Marcellin, prêtre de Rome, fut emprisonné pour la foi sous Dioclétien, avec l’exorciste Pierre. Le juge Sérénus, informé des conversions que tous deux opéraient dans la prison, les reprit durement et joignit les menaces aux reproches pour les amener à renoncer au Christ. Marcellin lui ayant répondu avec une assurance toute chrétienne, le juge ordonna de le frapper à coups de poing, de le séparer de Pierre, de l’enfermer sans habits, sans nourriture et sans lumière dans un cachot jonché de fragments de verre. Pendant ce temps, Pierre était étroitement enchaîné. Mais comme ces tourments ne faisaient qu’augmenter leur courage, ils eurent tous deux la tête tranchée. En Campanie, sous Dioclétien et Maximien, l’évêque Érasme fut frappé à coups de bâton et à coups de fouet ; on le plongea ensuite dans la résine, le plomb fondu, la poix brûlante, la cire et l’huile bouillante ; mais il échappa sain et sauf à tous ces supplices, et ce miracle convertit un grand nombre de personnes. Ramené en prison et chargé de lourdes chaînes, Érasme fut délivré par un ange. Maximien lui fit encore subir à Formies divers autres supplices et ordonna de le revêtir d’une tunique d’airain rougie au feu. Après avoir surmonté ces nouveaux tourments et provoqué d’autres conversions, Érasme obtint enfin la palme du martyre.
Les saints Marcellin, Pierre et Érasme, Martyrs
Ouvrage : Le Saint du Jour | Auteur : Berthet, Abbé Henri


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