ses parents, venant de Hon­grie, s’é­taient réfu­giés pour fuir la per­sé­cu­tion des Goths ariens. De bonne heure, il alla se pla­cer sous la conduite de saint Euverte, auquel il devait suc­cé­der comme évêque d’Or­léans. Aignan fut un pré­lat pieux et pru­dent. Il déli­vra sa ville épis­co­pale à l’é­poque de l’in­va­sion des Huns. À l’ap­proche des armées d’At­ti­la, l’é­vêque se ren­dit d’a­bord à Arles pour deman­der du secours au patrice Aétius. Ren­tré ensuite à Orléans, il fit remettre en état les portes et les rem­parts. Les Huns arri­vèrent aus­si­tôt et com­men­cèrent le siège ; un violent orage arrê­ta leurs tra­vaux. Les secours pro­mis par Aétius n’ar­ri­vant pas, Aignan dut aller au camp d’At­ti­la pour obte­nir que, si la ville se ren­dait, les habi­tants eussent au moins la vie sauve. Déjà les enne­mis intro­duits dans la cité com­men­çaient le pillage, quand le 11 juin 451, arri­vèrent les secours atten­dus. Une bataille fut livrée, le camp des Huns fut dévas­té par l’ar­mée gotho-romaine. Les Orléa­nais attri­buèrent leur déli­vrance à l’in­ter­ven­tion de leur évêque et conser­vèrent pour sa mémoire une par­ti­cu­lière véné­ra­tion. — Dans plu­sieurs dio­cèses, sa fête se célèbre le 17 novembre.

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