La Circoncision

« Le Christ, nous dit l’A­pôtre, s’est fait obéis­sant jus­qu’à la mort ». À peine a‑t-il vu le jour, qu’il com­mence à obéir. Lui qui est, à tant de titres, au-des­sus de la loi, il veut se sou­mettre au rite de la cir­con­ci­sion, comme sa Mère, un peu plus tard, se sou­met­tra au rite de la puri­fi­ca­tion… Quatre siècles avant la pro­mul­ga­tion du Déca­logue sur le mont Sinaï, Dieu avait fait choix d’un peuple qui gar­de­rait son culte au milieu des nations ido­lâtres : comme signe de cette alliance avec le Sei­gneur, Abra­ham et ses des­cen­dants devaient être fidèles à la cir­con­ci­sion. Cette céré­mo­nie qui mar­quait l’ap­par­te­nance au peuple élu, était en même temps le bap­tême de l’An­cienne Loi, capable d’ef­fa­cer le péché ori­gi­nel. On pro­fi­tait de la cir­cons­tance pour impo­ser un nom à l’en­fant, comme on le fait aujourd’­hui à l’oc­ca­sion du bap­tême. Pour le Sau­veur, la chose fut simple : l’Ange lui-même, de la part de Dieu, avait pré­ve­nu Marie, puis Joseph, du nom qu’ils devaient lui don­ner. Saint Luc nous raconte la scène en quelques mots : « Huit jours étant écou­lés depuis la nais­sance de l’En­fant, il fut cir­con­cis, et on le nom­ma Jésus, comme l’Ange l’a­vait nom­mé avant même sa conception. »

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